♣ akiwa ; the next generation.
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 can you stand on your head ?

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Wu Huang Yue
Wu Huang Yue
« don't talk to strangers; »

pseudo : yoona.
récits : 68
avatar : luhan - exom.
here since : 27/02/2013
âge : 31
mood : frozen.
song of the moment : now, trembling justice, embrace my unerasable scars and we’ll go together, nameless monster.
points : 239
i'm so (un)popular :
can you stand on your head ? Left_bar_bleue0 / 2000 / 200can you stand on your head ? Right_bar_bleue

i'm right here : avec yan dans les toilettes, mais je préfère me couper un bras plutôt qu'y rester plus longtemps & avec daniel le gamin attardé qui a cru pouvoir me dominer.
spellbook :

liens. & présa.

I'm everything you know you wonder friend or foe ? I'm the burning in your throat when you swallow but then you spit me out your stomach full of doubt. And still you're faking every word out of your mouth but you won't let go it's all about control. Understand I'm born to lead you will follow. No, I don't wanna stay I'm running away don't you hear me when i say; « Goodbye. So long. Nice try. I'm gone. » You don't like being second I don't like being wrong. I won't forget the way you made me feel, I won't regret running away from here.


can you stand on your head ? _
MessageSujet: can you stand on your head ?   can you stand on your head ? EmptyVen 1 Mar - 21:37


twinkle, twinkle, little bat! how I wonder what you're at.


can you stand on your head ? Tumblr_mipyaztaHE1s5s61ho2_250
ahndaniel&wuhuangyue





“Cheshire Cat: Oh, by the way, if you'd really like to know, he went that way.
Alice: Who did?
Cheshire Cat: The White Rabbit.
Alice: He did?
Cheshire Cat: He did what?
Alice: Went that way.
Cheshire Cat: Who did?
Alice: The White Rabbit.
Cheshire Cat: What rabbit?
Alice: But didn't you just say - I mean - Oh, dear.
Cheshire Cat: Can you stand on your head? ”




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Wu Huang Yue
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can you stand on your head ? _
MessageSujet: Re: can you stand on your head ?   can you stand on your head ? EmptyVen 1 Mar - 21:38

“I'd like to think that I can go my own way and meet you in the end.”

tenue.


Le soleil avait déjà commencé à disparaître à l'horizon quand j'avais daigné sortir les pieds dehors. Aujourd'hui avait été une bonne journée, pour une fois. J'étais resté assis sur mon lit. Pendant des heures. De mon réveil à maintenant, à ne rien faire si ce n'est apprécié le calme et la tranquillité du dortoir. Il fallait que j'en profite car, ce soir, ceux du dortoir avaient décidé à la dernière minute de faire une nouvelle fête qui signerait le début des examens. Quel était le foutu intérêt de fêter quelque chose que l'on est supposés réviser ? Cela m'échappait. J'allais devoir découcher. Encore. Pour aller dormir où ? Franchement, à part au pied d'un pont, je ne voyais pas. Je ne me voyais qu'à peine rentrer à trois heures du matin venir me coucher et toujours entendre le bruit incessant du tapement des basses contre les murs de ma chambre. Ces abrutis semblaient oublier qu'il y avait plus de la moitié parmi nous qui n'étaient pas très fans à l'idée de faire la fête toute la sainte nuit pour enchaîner avec des examens merdiques. Et puis, n'étaient-ce pas ces connards de yongwang supposés s'amuser plus que nous ? Pourquoi n'allaient-ils tout simplement pas frapper à leur manoir avec l'alcool et la musique ? Ces attardés seraient assez cons pour être capable d'improviser une fête chez eux et aller réveiller tout le monde pour sauter sur place avec élégance sur une piste de danse. Néanmoins, je supposais que cela allait me permettre de passer une nuit tranquille et productive quelque part par là. Réviser dans le calme était bien plus attrayant qu'aller faire la fête – bon, d'accord, réviser me faisait profondément chier, mais toujours moins que de sentir l'alcool, voire pire, d'avoir affaire à un élève complètement bourré qui devient relativement chiant. Tout était chiant. Il n'y avait aucun intérêt pour moi de me retrouver au milieu de ces étranges personnes. Ils allaient parler de choses que je n'allais pas comprendre, ils allaient même ne plus arriver à articuler … non, sans façons. J'allais être mieux au calme. Quitte à être dans le froid. Je me levai et ouvris mon armoire, choisissant ce que j'allais porter. Parce que j'emmerdais le règlement et que je n'avais pas envie de mettre d'uniforme. Du moins, pas pour le soir où il allait probablement faire froid. Nous approchions du printemps, mais je n'étais pas encore assez inconscient pour sortir en short et en tongues. On se pelait le cul dehors, encore. J'attrapai un pantalon et un pull au hasard avant d'enlever le faux fond de mon tiroir afin d'en extirper mon carnet et une trousse. Cela faisait trop longtemps que j'avais délaissé cette activité, il serait bon que je m'y remettes avant que je ne perdes totalement la main et vienne à me plaindre plus tard de n'être qu'un incapable. Je déposai mes affaires sur mon lit et entrai dans la salle de bain. Je me changeai, me passai un coup d'eau sur le visage avant de brosser mes dents. À ce moment-là, mon ventre se mit à gronder et je soupirai, levant les yeux au ciel. Je supposai qu'avant cela j'allais devoir faire un tour au réfectoire qui, à cette heure-là allait probablement être rempli d'êtres gesticulants et faisant du bruit. Poker face. Aucune envie de me mêler à la foule. J'ébouriffai mes propres cheveux comme si cela allait m'aider à leur donner une certaine forme et quittai les lieux. Je passai de nouveau devant mon lit et cachai mon carnet et ma trousse sous mes couettes. Je n'avais pas envie qu'ils remarquent ce que je m'évertuai à cacher. C'était stupide, je le savais. Après tout, qu'en auraient-ils à foutre que je sache dessiner, hein ? Rien du tout. Mais je n'avais pas envie de partager mon monde privé avec d'autres. Ma propre sœur elle-même ignorait que j'avais passé la plupart de son enfance à immortaliser ses traits sur papier. Quand je les regardai de nouveau, je pouvais voir l'évolution dans son visage. C'était une bonne chose, qu'elle grandisse, bien entendu. Mais dans un autre sens, cela ne me plaisait qu'à moitié. De plus, je n'étais pas certain d'avoir retransmis chacun de ses traits avec réalité. Je me disais toujours qu'un œil était trop gros, que la mâchoire était trop carré, que l'on ne voyait pas assez ses pommettes. Parce que si j'étais chiant comme mec, je l'étais avec moi-même avant tout.
Parce que ma personne passait avant celle des autres.
Je descendis les escaliers quatre à quatre, en hâte. Pas franchement que j'étais pressé de croiser ces connards, mais à présent que je m'étais remémoré ces instants de ma vie, j'avais envie d'en vivre encore. Malheureusement, je n'avais plus de modèles vivants – à moins de les observer de loin, ce qui était relativement difficile quand ma cible était en constant mouvement. J'avais beau avoir une mémoire photographique fantastique, il me fallait plus de quelques pauvres secondes pour retenir à la perfection les traits de visage de quelqu'un. Je frissonnai au contact du vent frais sur ma peau et enfouis mes mains profondément dans mes poches alors que mon cou se rétractait sur mes épaules de lui-même. Je me mis à trottiner sans m'en rendre compte. De la fumée s'échappant d'entre mes lèvres. Je me souviens, lorsque j'étais gamin, j'avais pour habitude d'imaginer que j'étais un méchant dragon. Je soufflai ma fumée inoffensive sur le visage de ma sœur en lui disant que j'allais brûler sa peau et elle finissait toujours par crier, croyant en mes mots. Elle reculait et se mettait à pleurer en me demandant pardon d'avoir mangé le dernier gâteau au chocolat. C'était toujours amusant. J'ai dû probablement gâcher toute son enfance à lui 'mentir' de la sorte. Je l'ai toujours faite pleurée. Je l'ai toujours faîte hurler. Malgré tout, elle réussissait encore à s'infiltrer dans mon dortoir pour dormir à mes côtés, et n'osait pas élever la voix sur moi quand je la réveillais à coup de pieds en lui ordonnant de dégager de mon lit, de mon champs de vision, de mon existence. Elle ne disait rien. Elle souriait. Et elle multipliait les preuves d'affection à mon égard.
J'étais le pire des frères.


Mes mains poussèrent difficilement la porte du bâtiment principal avant de craquer contre les portes battantes du réfectoire. Je les regroupai près de mon visage et soufflai dessus. Des paires d'yeux indiscrets se posèrent sur moi. Ouais, je sais, j'étais en retard pour la bouffe, mais j'emmerdais quiconque venait me le faire remarquer comme si j'étais trop attardé pour ne pas le savoir moi-même. Je lançai quelques regards désagréables à ceux qui osaient fixer mon visage et filai droit sur le côté. Mon cuisinier favoris me salua chaleureusement, me disant que mon nez rougi par le froid me donnait encore davantage un air adorable qui ne m'allait pas du tout et j'eus un sourire en coin de remerciement. Ce gars me connaissait si bien. En revanche, dès que je passais vers celui qui trouvait mon air suffisant et trop hautain simplement parce que j'étais sang-pur, je ne pus m'empêcher de le toiser davantage et de relever le matin en le méprisant. Cela provoqua l'hilarité du premier et un grognement agressif du second. Je n'agissais que comme un gosse vexé, c'était toujours plus agréable d'avoir affaire à des personnes maîtrisant le second degré plutôt qu'aux complexés qui prenaient tout mal à la moindre virgule mal placée. Connard. Je me dirigeai vers la table destinée aux crétins de mon espèce, passant devant les autres tables et au milieu du vacarme et de toutes ces têtes si semblables, j'aperçus un petit blond au loin que je ne connaissais que trop bien. Je croisai son regard et un sourire en coin illumina mon visage avant que je ne continue de marcher vers ma table où je m'assis en bout, là où personne n'aurait envie de venir me casser les couilles. Mais c'était sans compter sur une fille qui, visiblement, en pinçait pour moi. Le menton appuyé contre la paume de ma main, il m'avait suffit de lui lancer un regard sur le côté pour la voir me fixer timidement, les joues empourprées. Ses amies, à côté, lui chuchotaient des choses qu'elles pensaient que je n'entendais pas. Malheureusement pour elle, mon ouïe était excellente. Bien plus que celle d'un nouveau-né pourtant si sensible au moindres froissement de tissu. J'attrapai le morceau de viande de ma fourchette et la levai devant mes lèvres. J'ouvris la bouche et, visiblement, une autre l'avait ouverte en même temps que moi. J'entendis mon prénom et je levai les yeux, bouche toujours ouverte, fourchette en l'air. Elle était debout à côté de moi. Je haussai un sourcil. Elle se mit à rougir violemment et je reposai mon couvert sur le plateau avant de décoller ma main de mon visage. Je lui souris d'une manière que je voulais tendre et un hoquet surpris quitta ses lèvres. Je lui fis face et elle me demanda si elle pouvait manger avec moi. Pour une raison qui m'échappa, j'acceptai. Elle s'assit en face, la tête tournée sur le côté, rouge comme une pivoine et je l'invitai à parler. Moi qui avait chéri mon silence toute la sainte journée. Elle bégayait plus que de raisons et je fis preuve d'un extrême self-control en lui souriant toujours aussi chaleureusement alors que je n'avais qu'une seule envie : taper des poings sur la table et lui demander à quelle heure elle avait l'intention d'accoucher son mot. Ses amies regardaient vers nous avec la discrétion d'un pachyderme et j'en perdis subitement l'appétit. Elle ne me faisait plus du tout rire. Mon ventre de nouveau rempli, je tournai la tête vers les autres tables et elle s'arrêta subitement de parler. Je la fixai et elle s'excusa de m'ennuyer. C'est que maintenant que tu t'en rends compte, connasse ça fait une demi-heure que je me retiens de ne pas bailler était une réponse qui me brûlait les lèvres, mais à la place je m'excusai d'être de pitoyable compagnie en prétendant une maladie et sur ces mots je me levai, m'inclinai et m'apprêtai à quitter le réfectoire quand un visage me revint en tête. Je m'arrêtai sur place et effectuai trois pas en arrière avant de me retourner. Je remontai l'aller de la table des muneos et m'arrêtai derrière mon petit blond. Je me penchai sur son épaule et lui chuchotai à l'oreille, « Dans dix minutes à la forêt d'Alice, sinon je viens t'égorger dans ton sommeil. » je tournai la tête pour croiser son regard et lui offrit un doux sourire avant de quitter le réfectoire sous le regard des élèves.

Je poussai les portes d'un geste violent et sortis du réfectoire afin de retourner vers mon manoir. Je grimpai les escaliers encore une fois, essoufflé. Bordel, je passai des heures à rien glander sur mon lit et là deux pas avaient achevé mon souffle. Quel délire. Je tirai les couettes et récupérait mon matériel avant d'attraper mes lunettes au passage. Je les accrochai à l'encolure de mon tee-shirt et sortis de nouveau de la chambre. Je soupirai à la vue des escaliers et finit par sortir de nouveau. Je pénétrai dans la forêt et soufflai de bien être. Au milieu de la foret, le vent semblait ne plus faire rage. Il faisait beaucoup moins froid, subitement. Pas de quoi être à poil, mais assez pour ne pas glacer mes articulations. Il commençait à faire noir et les lucioles illuminaient le paysage. C'était vraiment magnifique. Le son du thé coulant dans les tasses était reposant. Plutôt que m’asseoir sur une table, je vins m'accroupir devant un arbre avant de m'adosser dessus. Je pliai les jambes et posai mon carnet contre elles. Je soupirai, un léger sourire flottant sur mes lèvres alors que mes yeux scannaient avec délice le tableau qui s'offrait à eux. Il était plutôt rare que je souris à moi-même, à personne en particulier. Je posai mes lunettes sur mon nez et commençai à mouvoir mes dix doigts ainsi que mes poignets afin d'éviter d'avoir trop froid. Je ne sais combien de temps je restai à admirer le paysage jusqu'à ce que le craquèlement d'une branche me rappela à la réalité. Me doutant de l'identité de la personne, je ne détournai pas le visage. « Assieds-toi sur la chaise. » La table et les chaises étaient à quelques mètres de moi. Trop loin pour que nous puissions parler à hauteur de ton normale, mais pas assez pour que l'on ai besoin de hurler comme des chiffonniers à travers les bois. De toutes évidences, je n'étais pas éloquent, cela ne dépendait pratiquement que de lui. « Si ça ne te déplaît pas, j'ai envie de dessiner ce paysage et toi avec. Cela fait bien longtemps que je n'ai pas eu de modèle humain. Bien entendu, si tu refuses je peux toujours t'attacher sur la chaise et ne pas dessiner la corde qui te retiendra captif. » Dis-je en haussant les épaules, me décidant enfin à plonger mes yeux dans les siens, aussi loin pouvions-nous être.
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Ahn Daniel
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MessageSujet: Re: can you stand on your head ?   can you stand on your head ? EmptySam 2 Mar - 20:02

Il ne comprenait pas non plus et il ne comptait surtout pas se ramener à ce genre d'événement sordide. Une soirée, une soirée dites-vous ? Mais c'est la dernière chose que Daniel ferait sur Terre et puis il n'avait pas de temps pour ça. Événement qui se devait de marquer le début des examens. Hm, lui il préférait réviser toute la soirée dans sa chambre, se blottir dans ses draps et s'assoupir au bout de quelques minutes pour conclure cette atroce journée. Il avait hâte d'en finir, il se sentait faible, fatigué, il donnerait vraiment tout pour rejoindre ses draps. Je ne vous dis même pas à quel point. Il termina de réciter à voix haute son dernier cours, il le répétait sans cesse sous un air que seul lui prétendait connaître, il bougeait les doigts énergiquement comme pour y laisser plus d'impact. Ce genre de technique l'aidait à retenir et à ne pas oublier ce qu'il apprenait, dommage qu'elle ne fonctionnait pas pour les autres choses de la vie quotidienne. La porte frappa, Daniel se redressa rapidement et permis à l'inconnu d'entrer dans la pièce. C'était un camarade de classe, ils s'entendaient plutôt bien, il était aussi renfermé que lui, mais il arrivait par moment qu'il se lâche. Il posa ses mains sur les épaules du garçon, le secouant gentiment. « Tu viens aider à la préparation de la petite fête qu'on organise ? » Daniel cligna une fois des yeux, puis une seconde fois et il secoua tout simplement la tête de gauche à droite, il n'avait pas envie d'être gentil aujourd'hui. Il était extrêmement fatigué et pourtant le garçon le supplia du mieux qu'il pouvait. Il lui raconta même qu'il risquait d'avoir des jolies filles. Il cita quelques noms mais Daniel ne savait vraiment pas de qui il parlait. Les filles ne l'ont jamais intéressaient, il ne le trouve pas attirantes, faibles et parfois grande gueule - surtout chez les ineos - ils se donnent tous un genre, un genre qui avait le don d'ennuyer le plus jeune. Malgré ses protestations contre sa venue, il se rendit au réfectoire pour aider à la préparation de la soirée. Il décora du mieux qu'il pu les tables, posa chaque couverts aux côtés des assiettes de sa maison sans utiliser la magie, il faisait passer le temps du mieux qu'il pouvait. Il discuta longuement avec son ami, ils rirent de tout et de rien et l'autre lui raconta même qu'il était tombé amoureux d'une verte ce qui étonna totalement le blond. Une geobuk ? C'était la meilleure, c'était comme si du jour au lendemain le garçon lui annonçait qu'il sortait avec une rouge. Ça serait la fin du monde. Il afficha une légère grimace, le seul fait de les imaginer côte à côte le rendait malade.

La soirée battait de son plein, les tables bondaient, le monde qui ne cesse de parler, ils avaient l'air de tous s'amuser. Ambiance de fête, pensa le petit blond le balais à la main, il regardait de la cuisine tout ce qui se passait. Une fois son travail terminait, il s'essuya les mains à l'aider d'un chiffon et salua la totalité des personnes qui avaient aidées au bon fonctionnement pour cet événement. Il traversa la salle à présent bondé de tous ses camarades, l'ambiance avait l'air bonne. Il croisa le regard de Huang Yue, mais ne s'attarda pas plus dessus. Il était bien trop occupé à chercher le représentant de sa maison des yeux. Une fois trouvé, il lui tendit une enveloppe qui s'avérait être le discours qu'il devra résister après le repas. Il le remercia d'un signe de tête et l'invita même à venir manger avec lui. Le plus jeune ne refusa pas, il prit place aux côtés du garçon et l'écouta attentivement, il le conseillait un peu sur tout et essayait de le motiver pour les examens. « On m'a dit que bossait très bien, tu n'as pas de soucis à te faire. » Il hochait de la tête et le remerciait à chaque fois. Il lui ébouriffa les cheveux et l'insista à finir son plat. Il avait peut-être raison, il n'avait pas à s'en faire après tout il était connu pour sa grosse tête, il devait avoir confiance en lui et ça comme toutes les années précédentes. Il s'humecta les lèvres et avala le peu d'eau qui lui restait dans son verre. « Dans dix minutes à la forêt d'Alice, sinon je viens t'égorger dans ton sommeil. Il frissonna en sentant le souffle contre son oreille, il eut un brusque mouvement de recule afin de pouvoir constater la personne qui venait de le menacer. Huang Yue ? Le représentant des muneo ouvrit grand les yeux et attrapa Daniel par le bras lorsqu'il le vit se lever. « Tu vas y aller ? » demanda-t-il totalement choqué. Daniel le rassura sur le fait qu'il le connaissait et qu'il n'avait pas de soucis à se faire. Mais il doutait un peu. Il n'a jamais réussi à cerner le garçon, même s'il montrait par moment une certaine sympathie pour lui.

Il attendit bien évidemment que la huitième minutes s'écoule pour se rendre à l'endroit du rendez-vous. Il était lent, mais il s'en fichait royalement. La fatigue le mettait à terre. Daniel arriva au lieu demandé. Il ne savait pas vraiment pourquoi il lui avait donné rendez-vous ici. C'était un endroit assez romantique, beaucoup de couples s'y aventuraient. Cette pensée fit doucement sourire le blond, Huang Yue avait-il un faible pour lui ? Il se gifla bêtement et secoua la tête de gauche à droite, il fallait qu'il arrête de lire des bouquins aussi bidons. Ça le rendait vraiment con. « Assieds-toi sur la chaise. » Il ne se fit pas prier et il prit place sur le siège. Il regarda autour de lui un instant, puis il porta toute son attention sur le garçon. Il avait cette mine enfantine, il lui donnerait 18 ans à tout casser s'il ne connaissait pas son âge. Il le jalousait beaucoup pour sa "jeunesse éternelle" Il s'humecta la lèvre et arrangea les quelques mèches qui osaient dépasser de sa frange. « Si ça ne te déplaît pas, j'ai envie de dessiner ce paysage et toi avec. Cela fait bien longtemps que je n'ai pas eu de modèle humain. Bien entendu, si tu refuses je peux toujours t'attacher sur la chaise et ne pas dessiner la corde qui te retiendra captif. » Comment ? Lui devenir son modèle ? Avec la tête de déterrer qu'il avait ? Il ne pouvait pas se permettre de poser dans cet état et puis de toute façon, il n'était pas trop motivé pour faire ça et ça malgré les menaces du garçon. Il avait beau dire tout ce qu'il voulait, il ne le ferait pas. « Je n'ai pas envie. » Il baissa doucement les yeux. Le dessiner, non mais ça va pas. Pourquoi faire ? Il n'est pas le modèle parfait, il ne ressemble pas à grand-chose et il se déteste vraiment pour ça. Il ne dégage rien, rien du tout, alors pourquoi lui ? Parce qu'il n'oserait pas lui dire non ? Parce qu'il porte l'étiquette de victime sur le front. Daniel soupira doucement, ses deux mains posaient sur ses genoux, il avait l'air complètement ailleurs. Bien sûr que le fait qu'on le prenne pour un crétin le blessait un peu, tout le monde s'en jouait, s'il avait eu un peu plus de répartie, s'il avait été plus imposant, peut-être qu'on lui aurait fichu la paix. « Je ne pense pas que je sois le modèle approprié et puis je ne ferais que nuire à ton oeuvre tu sais. » Il toussa légèrement et se gratta derrière la nuque. Il se mettait à stresser pour un rien. « Et puis non, j'ai pas envie. Propose ça à quelqu'un d'autre, propose le à cette fille qui te courrait après. »
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MessageSujet: Re: can you stand on your head ?   can you stand on your head ? EmptySam 2 Mar - 23:16

J'eus un bref rire amusé lorsqu'il claqua sa réponse dans le silence de la forêt. Non, il n'avait pas envie ? Curieux. Et très dommage pour lui car j'en avais bel et bien envie. Et que maintenant qu'il était là, je ne le laisserais certainement pas partir. Ce crétin. Serait-il venu jusqu'ici simplement pour me dire non ? Il n'avait pas l'air de savoir que l'on ne me refusait rien. Pas à moi. Et encore moins quand un agneau égaré entrait de sa propre volonté dans mon territoire. Je n'avais pas levé les yeux vers lui, trop occupé à griffonner une esquisse du décor, n'ayant pas entamé sa silhouette pour la simple et bonne raison que je préférais garder le plus dur pour la fin. J'esquissai un sourire en coin et parlai d'une voix neutre quoi qu'amusée. « Tu crois que je vais te laisser partir, maintenant que tu es là ? » Même si les apparences disaient l'inverse, j'étais loin d'être un prince prétentieux qui pensait que tout lui était dû. Comment pourrais-je l'être ? En ayant vécu seul avec ma sœur, en apprenant à être furtif, à voler de la nourriture pour nous éviter de mourir de faim ? J'étais loin d'être le connard que les parents avaient trop gâté à cause de son joli visage. C'était même tout l'inverse. Mon visage m'avait simplement évité la mise à mort à plusieurs reprises quand j'étais pris sur le fait, volant une énième pomme pour ma petite sœur qui se tordait de douleur dans la rue adjacente parce qu'elle avait trop faim. Comment pourrais-je être gâté et capricieux quand, de ma vie, je n'avais jamais rien eu ? À part une cadette assez stupide pour s'accrocher à moi malgré les efforts que je multipliais pour qu'elle me déteste. Néanmoins, à cause de ce manque d'attention, j'avais appris à être assez imposant et assez froid pour que l'on ne me refuse plus rien. Même si c'était par l'usage de la terreur, même si je voyais de la peur briller dans le fond des prunelles de mon interlocuteur, je voulais qu'on m'écoute. J'ordonnais que l'on m'écoute et que l'on m'obéisse. Cela marchait sur un bon nombre de personnes, dont Daniel. Du moins, habituellement. Ce n'était pas que je le méprisais. Ce n'était pas que j'aimais le voir soumis à ma personne – enfin peut-être un peu. C'était simplement que j'avais pris un côté amusant lors de notre rencontre. Il avait pris mes 'attaques' sérieusement, et je n'avais pas vraiment pu m'empêcher de pousser la plaisanterie. Le fait était que je ne détestais pas entièrement ce garçon au visage inexpressif parce que dès que je posais mes yeux sur lui, j'avais immédiatement la sensation que nos caractères avaient dû s'échanger. Je devrais plutôt être le garçon aux traits impassibles, et lui celui dont les lèvres ne peuvent pas s'empêcher de s'étirer au moindre prétexte. Ma personnalité dure coïncidait avec son visage. Mon visage plus doux allait de pair avec sa personnalité.

Je l'entendis soupirer et c'est à ce moment-là que mes yeux se relevèrent vers lui. Tête baissée, mains sur les genoux. Était-il du genre à se mettre à chialer simplement parce qu'il venait de me répondre ? C'était vrai que les fois où il osait aller à mon encontre étaient rares, mais je n'étais pas méchant. Malgré ce que je laissais entrevoir, j'étais la dernière personne au monde à vouloir blesser les gens. Même, je voulais que personne ne m'approche afin de ne heurter personne non-intentionnellement. Moralement parlant, je ne supporterais pas d'être la cause des larmes de quelqu'un – enfin, je crois. Ou alors, je suis vraiment un être cruel qui essaie d'apaiser ce qui reste de sa conscience afin d'essayer de se convaincre lui-même qu'il n'est pas tant méchant. Peu importait. Je haussai les épaules, commençant à détailler les traits de son visage. Il commença à articuler des sottises et je penchai la tête sur le côté. Mon œuvre ? Lui, pas un bon modèle ? Avait-il les yeux d'un artiste pour juger d'une telle chose ? Bon, d'accord, je n'étais techniquement pas un artiste non plus, mais puisque je tenais contre mes jambes un immense carnet je pouvais prétendre être le nouveau Picasso de notre ère. À la différence que les traits de Daniel étaient trop beaux pour que je veuilles lui déformer la face de manière symétrique. Je posai mon carnet au sol, et lorsque j'étais sur le point d'ajouter mon crayon au même endroit, je l'entendis prononcer cette autre phrase. Un sourcil s'arqua au dessus de mon visage alors que je m'étais glacé sur place. Un immense sourire vint se peindre sur mes lèvres et je relevai ma tête en sa direction. Quel était donc que cela ? Que je demandais à cette nana d'être modèle à sa place ? Parce qu'il me stalkait, en plus de ça ? Carrément flippant. J'hésitais entre le faire interner en signalant à l'infirmière qu'il avait une obsession pour moi, ou aller signaler à cette insatiable bavarde que Daniel avait des vues sur elle ? Il n'était pas si désagréable à regarder, je supposais. D'un point de vue féminin peut-être serait-il même très attrayant. « Jaloux ? » Fut tout ce que je parvins cracher, à mi-chemin entre l'amusement et le goût amer que me laissait sa réplique. Je posai mes coudes sur mes genoux et levai mes paumes de main vers le ciel tout en haussant les épaules avant de le scanner de bas en haut. Je me redressai finalement sur mes pieds et vins épousseter mes mains contre mon jean. Le seul bruit audible étant le faible vent dans les branches et le ruissellement du thé dans les tasses suspendues. Mes pieds avancèrent d'eux-même alors que mon regard s'était fermement planté sur sa personne. Je me penchai vers lui, posant une main sur la table et l'autre sur son genou opposé, plongeant mes yeux dans les siens. Je le fixai pendant de longues secondes, avant de sourire en coin et me redresser net, les bras croisés sur la poitrine. « J'ai envie de toi. » Ne me rendant même pas compte que ma phrase pouvait paraître étrange – l'amour entre deux hommes ? Absurde, non ? Carrément ridicule – je fis demi-tour et attrapai une liane qui jonchai le sol. Je n'avais pas pris ma baguette sur moi, malheureusement, je ne pouvais donc pas le paralyser sur place. N'ayant pas anticipé que j'allais avoir besoin d'une corde – je n'étais pas encore assez psychopathe pour anticiper ce genre de chose – je n'en avais aucune dans mes poches. Mais les lianes étaient assez connues pour être solides. Peut-être que cela suffirait. Je l'attrapai de bout à bout et revins près de Daniel, passant l'objet de sa futur-crainte derrière son cou. Je tirai sur mes poignets pour que son visage s'approche du mien et je frôlai son nez du mien, le visage droit, les yeux plantés dans les siens. « Je préfère les traits de ton visage, j'ai pas envie d'avoir la compagnie d'une pauvre fille qui va me gonfler dix ans en parlotte inutile à me raconter des histoires de vernis et de fringues. J'étais sérieux quand je pensais à t'attacher. Réfléchis deux fois avant de me dire non, la prochaine fois je ne t'avertirais pas. » Je me relevai en cessant d'effectuer une pression sur sa nuque. Je repris mon air froid, mettant les deux extrémités de ma corde improvisée dans une main, passant ma main dans mes cheveux je levai le regard vers le ciel assombri de la nuit. Il commençait vraiment à faire noir. « Es-tu venu parce que t'avais peur que je t'égorge, ou parce que t'en avais envie ? » Parce qu'il avait peur que je l'égorge – évidemment. Il n'était pas le seul de l'académie à me regarder en tremblant. La preuve étant que ces imbéciles de tortues passaient souvent leur temps à changer de côté du couloir quand j'arrivais par là. J'étais terrifiant ? Je n'en étais vraiment pas sûr. Néanmoins, l'idée me plaisait affreusement. Oui. J'aimais bien faire peur. Je préférais faire peur et savoir que je ne blesserais aucuns de ses élèves, plutôt qu'être un angelot dont personne ne va soupçonner les troubles mentaux. Je posai subitement mon pied sur la chaise où il était assis, entre ses jambes et attirai de nouveau sa nuque vers la mienne. « Je suis peu patient et très capricieux. T'aurais pas envie de me vexer, si ? »
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Ahn Daniel
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MessageSujet: Re: can you stand on your head ?   can you stand on your head ? EmptyMar 5 Mar - 21:50

« Tu crois que je vais te laisser partir, maintenant que tu es là ? » Bonne question, mais il se doutait bien qu'il ne le laisserait pas partir. Dans tous les cas, Daniel n'avait pas l'intention de s'en aller, il avait bien mangé, avait longuement discuté avec le représentant de sa maison, chose qui ne se présentait presque jamais. En vrai la soirée lui avait suffit. Il n'avait finalement plus envie de retourner dans sa chambre pour s'y reposer, le paysage lui plaisait bien. Il était beaucoup plus attractif qu'il l'avait imaginé, les oiseaux y volaient, ils chantaient puis se poser plus loin pour profiter eux aussi du magnifique paysage. Il avait beau détester Akiwa, cette école était juste incroyable, les élèves, il en voyait en tout genre. Il s'était fait des amis, des amis sur qui il pouvait apparemment compter, on lui avait raconté des choses qu'il ne connaissait guère avant d'intégrer la grande école de magie. Il sortirait moins bête, c'était ce que sa sœur lui disait à chaque qu'il commençait à se plaindre de tout. Il voulait devenir quelqu'un, quelqu'un de grand et de plus confient en lui. Quelqu'un comme les gars qu'on voit dans les films et qui n'ont peur de rien. Quelqu'un d'autre, il grandirait et évoluerait, il en avait la conviction. Daniel s'humecta les lèvres, il fixait droit devant lui, il pensait tellement qu'il en avait presque oublié la question du garçon. Il ne prit même pas la peine de lui répondre. Le paysage l'enivrait d'une façon ou d'une autre, il enviait les oiseaux et puis cet animal là-bas.
Il redescendit petit à petit sur Terre, ses propres paroles repassaient dans sa petite tête, il venait tout de même de lui dire non. Pourquoi ? Est-ce qu'il avait l'habitude de refuser quelque chose ? Il était connu pour dire oui et pas aller à l'encontre des désirs des personnes qui venaient lui parler, pourquoi aujourd'hui ? Il s'éclaircit la gorge et puis il soupira, non mais qu'es qu'il racontait ? Voilà qu'il se mettait à s'en vouloir alors qu'il ne faisait rien de mal. Après tout, l'homme à des droits, il peut bien les utiliser s'il n'en a pas envie, hm pas vrai Daniel ? Ne vit-on pas en démocratie ? Il hocha doucement de la tête comme pour se donner raison, mais quel pauvre idiot. De toute façon, il protesterait jusqu'au bout, les photos il n'a jamais aimé ça, alors qu'on le dessine, c'est encore pire cria cette petite voix dans sa tête. Il s'ébouriffa les cheveux, surmené par ses propres pensées. C'est dur d'être plus ou moins seul, on termine vraiment par devenir con. S'il avait besoin d'un modèle, il pouvait le demander à cette gonzesse qui n'arrêtait pas de lui tourner autour, elle avait l'air de l'apprécier. « Jaloux ? » Jaloux ? De quoi justement ? Il n'aimait pas cette fille et encore moins Huang Yue, du moins pas comme on pourrait le penser. Il haussa tout simplement des épaules et cacha son visage en l'abaissant au plus bas. Il ne pouvait tout de même pas lui dire la vérité, il ne ferait que le chambrer. Et puis quoi encore, il devait se retenir pour les autres, victime, victime ! C'est pour ça que les gens te marchent sur les pieds mon garçon, parce que tu te laisses complètement faire. « Je n'aime pas les femmes. » avoua-t-il, son visage de nouveau rivé sur le paysage. Il a toujours préféré les hommes, cela fait aussi partit des choses qu'il n'a jamais oubliés. Comment il le sait ? Parce qu'il ne considère aucun intérêt pour le sexe opposé et puis il avait regardé Eoghan plus qu'un simple ami. « Enfin, je préférerais que tu le gardes pour toi. »

L'autre se lève, Daniel soupir encore une fois. Finalement, il avait envie de rejoindre sa chambre. Il était bien le seul à pouvoir se comprendre, à se soulager. Il ne sait même pas pourquoi il lui avait fait part de cette révélation, à quoi tout cela le mènerait, hein ? Tout le monde finirait par le savoir et on lui marcherait finalement sur les pieds. Le crétin gay de service. Son visage se rapprocha du sien, il eut un mouvement de recule tout en clignant à plusieurs reprises les yeux. « J'ai envie de toi. » Envie de...moi, se disait Daniel, mais de quoi il parle. Il se mettait à s'agiter, son coeur se mettait à battre à la chamade. Et si ses mots venaient de son colocataire, comment aurait-il réagit ? Eoghan qui lui avoue soudainement qu'il a envie de lui. Que lui répondrait-il ? Il ferma brusquement les yeux, son cou rentré dans ses épaules. Il prit enfin ses distances au plus grand bonheur du blond, son coeur s'était comme arrêté, il avait vu sa vie défiler. Mais le cauchemar ne s'arrêta pas là, il revint à la recharge, la liane à présent autour de son cou, il s'approcha dangereusement de lui, encore une fois. Il faisant flipper de plus belle, il pouvait sentir son souffle proche du sien. « Je préfère les traits de ton visage, j'ai pas envie d'avoir la compagnie d'une pauvre fille qui va me gonfler dix ans en parlotte inutile à me raconter des histoires de vernis et de fringues. J'étais sérieux quand je pensais à t'attacher. Réfléchis deux fois avant de me dire non, la prochaine fois je ne t'avertirais pas. » Marre qu'on lui parle de cette façon. « Arrête ! Toi aussi, arrête de me prendre de haut. » Mais c'est qu'il pète un câble le petit, presque incroyable. Finalement t'es pas si muet que ça, t'es plutôt dans le genre grande gueule. Mais c'était une chose qui le mettait hors de lui, les personnes qui le prennent pour un petit mec sans défense. Les personnes qui ne le pense pas capable de répondre et s'étonne lorsqu'il ose contredire. Il reste après tout un homme, quelqu'un avec des sentiments et qui demande un minimum de respect. Lui les respectait, pourquoi il ne recevait rien en retour ! Il le repoussa légèrement au niveau de l'épaule et croisa les bras comme un enfant. Il allait finir par bouder le monde entier à ce train-là. Je déteste vraiment Akiwa. Parce que tu n'as pas l'impression d'avoir ta place parmi eux. Bizarrement, Huang Yue ne lui faisait pas peur, le seul qui arrivait à le faire flipper à en chialer c'était bien Yan – va savoir pourquoi – le reste il arrivait encore à leur tenir tête, même s'il baissait stupidement les yeux sans cesse « Es-tu venu parce que t'avais peur que je t'égorge, ou parce que t'en avais envie ? » La première réponse bien évidemment, pourquoi poser la question alors qu'il connaît très bien la réponse. L'idée de se retrouver sans tête n'était pas plaisante, comment ferait-il pour devenir un grand homme ? Comment ferait-il pour apprendre ses cours ? Mais il ne ferait plus et cette simple idée l'effrayait. Oui, il lui en faut tellement peu mais, c'est Daniel. Le bleu s'humecta les lèvres prêt à répondre. « Je suis peu patient et très capricieux. T'aurais pas envie de me vexer, si ? » Son pied à présent posait entre ses cuisses, son visage attiré de nouveau vers le sien. Qu'es qu'il pouvait l'énerver à prendre cet air supérieur, ça le rendrait vraiment fou. « J'avais peur que tu m'égorges. T'es content ? » Son ton était toujours très calme, toujours très calme, malgré le fait qu'il s'emporte un peu. Il avait ce regard neutre, cette bouche en cul de poule et ce rouge qui tâchait ses jolies joues. On croirait voir un gamin. « C'est bon, tu n'as plus besoin de moi je suppose. Alors laisse-moi tranquille. Je ne suis pas un jouet, compris ? » Il le repoussa encore une fois au niveau des épaules. « Si tu penses pouvoir m'attacher, tu te fourres le doigt dans l'oeil. »
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