Sujet: It's the avalanche that looms above our heads [Feat. Chanel] Jeu 7 Mar - 18:24
It's the avalanche that looms above our heads.
Dans chaque action, que l’Homme entreprenait, il y avait toujours des choix, positifs comme négatifs. Certains faisaient avancer pendant que d’autres faisaient reculer, certains étaient emplis d’espoir, alors que d’autres étaient faits de regrets. Néanmoins, ces choix, c’était à l’individu, seul, de les faire, il était le seul responsable de ses propres choix, c’était à lui de prendre en compte les conséquences de ses fameux choix. Beaucoup osait dire, dans certaines situations, qu’il n’y avait pas de choix, alors qu’il y en avait toujours. C’était l’Homme qui décidait de se lever le matin, c’était l’Homme qui décidait de respirer, c’était l’Homme qui décidait de lever le bras, c’était l’Homme qui décidait de marcher, c’était lui & lui seul qui décidait de tout. Il était le seul maitre de sa propre vie. Certes, faire un choix n’était pas toujours aisé, & régulièrement, l’Homme se trompait dans ses choix, toutefois, il fallait se tromper pour en tirer une leçon & pour ne plus faire la même erreur.
Aujourd’hui, j’aurai dû me méfier de tout, j’aurai dû comprendre les signaux que le « ciel » semblait m’envoyer. Quand j’ai aperçu, ce matin, à travers ma vitre, le ciel brumeux & nuageux, j’ai pressenti que je ne devais absolument pas sortir de ma chambre, par sécurité, que je ne devais pas faire le choix de me lever. Mais têtu comme je l’étais, je n’ai pas voulu écouter mon subconscient & je suis quand même sorti, tel un lion sortant de sa cage, vers un monde inconnu & encore dangereux, bravant les obstacles, la tête droite. Je n’aurai pas dû mais je l’ai rapidement compris. Lorsque je suis arrivé sur le terrain d’entrainement de Quidditch, celui-ci était trempé, impraticable, & boueux. Je détestais me salir, je détestais sentir la boue, le sol, la terre, & par conséquent, cet entrainement allait se faire sans moi, par tous les moyens possibles & inimaginables, même si je savais pertinemment que j’allais devoir subir le même traitement que les autres & donc m’efforcer de ne pas trop me salir. Le sport, en général, ce n’était pas fait pour moi, la sueur, la transpiration, le fait de ne pas sentir le propre pendant des heures & des heures, c’était pour moi, quelque chose d’insupportable. Peut-être que les femmes trouvaient cela plus « virils », peut-être que les hommes pensaient que c’était une qualité de plus, que cela permettait d’exposer leur puissance, mais pour ma part, je pensais autrement & j’avais plutôt une vision négative. Le sport aurait pu être une passion, quelque chose d’agréable pour moi, s’il n’y avait pas cette odeur nauséabonde qui émanait des corps à chaque fin d’exercice, cette sueur dégoulinant des visages. Alors pourquoi faisais-je partie du groupe de Quidditch, pourquoi avais-je pour habitude de courir dès l’aube & dès que le soleil se couchait ? Pour le Quiddtich c’était principalement à cause de ma famille adoptive, quant au fait de courir, c’était parce que j’aimais, malgré moi, le vent sur mon visage, j’aimais avoir le cœur battant à tout rompre, avoir cette impression de vivre, d’être comme les autres, d’être normal. Parce que je n’étais pas « normal ». En tout cas, c’était ce que, souvent, les autres pensaient de moi. « Pourquoi ne pleure-t-il pas ? », « Pourquoi ne ressent-il rien ? », « Pourquoi il ne sourit même pas ? », « Est-ce que cela lui fait quelque chose ? », « Pourquoi son visage est-il si terne, si impassible ? », c’était les questions que j’entendais souvent murmurer derrière moi, mais cela ne me faisait rien, parce que je savais au fond de moi-même ce que je ressentais concrètement, je ne savais juste pas exprimer mes sentiments, mes émotions. J’étais donc normal, sauf aux yeux des autres. Mais là n’était pas le problème, le problème était ce terrain menaçant, sale, qui m’annonçait une suite de mauvais choix, m’invitant à retourner immédiatement à ma chambre.
La suite de la matinée se déroula sans trop de dégâts, malgré une éponge sale, pleine de craie, lancée par un de mes professeurs pour tenter de me réanimer & pour m’inciter à suivre son cours qui était, avouons-le, soporifique. A cause de lui, j’avais quelques mèches blanches, remplies de craies & malgré plusieurs coups de jet d’eau sur celles-ci, il en restait toujours une petite quantité, à croire qu’il avait lancé un sort dessus pour je ne puisse pas enlever le reste & pour garder une trace de son réveil toute la journée. Si je n’avais pas été en cours & s’il n’avait pas été mon professeur, je lui aurai, bien volontiers, lancé un très mauvais sort que j’avais en réserve. Mais j’étais assez conscient des conséquences d’un tel sort pour ne pas faire un acte irréparable. J’étais incontestablement dans la maison des soi-disant « méchants », des personnes à éviter à tout prix, mais j’avais quand même une conscience & assez de jugeote pour ne pas me lancer dans une aventure risquée. S’attaquer à un professeur par un sort de magie noire, c’était un séjour assuré dans une des prisons les mieux gardées du monde des sorciers, la prison d’Azkaban. Je n’avais, personnellement, pas envie d’y jeter un coup d’œil, même petit. Bref, cela avait juste été le deuxième acte troublant de la journée, mais rien de bien alarmant, ou alors j’avais perdu la vue. De toute manière, je devais rejoindre mon actuelle petite amie à midi. Je n’étais pas souvent avec elle, voire très rarement, mais j’avais quand même besoin de la retrouver, de temps en temps. Elle avait certes une trop grande emprise sur moi, sur ma vie, d’une manière indirecte & peu commune, elle pouvait certes être particulièrement dangereuse pour moi, mais quelque part, c’était ce qui faisait que je restais à ses côtés. Il y avait une forme d’attraction, de défi, d’ambiguïté. J’aimais être avec elle, comme je détestais cette idée. Je redoutais comme appréhendais chaque rencontre. C’était une étrange relation, mais une relation qui me permettait d’avoir une perte totale du contrôle de ma propre vie, qui la rendait si excitante & si terrifiante.
Adossé au mur, j’attendis patiemment que Chanel arrive. J’étais nerveux, pour ne pas changer, non pas comme les garçons amoureux de leur copine, mais pour une toute autre raison.
made by pandora.
Delacroix Chanel
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Sujet: Re: It's the avalanche that looms above our heads [Feat. Chanel] Lun 11 Mar - 6:34
C'était un jours comme les autres, du moins, dans la vie de la jeune femme. Qu'est-ce qu'une journée normal en fait ? Se lever le matin et entendre le chant des oiseaux comme dans un compte de fée, enfiler sa robe de chambre et débuter la journée dans une mélodie ensorcelante avec un bon déjeuner riche en vitamine ? Sans doute ... lorsqu'on s'appelle blanche-neige. Et c'est pour cette raison exacte que la jeune Chanel se leva de très mauvaise humeur. Posant son pied contre le sol gelé de sa chambre, son regard se posa directement sur le miroir face à son lit. Avec son maquillage coulé sur ces joues et ces cheveux dans tous les sens, on aurait pratiquement pu croire que c'était l'apocalypse des morts-vivants. Elle soupira de frustration et sortit du lit avec une humeur massacrante. Ceux qui croiseraient sa route devraient - et avec raison - garder les yeux bien bas s'ils ne voulaient pas découvrir le diable en personne. C'était pratiquement la même routine chaque matin, elle passait les deux premières heures sans dire un traître mot et puis soudainement, lorsque personne ne s'y attendait, elle reprenait vie. Son père lui disait souvent que c'était ça avoir du caractère. Sa mère disait que c'était être impolie ...
Quoi qu'il en soit, la petite licorne déambula jusqu'à son premier cours et ne prêta aucune attention à son professeur, griffonnant de petit coeur dans son cahier, la mine boudeuse. Le temps passait si lentement et elle était dotée d'une impatience presque maladive. Chaque seconde lui paraissait interminable et les paroles qui résonnaient dans la pièce semblaient l’engloutir dans une spirale incontrôlable. Ennuie. Peut-être était-elle simplement trop jeune et immature pour savoir que chaque chose avait son temps et qu'il fallait profiter de chaque instant pour comprendre et apprendre de chose nouvelle. Si elle ne passait pas le plus clair de ses vacances à recevoir des leçons de bonne conduites, peut-être aurait-elle plus envie d'écouter en classe. Mais ce n'était pas envisageable lorsque l'on faisait partit de la famille Lee. La classe prit fin et la jeune femme aborda un sourire incroyable, fermant ses livres avec forces, fourrant le tout dans son petit sac louis vuiton, se frayant un chemin parmi les jeune de sa classe. Elle devait retrouver son petit copain dans les minutes qui suivaient et si celui-ci ne lui portait pas un amour véritable, il en était autre pour la petite sorcière. Son premier amoureux. Il suscitait certes beaucoup de questionnement et semblait associable pour le reste de l'école, mais Chanel le voyait littéralement comme un dieu. Courant dans les corridors, la jeune femme freina brusquement, tentant de maîtriser son souffle et réajustant sa jupe pour paraître à son meilleurs. La course jusqu'au 4ième étages avait été éprouvante mais il n'était pas question que le plus vieux le sache. Soit pour sa fierté ou simplement pour ne pas trop sembler pathétique. Ils ne se voyaient pas très souvent effectivement, comme si ironiquement ils étaient une sorte de criptonyte un pour l'autre. L'un fuyant des réponses et l'autre des ressentiments beaucoup trop fort pour son mental. Elle ne baissait toute fois pas les bras et faisait de grand effort pour rester souriante et attentive envers le garçon.
Elle s'approcha doucement de Jung Won, la tête légèrement penché vers la droite, mordillant sa lèvre inférieur. Elle tentait désespérément de calmer les centaines de petits papillons qui virevoltaient dans son estomac. Adossé contre le mur, il semblait bien calme et légèrement ... poussiéreux. Silencieusement, elle leva sa main en direction d'une mèche de ces cheveux, beaucoup plus blanche que les autres. Elle claqua le bout de sa langue contre son palais par frustration, la craie ne voulant pas s’effacer de ces cheveux. « vous dormiez en classe monsieur Oh ? » lui disait-elle sur un ton rieur. Elle laissa retomber sa main contre sa cuisse, hésitant un instant. La proximité la rendait toujours nauséeuse, il semblait peut-être calme mais c'était une tempête d'émotion qui le grugeait de l’intérieur. Elle savait parfaitement que les contacts physique amplifiait mais ... elle était jeune et amoureuse. Elle soupira brusquement et s'élança quand même, entourant ses bras autours de son cou pour se coller contre lui, sur la pointe des pieds et les yeux clos. Chaque fois c'était intense, contradictoire. Elle était à la fois heureuse d'être dans ces bras et en même temps ébranlée par des sentiment qui n'étaient pas les siens. Mais elle s'accrochait, comme à une bouée en pleine mers qui tentait de l'avaler. Il suffisait de bien savoir nager. C'était pénible mais elle avait jusqu'à maintenant fait beaucoup de progrès et savait comment gérer ce genre de situation. Elle cambra légèrement le dos et l'observa un instant, bien sérieuse, effleurant du bout des doigts sa mâchoire. Tout ce qu'il extériorisait lui semblait négatif. Pas comme s'il avait vécue une journée apocalyptique mais certainement pas un moment paradisiaque. Elle entre-ouvrit les lèves, cherchant son souffle pour parler d'une voix douce. « Même la plus sombre des journée possède un soleil. Ta tête ... elle est pleine à craquer, ce n'est pas saint. »
Elle fronça les sourcils légèrement comme pour lui indiquer qu'elle savait. Elle ne comprenait pas, elle n'avait pas de détail, mais elle ressentait très fortement les émotions refoulées du plus vieux. Chose qui semblait chaque fois l'éloigner d'elle lorsqu'elle parlait de son don. Peut-être n'aimait-il pas cette parcelle de son être. Seulement elle en était fière et ne le cacherait au grand jamais. Même pour un homme. Elle inspira longuement, laissant ses muscles se décontracter un instant avant de sourire légèrement. « Je suis contente de te voir tu sais ... »
It's the avalanche that looms above our heads [Feat. Chanel]
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