♣ akiwa ; the next generation.
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 ' I want to hide the truth I want to shelter you.

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Zheng Yan
Zheng Yan
« don't talk to strangers; »

pseudo : mayu.
récits : 51
avatar : wu yi fan / kris (exom).
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mood : leave me alone, bitch.
song of the moment : my heart may be missing but my hands will make up for it.
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i'm right here : c'est mon histoire mais tu peux entrer dans ma vie si tu veux. huang yue me prend la tête. daniel m'empêche de dormir. feng ge m'a démasqué.
spellbook :

' I want to hide the truth I want to shelter you. 5v46re
capitaine et gardien de l'équipe de quidditich muneo; grand blond hautain et peu souriant; en septième année; rat de bibliothèque; homosexuel refoulé; maître d'un beau spitz finlandais répondant au nom de mozart.


' I want to hide the truth I want to shelter you. _
MessageSujet: ' I want to hide the truth I want to shelter you.   ' I want to hide the truth I want to shelter you. EmptyMar 5 Mar - 20:31


Don't get too close
It's dark inside
It's where my demons hide
Qu’est-ce que l’amitié ? Yan se posait souvent la question. Peut être parce qu’il n’en avait pas réellement - ou pas beaucoup en tout cas - et puis surtout, il ne trouvait pas l’intérêt de s’entourer d’une foule de gens. Il se suffisait à lui-même. Pas vraiment bavard, il ne ressentait jamais le besoin de se confier et ne connaissant pas la définition du mot ‘amusement’, il ne se cherchait pas de compagnon pour jouer. Il savait, bien sur, être poli au minimum et assez aimable pour se faire apprécier. Mais c’était là le minimum justement, il n’était pas capable de plus et il ne faisait jamais le moindre effort pour s’améliorer. Il ne voyait pas en quoi cela lui servirait. Sans doute que le nœud du problème se trouvait ici. Il désirait trouver une utilité à tout, même à des personnes. Il ne comprenait pas le concept en vérité. Le fond de la chose. Vous savez les sentiments. Le fait qu’on puisse tenir à lui. On ne l’avait jamais aimé, il n’avait jamais aimé. L’amour lui échappait, alors l’amitié aussi. Son cœur n’avait jamais eu ses palpitations, celles qui vous rendent heureux et qui vous font sentir léger. Ce petit bonheur, cette complicité, ce réconfort, tant de choses dont il n’avait pas conscience. Il ne connaissait que la solitude, et il avait appris à l’apprécier qu’elle soit douloureuse ou non. C’était son amie à lui, sa seule véritable jusqu’à présent et il ne semblait pas en vouloir d’autres. Même si depuis quelques temps, de rares privilégiés se faisaient peu à peu une place dans sa vie. Il les considérait comme des amis parce qu’il s’entendait bien avec eux, parce que parfois il riait ou s’amusait. Néanmoins, il ne leur parlait pas, il ne leur racontait pas son histoire et encore moins tout ce qu’il pouvait bien avoir sur le cœur. Il gardait son secret bien caché, encore plus devant eux car il les sentait plus proches que les autres et donc plus à même de découvrir eux-mêmes la vérité. Du coup, avec cette distance et ses craintes, il lui arrivait souvent d’être un peu maladroit, voir même carrément maladroit, à la limite du blessant pour l’autre. Bien évidemment, cela n’avait rien d’intentionnel et n’avait pas dans l’optique de leur faire du mal. Il était juste comme ça. Et malheureusement, il ne savait pas comment faire pour s’améliorer car être un mauvais ami lorsqu’on veut être bon en tout, ça craignait un peu. Il préférait être à la hauteur, mais à croire qu’on ne peut pas être parfait.
Ainsi, en cette nuit un peu froid et humide - de celles qui annoncent le printemps -, personne, je dis bien personne, ne saurait dire où se trouvait Yan. Pas même ce cher Feng - avec qui il passait pourtant le plus clair de son temps ces derniers mois -. Pourquoi ? Parce qu’il s’agissait d’une de ses escapades nocturnes secrètes qui n’avaient pour unique raison d’exister que la satisfaction de ses pulsions. Le chanceux, ou la victime, du jour était un yongwang. Un sacré risque. Il aurait pu croiser Feng n’importe quand, mais il n’avait pas eu la patience de chercher plus loin et ne désirant pas passer des heures à fouiller dans son répertoire pour obtenir un autre rendez-vous, il l’avait suivi jusqu’à sa chambre sans broncher et les mains dans les poches avec son habituel air pédant. Ils y ont fait ce qu’ils avaient à faire. Cette fois-ci, c’était moyen, pas de chance. Mais voilà un moment qu’ils le décevaient tous, et il serait bien incapable d’expliquer pourquoi. D’ailleurs il n’avait pas à le faire puisque de toute façon, il n’en parlait et n’en parlerait à personne. Comme à chaque fois, Yan repoussa son amant dès que ce fut possible. Ce dernier avait cherché à avoir un dernier baiser, mais Yan avait tourné la tête avant de se lever en le bousculant légèrement. Il se rhabille en deux temps trois mouvements, et la seconde suivante il sortait de la chambre. Pas vraiment satisfait, mais au moins rassasié et assez déçu pour ne pas remettre ça dans la semaine mais surtout plus jamais avec ce mec. Tout en douceur, dans un geste extrêmement délicat, il ferma la porte pour faire le moins de bruit possible. Il ne fallait surtout pas qu’il se fasse remarquer, pas maintenant, ce serait trop bête. En plus avec la chemise déboutonnée, les cheveux en bataille, et les joues encore rouges, non, ça ne serait vraiment pas cool. Oui, vraiment pas cool, n’est-ce pas ? Mais le destin n’est pas toujours clément avec ses pions.

Malheureusement, quand il se retourna, il eut la joie d’avoir la plus grand peur de sa vie. Il frôla presque la crise cardiaque. Alors il porta sa main à sa bouche pour qu’aucun son n’en sorte, l’autre sur son cœur comme pour s’assurer qu’il n’avait pas disparu et finalement ferma fort les yeux. Quelle merde. Ce qu’il avait vu - ou plutôt qui - ? Hé bien, la dernière personne qu’il aurait aimé croiser à cet instant. Feng, droit comme un piqué, à même trois mètres de lui. Il se maudissait. Il avait tant hésité à appeler un autre con que ce foutu yongwang, pourquoi ne l’avait-il pas fait ? N’est-ce pas dingue comme nos choix ont de l’influence sur le déroulement des choses ? Yan regrettait déjà et rassemblait autant d’excuses possibles pour se sortir de ce pétrin. Pour être honnête, il n’était pas sur d’y arriver.
Il rouvrit les yeux, fronça les sourcils, et planta son regard dans celui de son ami. Surtout, ne pas donner l’impression qu’il avait quelque chose à cacher, sinon, ça allait mal commencer. « Putain tu m’as fait peur ! » Chuchota-t-il en prenant un ton plus qu’énervé. Il fallait qu’il fasse semblant. Heureusement, il était doué pour ça. Il ne devait pas avoir conscience de son image actuelle. Rien de plus suspect. Un muneo à cette heure ci chez les yongwangs ? Et qui plus est dans la chambre d’un mec quelconque ? Il ne rendait pas visite à Feng, son seul ami de cette maison, non pas du tout. Il sortait d’une chambre tout autre que la sienne. Il ne pouvait même pas prétendre qu’il le cherchait. Même s’il n’avait pas l’air si angoissé que ça, à l’intérieur tout se passait très vite. Les battements de son cœur s’étaient accélérés, les idées se bousculaient, et oui, il était paniqué. Plus que cela même. Il redoutait d’avoir à dire la vérité car il ne voulait pas que Feng la connaisse. Déjà parce qu’il ne souhaitait pas prendre le risque que ça s’ébruite - c’était déjà assez dangereux ses petites escapades là – mais en plus il tenait beaucoup à Feng et ne voulait pas détruire l’image que ce dernier avait de lui. « J’allais retourner à mon dortoir. Je rendais un livre que j’avais emprunté à .. peu importe à qui. » Il ne connaissait même pas son nom. Son invention ne tenait guère debout. Déjà parce qu’il n’oubliait jamais ses livres, en digne muneo, et ensuite il se grillait tout seul en n’étant même pas capable de retrouver le nom du garçon. Être dans la merde jusqu’au cou, c’est comme ça qu’on dit.
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Li Feng Ge
Li Feng Ge
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Claw


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MessageSujet: Re: ' I want to hide the truth I want to shelter you.   ' I want to hide the truth I want to shelter you. EmptyMar 5 Mar - 21:49

"A word from you and my heart would sink."

Aujourd’hui n’était décidément pas une bonne journée pour Feng. Bien sûr on a tous des hauts et des bas mais aujourd’hui, vraiment, mieux valait ne pas se frotter au jeune chinois parce que Merlin seul savait qu’il aurait été capable de vous faire tomber le ciel sur la tête ! Il s’était réveillé en retard et avait par conséquent raté la moitié de son cours de potions, ce qui lui avait valu non seulement un commentaire de l’enseignant mais aussi une bonne humiliation devant chacun de ses amis et camarades et franchement, il détestait ça, voir tous ces sourires mesquins se moquer de lui alors qu’ils arrivaient tous au moins une fois en retard dans l’année et puis ça n’était pas de sa faute s’il avait mal dormi ! Claw était malade et n’avait cessé de geindre toute la nuit, il n’avait pas trouvé une seule potion pour le soigner ou apaiser son coup de froid. Ensuite, lors du déjeuner, il avait forcément du se renverser la moitié de son jus de citrouille sur le pantalon, ce qui avait beaucoup amusé la moitié de sa table sauf lui. Et forcément comme il s’était énervé de les voir tous tellement amusé de cet embarras dans lequel il se mettait sans l’aide de personne, sa baguette avait encore fait n’importe quoi et il avait fini par envoyer un sortilège de jambencoton sur un geobuk de première année. Bon… Oui ça c’était marrant mais il ne l’avait pas fait exprès, qui sait ce qui aurait pu arriver de pire ? Bref passons, il s’était rendu en botanique tranquillement pour manquer de se faire avaler la main par une des créatures à épines et avait passé l’heure à jurer et pester contre la plante devant un professeur agacé. Finalement, il s’était dit que sa soirée serait plus tranquille, il irait chercher Yan et ça serait clairement plus facile de se détendre une fois aux côtés du blond. Pas que le capitaine de l’équipe de quidditch muneo soit particulièrement apaisant mais disons que lorsqu’il était dans les parages, Feng Ge oubliait un peu le reste du monde et même s’il se sentait souvent ridicule devant le plus grand, il aimait le fait que celui-ci ne se lasse pas de lui comme de la moitié de l’académie.

Seulement voilà, ce jour n’avait pas décidé de lui faire de cadeaux, il avait cherché partout, sur le terrain de quidditch, chez les muneo (où il s’était fait remballer plusieurs fois avant que quelqu’un accepte d’aller voir si le blond était là pour lui), à la grande salle, à la bibliothèque, et il avait même fait le tour du parc. On ne pouvait pas dire que le jeune homme ne s’était pas démené à vrai dire mais bon, lorsque le destin vous en veut, il vous en veut jusqu’au bout. Alors le jeune homme avait opté pour l’infirmerie. Il y demanda un remède pour son renard malade et légèrement casse pieds et était remonté dans sa chambre avec ledit remède, aidant le petit être à l’avaler. Il regarda ensuite vite fait autour. Kyle n’était pas rentré. Il n’y avait donc rien à faire dans ce fichu manoir ? Il souffla un long moment et attrapa ses affaires pour aller se doucher, repensant à l’affaire Yan. Etrange tout de même que le jeune homme se soit évanoui dans la nature, d’habitude il arrivait toujours à mettre la main dessus. Il ferma sa porte et remarqua quelqu’un fermer celle juste en face. Tiens… Un nouveau Yongwang ? Il n’avait pas souvenir d’avoir déjà croisé cette silhouette ici. Pourtant, elle lui semblait étrangement familière, il pouvait même la nommer c’était celle de… Yan ?! Il s’arrêta alors, surpris, se demandant ce que le blond pouvait faire à fermer si doucement cette porte. Il haussa un sourcil et son aîné se retourna. Il sentit son cœur faire un bond jusque dans sa gorge à la vue que son ami lui offrit soudain. Débraillé, les cheveux emmêlés, les joues rosies et beau comme un dieu, Zheng Yan lui donnait là les palpitations les plus rapides de toute sa vie (excepté peut être lorsqu’il le regardait jouer au quidditch depuis les tribunes). « Putain tu m’as fait peur ! » Euh…pardon ? Il était dans son dortoir là en fait. Et il ne se baladait pas dans un état qui criait au viol lui au moins. Il lui fallut un moment pour se mordre la lèvre, baissant doucement le regard. « Ne t’énerve pas ! Je suis dans mon dortoir, moi je te signale. » Il l’avait dit à mi-voix, vexé d’être grondé mais penaud devant un tel excès sans raison de la part du muneo.

Il le regarda de nouveau, laissant enfin à son cerveau le soin de mettre les pièces en place. Il ne voulait pas du tout croire ce qui en résulta d’ailleurs, lorsque celui-ci scanda : Ce qu’il vient de se passer dans cette chambre a tout d’une partie de jambes en l’air. Oups… Ce bruit c’était le bruit de son cœur qui venait de s’écraser, non ? « J’allais retourner à mon dortoir. Je rendais un livre que j’avais emprunté à .. peu importe à qui. » Ah… Et ce bruit là c’était celui du pied de Yan qui venait de piétiner les morceaux. Il déglutit. Il ne pouvait pas avoir fait… ça et lui mentir juste là pour se couvrir. Il sentit soudain une sorte de rancœur profonde l’envahir. Il regarda le jeune chinois avec un air blessé un moment, serrant les dents pour s’empêcher de laisser déferler le flot de reproches qui cherchait désespérément à être formulé. Il ne comprenait pas ce qui poussait Yan à lui mentir mais clairement, il n’aimait pas ça. De plus… Yan n’était-il pas censé être hétéro ? N’était-ce pas la raison principale pour laquelle il ne disait ou ne tentait jamais rien ? « Ah oui ? Et vous avez soudain décidé de tenir un mini… Match de quidditch dans la chambre de… Peu importe qui ? » Il justifia ses dires en tirant un peu sur son col mal boutonné, résistant à l’envie de tirer trop fort. Bien sûr il avait souvent eu envie de trouver Yan dans cet état mais… Pas à cause d’un autre ça c’était sûr… Et encore moins un homme ! Une fille aurait été endurable pour le plus jeune puisque c’était ce qui l’avait toujours retenu de lui sauter dessus. Il souffla pour reprendre contenance. « Si tu voulais me mentir tu aurais du t’ajuster avant de sortir de là… On dirait que tu viens… Eh bien… Voilà. » Il s’écarta ensuite du chemin et lui indiqua sa chambre, comme une invitation à s’expliquer ou, au pire, trouver un mensonge qui puisse être un minimum plus convainquant que la soupe de mots sans intérêt qu’il venait de lui servir.
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Zheng Yan
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MessageSujet: Re: ' I want to hide the truth I want to shelter you.   ' I want to hide the truth I want to shelter you. EmptyVen 8 Mar - 11:04

Parfois les choses ne se passent pas comme elles le devraient, ou comme on l’avait prévu tout du moins. Il arrive qu’une force étrangère, celle qui nous échappe et que l’on appelle destin, se mêle à nos plans. Ainsi ce qui était simple ne l’est plus, ce qui devait bien se passer se passe mal, très mal. Peu importe les précautions prises, on n’y échappe pas. Il n’y avait pas plus méticuleux que Yan. Il calculait tout, préparait tout, et ne laissait rien au hasard. Il faisait de son mieux pour que rien ne lui échappe et que tout soit sous contrôle. Sans doute était-ce pour ces raisons qu’il faisait un si bon capitaine de quidditch mais aussi, cela lui permettait de ne pas se retrouver dans le pétrin, de l’éviter dirons-nous. De la même manière, s’il lui arrivait de trébucher, il n’avait en général aucun mal à se relever et à se sortir du gouffre, quelle que soit sa taille. Cependant, comme tout être humain, il pouvait faire des erreurs. Quand on fait une opération, il suffit bien souvent d’une virgule, d’un oubli, pour que le résultat soit faux. Ce soir là, il faut croire qu’il avait oublié une virgule. En ne prenant pas les mesures appropriées, il se retrouvait face à ce qui l’effrayait le plus. Non pas que Feng soit quelqu’un de terrifiant, pas du tout d’ailleurs, Yan le trouvait adorable - parce que ça lui arrivait tout de même de temps en temps de trouver quelqu’un adorable et de l’apprécier à sa juste valeur - . Juste qu’il ne voulait pas être découvert, qu’il ne voulait pas que ça se sache, et pour être honnête, il désirait encore moins le dire à quelqu’un d’aussi proche que lui. Bizarrement, il préférait qu’un inconnu l’apprenne. Allez comprendre. Ce n’était pas par peur d’être jugé, même si il y avait bien évidemment de ça, mais aussi parce qu’il n’avait pas envie d’entailler cette image d’homme fort et viril qu’il tenait à garder même en face de ses intimes. Ridicule pas vrai ? Mais il avait été élevé ainsi, on lui avait toujours dit que ce que les autres voyaient était important, qu’il fallait faire bonne figure coûte que coûte. Et là, alors qu’il se sentait tomber dans un puits sans fond, il cherchait une corde, ou quelque chose d’autre à quoi se raccrocher. Car quelque chose lui disait qu’il n’allait pas s’en sortir facilement. Déjà, s’il ne s’était pas tout de suite mis sur la défensive, cela aurait paru moins suspect. Là, à voir son ami baisser les yeux, il se doutait que ça n’allait pas se passer comme prévu. « Ne t’énerve pas ! Je suis dans mon dortoir, moi je te signale. » Il lui fallait une bonne excuse pour justifier sa présence ici, car Feng avait raison. Si ce n’était pas pour le voir lui, il n’avait normalement pas à mettre les pieds dans le manoir des yongwangs. Allez Yan, réfléchis.
Malheureusement, il n’accorda pas assez de temps à sa réflexion et sortit la première excuse qu’il trouva. Elle était ridicule. Il était ridicule. C’était presque prendre Feng pour un idiot que de vouloir lui faire croire ça. En plus, sa tenue n’arrangeait rien du tout. Les premiers boutons de sa chemise étaient encore ouverts, ses cheveux dont il ne dépassait habituellement aucune mèche ne ressemblaient plus à rien, ses pommettes étaient toutes rouges lui qui ne rougissait jamais, mais surtout, il remarqua sa braguette ouverte qu’il referma d’un geste aussi précis que rapide en espérant que Feng n’avait rien vu. Il avait parfaitement conscience de ce que cela pouvait envoyer comme message au cerveau de son ami, et il savait très bien de quoi tout ça avait l’air. C’est pourquoi, plus que jamais, il paniquait, sentant son cœur battre à tout rompre. « Ah oui ? Et vous avez soudain décidé de tenir un mini… Match de quidditch dans la chambre de… Peu importe qui ? » Yan toussota, claqua sa langue sur son palais, passa sa main dans ses cheveux, bref, il enchaina tous les tics qu’il avait lorsqu’il était nerveux. Pour une fois, son masque d’impassibilité n’était pas là et en plus il ne parvenait pas à le revêtir. Tout se lisait sur son visage. Sa confusion, sa gêne, sa panique. S’il n’y avait pas cette porte derrière lui, il se serait reculé, se sentant grandement menacé. Comment rattraper ça ? « Nous nous sommes .. divertis. » Autant tenter le tout pour le tout, il était trop tard de toute façon, Feng devait déjà avoir son idée très claire sur ce qu’il s’était passé dans cette chambre. « Pas de quoi en faire une histoire. » De toute façon Yan, si cela ne tenait qu’à toi, il n’y aurait rien à dire et tu serais déjà loin. En fait, si c’était quelqu’un d’autre que Feng, tu n’en aurais strictement rien à faire. Mais puisqu’il s’agissait de son ami, il ressentait le besoin de se justifier.

Yan était ce que l’on appelle un bon menteur, un hypocrite même. Cela allait avec ce sentiment de supériorité qu’il avait et montrait sans s’en soucier. En temps normal, il n’aurait eu aucune difficulté à faire avaler n’importe quoi à une personne. Mais voilà, Feng n’était pas n’importe qui pour lui et de ce fait, il n’arrivait pas à lui mentir. Pourquoi ? Il ne pourrait pas vous expliquer. Disons simplement qu’il tenait trop à lui pour être malhonnête. Lui cacher quelque chose, passe encore, mais lui mentir était véritablement une tâche compliquée. Et à en juger par son expression, il n’avait pas réussis à le convaincre, pas du tout. « Si tu voulais me mentir tu aurais du t’ajuster avant de sortir de là… On dirait que tu viens… Eh bien… Voilà. » Yan se mordit la lèvre, peut être un peu fort car il se fit mal, et aussitôt il revint sur terre. Il le regarda, d’abord sans comprendre son invitation, puis lorsque ça atteignit son cerveau, s’indigna. Il fronça même les sourcils. « Je ne vois pas où tu veux en venir. » Commença-t-il alors qu’il reboutonnait sa chemise, les yeux baissés, sans vraiment oser regarder Feng dans les yeux pour lui dire ça. « Tu te montes la tête. » Il soupira pour rajouter à son jeu d’acteur combien il trouvait absurde ce que Feng était en train d’insinuer à son propos. Lui ? Homosexuel ? Non mais voyons, vous l’avez bien regardé ? C’est un homme, un vrai, pas une de ces tapettes. « Il ne me semble pas appartenir à ce cercle fermé de pervers. Ce n’est pas vraiment ma tasse de thé mais si c’est la tienne, tant mieux. Ne prends juste pas tes fantasmes pour la réalité. » Il haussa les épaules, tira sur ses vêtements pour les ajuster, et releva la tête.
Yan, sous le stress et la pression, avait renfilé son grand masque et son beau costume. Son visage ne laissait plus rien paraître. Il avait son regard froid, celui qu’il n’avait pourtant jamais en présence de Feng. Le visage fermé, la tête haute. Il était tout bonnement à gifler. Sa gouvernante lui en aurait mis une bonne en tout cas, car elle aussi, même si elle le traitait en petit prince, détestait son comportement de roi tyrannique. « Je crois que nous n’avons plus rien à nous dire, alors maintenant si tu le veux bien, je vais rejoindre ma maison et aller me coucher. » Il s’arrêta, lui lança un petit sourire dégueulasse et terriblement faux, avant de lui tapoter sur l’épaule. « Enervé bien sur par tes suppositions naïves et idiotes. » Il reprenait juste le contrôle du mieux qu'il pouvait.
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Li Feng Ge
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MessageSujet: Re: ' I want to hide the truth I want to shelter you.   ' I want to hide the truth I want to shelter you. EmptySam 9 Mar - 12:34

Quand la réalité vous tombe dessus, vous n’avez simplement pas la moindre chance d’y échapper. Ici, pour notre jeune yongwang, c’était le cas. Oh bien sûr, celui des deux qui se retrouvait coincé était Yan mais ici, le cœur du jeune jaune s’était resserré dans sa poitrine aussi efficacement que si un étau s’y était mis avec le plus grand vice du monde : la jalousie. Il la sentait grandir en lui, son dragon endormi qui soufflait dans sa poitrine. Il regardait Yan lui mentir avec un tel brio que ça lui clouait simplement le bec. Il allait devoir faire preuve d’imagination s’il voulait voir l’aîné cracher la vérité et Dieu sait comme il le souhaitait. Enfin bien sûr il savait déjà la vérité mais l’entendre sortir des lèvres de Yan serait pour lui bien plus satisfaisant puisque le jeune homme lui prouverait de cette façon qu’il lui faisait confiance ! Et ça il était vrai qu’aux yeux du plus jeune c’était important… Yan donnait bien trop peu son accord à d’autres pour s’immiscer dans sa vie et Feng voulait être de ceux-là. Il voulait que Yan se confie à lui-même s’il devait en souffrir. « Nous nous sommes .. divertis. Pas de quoi en faire une histoire. » Il sentit le dragon s’élancer et donner un large coup de griffes à son cœur tant et si bien que son souffle se bloqua dans sa gorge. Il endura cependant la douleur comme si tout allait bien, faisant de son mieux pour se reprendre, se redressant même un peu dans le procédé, exhalant un souffle léger, coupé et douloureux, ne le regardant dès lors plus. Jusqu’où Yan pensait-il pouvoir écraser son cœur ? Il tacha de calmer ce monstre de jalousie en lui, oubliant l’idée que oui, Yan avouait à demi qu’un homme – un autre homme que lui-même – avait eu le droit de le toucher, de lui appartenir et de s’unir à lui. Si ce mec le pouvait pourquoi pas lui ? Qu’avait-il de mal ? Il n’était pas assez beau ? Il se forçait à ne rien dire, à rester tranquille, à ne pas montrer que lui aussi pouvait souffrir de ce genre de choses. « Je ne vois pas où tu veux en venir. Tu te montes la tête. » Il fut surpris par ces mots dits d’un air si détaché alors que le rouge se dissipait des joues du muneo. Il se sentait complètement trahi, comme un jouet donc le jeune blond aurait eu assez et voudrait se débarrasser en le brisant. Il rit douloureusement, ses yeux ne riant pas du tout, eux. « Je me monte la tête ? Tu t’es juste regardé avant de sortir. Même moi tu ne peux pas me faire croire que vous avez joué aux échecs sorciers ou je sais pas quoi ! » Il se mordit la lèvre pour retenir le flot de peine, de reproches, de douleur qui manquait de se déverser enfin hors de lui, souffrant d’un trop plein de tout. Il avait l’habitude du Yan cassant et parfois, il se trouvait blessé mais cette fois c’était celle de trop. Feng Ge n’avait jamais été assez fort pour endurer cela, il l’avait su dès que son cœur avait décidé, en bon masochiste, d’aller s’éprendre du grand capitaine.

« Il ne me semble pas appartenir à ce cercle fermé de pervers. Ce n’est pas vraiment ma tasse de thé mais si c’est la tienne, tant mieux. Ne prends juste pas tes fantasmes pour la réalité. » Il prit ces mots comme une gifle. Il serra les dents et regarda légèrement vers lui, encore incrédule. « Qu..Quoi ? » Il avait envie de croire à une blague, de rire aux éclats avec lui parce qu’il était sûr que le muneo plaisantait bien sûr. D’où viendrait une telle haine dirigée spécialement contre lui mais devant la façade froide de son interlocuteur il dut se rendre à l’évidence. Non, il ne blaguait pas. Il se mordit alors la lèvre violemment, retenant chaque larme de se montrer au coin de ses yeux. « Ah oui ? Mes fantasmes ? Je ne sors pas de la chambre de n’importe quel gars moi je te signale ? C’est quoi ton problème Yan ? » Il serrait les dents pour que sa gorge ne se noue pas, priant que ses mots ne se bloquent pas dans sa gorge. Oui il était en colère, oui il aurait préféré que ce sentiment prévalue sur le reste mais oui, il était désespérément amoureux de l’autre et tous ces mots étaient plutôt comme une plaie en plus dans son cœur, il ne pouvait pas empêcher la douleur d’inonder chaque parcelle de son être. « Je crois que nous n’avons plus rien à nous dire, alors maintenant si tu le veux bien, je vais rejoindre ma maison et aller me coucher. Enervé bien sur par tes suppositions naïves et idiotes. » Il le regarda, tombant des nues, ne sachant pas du tout comment réagir à cela. Il sortit sa baguette vivement et la brandit vers la porte de sortie du dortoir masculin, lançant un sort de collaporta afin que le muneo ne s’échappe pas même s’il se doutait que le blond n’aurait pas le moindre mal à déjouer le sortilège si l’envie se faisait trop forte. Il se retint de crier les mots qui suivirent, se contentant de les dires si bas, si menaçants et tremblants à la fois que chaque émotion transparaissait : douleur, colère, incompréhension. « Zheng Yan, tu vas me faire le plaisir d’arrêter de penser que tout le monde te veut dans son lit en particulier moi et ramener ton cul dans ma chambre afin que l’on puisse avoir une discussion censée d’être humain à être humain ! » Il espérait être crédible malgré la difficulté évidente qu’il avait à ne pas se mettre à pleurer comme un gosse. Oui, il avait toujours été un peu trop sensible. Il ne comprenait plus rien à ce qui se passait ici, le monde tournait autour de lui, il sentait que s’il n’évacuait pas ce trop-plein de sentiments, il allait exploser, il sentait également, plus féroce que jamais, le dragon de sa jalousie rugir en lui, griffer son cœur avec tant de force qu’il se voyait presque chanceler. « Je n’accepterai pas que tu m’insultes parce que je ne suis pas comme toi, Yan ! Ou simplement parce que j’essaie de comprendre qui tu es ! J’en ai marre que tu me mentes et j’en ai marre que tu me caches tellement de choses. Je..Je sais que je suis idiot et que je suis prompt à tout croire mais… Parfois ce que tu me dis pourrait me casser en deux tellement ça fait mal ! » Il fit un geste brusque et soudain, les lumières du hall s’éteignirent, la baguette de Feng lâchant un éclair qui le surpris lui-même tellement qu’il la lâcha sur le coup, sursautant, regardant brièvement le bout de boit avant de souffler de soulagement, sachant que sa baguette était venue à son secours comme trop de fois auparavant en répondant à son besoin d’évacuer. Il regarda alors vers Yan, ramassa sa baguette et la pointa vers sa chambre pour lui indiquer d’entrer, ne riant plus du tout, profitant de l’obscurité pour essuyer la larme qui lui avait échapper après le coup d’éclat de sa baguette.
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Zheng Yan
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MessageSujet: Re: ' I want to hide the truth I want to shelter you.   ' I want to hide the truth I want to shelter you. EmptySam 9 Mar - 14:50

Yan était à mille lieux de s’imaginer combien il blessait le jeune yongwang. Il ne réalisait absolument pas l’impact que ses mots avaient sur celui-ci. Il ne remarquait pas qu’ils étaient comme des balles et que malheureusement Feng ne possédait rien pour s’en protéger. Car bien sur, il ne se doutait pas le moins du monde de ce que ce dernier ressentait envers lui. Comment aurait-il pu s’en rendre compte ? à ses yeux, il n’était rien d’autre que son ami, et jamais au grand jamais, il ne l’avait ni ne pourrait le considérer autrement. Il s’était habitué à la présence de Feng à ses côtés, alors plus que pour les autres, il se protégeait de toute perte et faisait tout pour le garder. Cela impliquait bien évidemment de ne pas le mêler à ses cachoteries. D’abord parce qu’il ne se sentait pas à l’aise avec tout ça. Ses parents lui ayant monté la tête toutes ses années, il savait qu’il n’avait pas le droit de le montrer, d’être comme ces horreurs de la nature puisque c’est ainsi qu’ils les nommaient. Depuis toujours, ils bannissaient ce type de relations et de gens. Ils disaient que c’était un pêché, une œuvre du diable, des dépravés. Alors leur fils, la prunelle de leurs yeux, leur bijou, leur perfection, ne pouvait pas se permettre de s’abaisser à ce point dans leur estime. Il arrivait que Yan se sente dégouté juste après avoir assouvi ses pulsions. Dans sa tête, c’était mal de faire ça, terriblement malsain même. Seulement voilà, il s’agissait de sa véritable nature et il lui faudra bien assumer ça un jour ou l’autre. Et ce jour semblait se rapprocher un peu trop rapidement. La situation dans laquelle il s’était fourré le mettait en danger. Il allait être difficile de s’en sortir. Feng le connaissait trop bien. Il ne le laissera pas s’en tirer facilement. Jouer l’ignorant ne servait plus à rien. Il avait déjà tout deviné. Il riait parce qu’il l’avait démasqué, et parce que découvrir ce mensonge n’avait pas l’air de l’enchanter. « Je me monte la tête ? Tu t’es juste regardé avant de sortir. Même moi tu ne peux pas me faire croire que vous avez joué aux échecs sorciers ou je sais pas quoi ! » Yan se pinça les lèvres et ferma les yeux comme s’il voulait faire redescendre toute la tension, ou plutôt fuir dans un monde parallèle, s’endormir pourquoi pas, se transformer en souris aussi. Il sentait que son cœur se tordait dans tous les sens. Pas parce que Feng venait de dire quelque chose de méchant, non. Il s’agissait d’un tout autre sentiment, encore bien différent de ce que son ami devait ressentir. Comment on appelle ça déjà ? Quand ça vous ronge de l’intérieur, que ça dévore tout, et vous fait perdre la tête. Ah oui, la culpabilité. Yan, normalement incapable de ce genre de sentiments très humains, se sentait coupable. Pour la première fois, il avait l’impression d’être minable. Est-ce que cela aurait été le cas si quelqu’un d’autre l’avait surpris ? Probablement pas.
Mais Yan avait une manière bien à lui de se défendre. Il ne se laissait jamais aller. Jamais au grand jamais, il ne permettait à son cœur de prendre les commandes. C’était toujours à lui d’avoir le contrôle, quitte à étouffer son pauvre organe rouge, celui qui se mourrait depuis trop longtemps dans sa cage thoracique. Il n’hésita pas à rajouter une grosse couche, à construire une muraille tout autour de lui, et à éloigner Feng. S’il fallait lui faire du mal pour cela, alors il n’allait pas hésiter. Pourtant, malgré son visage fermé, son air froid et distant, comme si rien ne l’atteignait. Il se passait, au fond de lui-même, quelque chose d’étrange. Une véritable tempête le secouait. Il avait bien conscience d’être en tort, mais surtout, il regrettait déjà ce qu’il était en train de faire, car à mesure qu’il voyait le visage de Feng se décomposer, il comprenait, il se prenait lui-même la claque qu’il venait de lui asséner. « Ah oui ? Mes fantasmes ? Je ne sors pas de la chambre de n’importe quel gars moi je te signale ? C’est quoi ton problème Yan ? » Mais le naturel revenait vite au galop, se protéger encore et encore, ne pas se laisser aller à ses sentiments, et surtout garder le contrôle de la situation. Même si cela s’avérait être une tâche de plus en plus compliquée. « Que je sache, tu n’étais pas présent. Cesse donc de t’imaginer n’importe quoi ! » Il s’énervait. Il s’énervait parce qu’il se trouvait vulnérable et se sentait attaqué, menacé. Il ne contrôlait rien, voilà la triste vérité. « J’ai une tête à être homo ? Franchement ? » Il avait pointé son visage en disant cela, pour appuyer sur ses dires. Désormais, il ne prenait plus de pincettes, plus question d’y aller doucement.

Mais n’est-ce pas lorsqu’on est touché qu’on s’emporte aussi facilement ? Depuis avant, Feng jouait avec ses nerfs sans véritablement faire exprès. Il touchait à ce qu’il y avait de plus sensible chez lui. Son petit secret, sa honte, son pêché, tout ce que vous voulez. Et quelle est la meilleure des protections face à ça ? Fuir. Rien de plus efficace. En plus, Yan n’avait absolument rien à faire ici. Il ne manquerait plus qu’il tombe sur un préfet et il aurait gagné le gros lot. Alors après son numéro, il tourna les talons prêt à quitter le manoir des yongwangs sur cette dispute. Cependant, Feng n’avait pas l’air d’être du même avis que lui, et avant qu’il ne puisse atteindre la porte, il scella cette dernière grâce à un soir. Yan se retourna brusquement, encore plus énervé parce qu’il avait l’impression d’être pris au piégé, et malheureusement ce n’était pas qu’une simple impression. « Zheng Yan, tu vas me faire le plaisir d’arrêter de penser que tout le monde te veut dans son lit en particulier moi et ramener ton cul dans ma chambre afin que l’on puisse avoir une discussion censée d’être humain à être humain ! » Ses lèvres bougèrent formant un ‘quoi’, et il s’agitait. Un coup prêt à lancer un sort sur la porte pour se barrer, l’autre à deux doigts de sauter au cou de Feng pour l’étrangler. Ce que, bien entendu, il ne ferait jamais. Il n’était pas du genre bagarreur et il ne pourrait pas blesser Feng, du moins plus qu’il ne venait déjà de le faire. « Mais tu as un sérieux problème ma parole ! Tu m’emmerdes Feng. Tu me casses les couilles. Je ne veux plus t’entendre. J’ai juste envie d’aller me coucher pour ne plus voir ta gueule. » Il élevait la voix autant qu’il pouvait, tout en continuant de chuchoter malgré tout afin de ne pas alerter tout le monde et de ne pas réveiller ceux qui se couchaient de bonne heure. Et s’il employait des expressions aussi vulgaires, c’était que Feng le poussait à bout. Il n’y avait que lui pour le mettre dans cet état, tout ça parce qu’il était le seul à qui Yan tenait vraiment. Et puisque vous voulez le savoir, son trésor à lui ici, c’était ce mec là. Il ne le montrait pas, mais il ferait n’importe quoi pour lui. Il apprenait à travers leur relation comment apprécier, comment aimer. Il découvrait l’amitié, la vraie, grâce à ce mec là. Alors oui, il tenait à lui, mais il continuait à porter son armure, et à enfoncer son épée dans son cœur. « Je n’accepterai pas que tu m’insultes parce que je ne suis pas comme toi, Yan ! Ou simplement parce que j’essaie de comprendre qui tu es ! J’en ai marre que tu me mentes et j’en ai marre que tu me caches tellement de choses. Je..Je sais que je suis idiot et que je suis prompt à tout croire mais… Parfois ce que tu me dis pourrait me casser en deux tellement ça fait mal ! » Un craquement. Un bruit fracassant. On venait de donner un coup dans sa carapace, et elle s’était fissuré. Son regard, le temps d’une petite seconde, avait été traversé par une lueur. Ses yeux brillaient alors qu’ils ne s’allumaient jamais. Il encaissa ce que Feng venait de lui dire. Il se prenait enfin la vérité dans la figure. Si Feng n’avait pas voué qu’il lui faisait du mal, il ne l’aurait peut être jamais réalisé, trop occupé à regarder les autres de haut et à les piétiner. Il ouvrit la bouche, il allait s’excuser, quand un éclair se répercuta sur les murs, et éteignit toutes les lumières.
Le noir nous empêche de voir les choses. Il nous rend plus vulnérable, et nous cache en même temps. Yan était perdu. Il ignorait tout de ce qui allait suivre. S’excuser n’était pas réellement son truc. Il ne le faisait jamais. Il n’en trouvait pas l’intérêt et puis c’était se rabaisser que de faire ça. Seulement là, de tous les choix qui se présentaient à lui, c’était bizarrement celui qui lui semblait bon et le seul. Dans sa tête, un milliard de choses se bousculaient. Une seule revenait sans cesse : imbécile. A présent qu’il mesurait l’ampleur des dégâts, il se détestait. Il apercevait Feng dans le noir. Il comprenait le mal qu’il avait fait. Il entendait presque sa gouvernante le gronder, il sentait presque ses doigts lui tirait l’oreille. Il avait vu sur le visage de son ami tellement de choses, des choses dont il était l’unique responsable, le coupable, et à la rigueur, le meurtrier. Il glissa ses doigts autour de sa baguette, et d’un simple mouvement de poignet, il ralluma la pièce. Pas tout, histoire de ne pas être aveuglé, mais assez pour qu’il puisse voir où mettre les pieds. Il ne se sentait plus capable de fuir mais il ne s’imaginait pas non plus se confier. Il soupira, et après un moment d’hésitation, passa devant Feng, pénétrant dans sa chambre. Dès que celui-ci fit de même, il claqua la porte d’un autre coup de baguette. Il fit quelques pas à l’intérieur, sans oser regarder Feng, et il lui tourna même le dos. Mais cette foutue discussion, il allait bien falloir l’avoir, mais Yan n’était pas vraiment prêt pour ça. Jamais il ne s’était imaginé le dire à quelqu’un. Il prit une grande respiration en se retournant, mais aucun son ne sortir. Il resta comme bloqué, la bouche ouverte, les yeux ancrés à ceux de Feng, trop humides pour que ce ne soit normal. « Est-ce que .. je t’ai fait pleuré ? » Demanda-t-il à mi-voix, tout en penchant la tête sur le côté. Non, tout de même pas. Il ne pouvait pas l’avoir blessé à ce point. Un monstre, il devait être pire qu’un monstre à ses yeux. Il s’avança vers lui, lentement, comme s’il craignait d’être repoussé. Il approcha ses mains hésitantes de son visage qu’il encadra, ses pouces frôlèrent ses joues pendant qu’il plissait les yeux pour répondre lui-même à sa question en attendant la véritable réponse du yongwang.
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Li Feng Ge
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MessageSujet: Re: ' I want to hide the truth I want to shelter you.   ' I want to hide the truth I want to shelter you. EmptySam 9 Mar - 19:27

Des forces supérieures là-haut devaient lui en vouloir parce que cette journée était sans nul doute une des pires dans la vie du jeune homme. Il ne voulait jamais plus en vivre des comme ça, il souhaitait simplement se trouver tranquillement dans une vie sans accrocs, avec une personne à aimer et Claw… Mais Merlin sait comme l’amour est l’expérience la plus douloureuse de la vie car si elle inspire du bonheur, elle inflige également les plus grandes plaies. Et en ce moment, franchement, il avait du mal à voir le côté positif dans toute cette histoire. Il aurait souhaité ne pas être tombé si fort pour le plus âgé, être resté un discret yongwang de plus dans les yeux du chinois. Et en même temps cette idée le révoltait. Passer dans les couloirs sans que les yeux de Yan se posent sur lui une seule fois ? Comment était-il censé faire ça ? Il sentit l’air lui manquer cependant. « Que je sache, tu n’étais pas présent. Cesse donc de t’imaginer n’importe quoi ! J’ai une tête à être homo ? Franchement ? » Et lui ? Il avait une tête à être homo ? Et de toute façon, oui ! Oui il avait carrément une tête d’homo, le mot coupable s’étalait partout depuis ses mèches blondes encore en désordre jusqu’à ses lèvres qui appelaient toujours le plus jeune si discrètement qu’il pensait rêver. Ou qu’il rêvait surement… Mais trêve de songes inutiles, il se prenait veste sur veste et celles-ci étaient assez violentes que pour faire vaciller son assurance et c’était peu dire ! Il pouvait sans mal voir son cœur se craqueler à nouveau. Il se forçait pourtant à sembler fort. Et étrangement, Yan ne sembla pas plus content que ça lorsqu’il ferma la porte sans demander son avis. Il trembla discrètement à le voir d’une telle humeur. Yan ne s’énervait pas sur lui d’ordinaire. Pas comme ça en tous cas. Parfois oui il l’agaçait et il était vrai que sous certaines conditions il était plus sec avec le jeune homme pour telle ou telle raison mais dans le fond, il n’était jamais aussi remonté contre le brun. Il n’avait encore rien vu malheureusement. « Mais tu as un sérieux problème ma parole ! Tu m’emmerdes Feng. Tu me casses les couilles. Je ne veux plus t’entendre. J’ai juste envie d’aller me coucher pour ne plus voir ta gueule. » Et ces paroles suffirent à Feng pour sentir le sol se dérober sous ses pieds. Il avait simplement envie de s’effondrer là sur le coup. Pourquoi est-ce que tout tournait dans ce sens ? Il voulait juste en savoir plus sur lui, il ne l’accusait pas même il voulait juste se rapprocher de lui, simplement comprendre pourquoi il agissait comme ça. Il n’avait rien contre les homosexuels pour sa part, tout ça était bien trop normal pour lui, ses parents étaient des gens ouverts d’esprit et ne seraient pas aussi catégoriquement opposés à la relation de leur fils avec un homme si cela devait se faire. Il ne comprenait pas ce qui poussait son ami à être si catégoriquement opposé aux relations entre hommes alors qu’il semblait évident que lui-même était attiré par la gente masculine. Il devait cependant rester fier, droit, ne pas pleurer qu’importe ce qui lui en coutait !

Il regarda vers Yan lorsque les lumières s’éteignirent et déglutit doucement, avait-il rêvé ? Est-ce que Yan avait compris ? Est-ce qu’il savait ? Tout le mal qu’il endiguait en lui commençait à peser sur son cœur, il se sentait déborder, il ne voulait pas qu’il se rende compte que ça lui pesait tant. Feng était stupide mais Yan était loin de l’être. S’il le laissait voir tout le mal que de simples mots prononcés par sa bouche pouvaient lui faire, il ne tarderait pas à faire la liaison entre ça et ses sentiments un peu trop profonds. Il paniqua à cette simple pensée et laissa Yan entrer dans sa chambre, le suivant de peu en clignant quelque fois de sorte à effacer les larmes qui restaient dans ses yeux de façon un peu trop persistante à son gout. Il souffla ensuite simplement, soutenant son regard lorsque Yan se tourna vers lui et il n’aima pas ce qu’il y lu. La surprise, la culpabilité. Il le voyait ! Il le voyait complètement ! « Est-ce que .. je t’ai fait pleurer ? » Il paniqua alors en le voyant avancer, se retenant complètement de pleurer de sorte à ne pas laisser transparaître quoi que ce soit de la peine que le plus âgé lui infligeait car oui, il avait pleuré. Une seule larme idiote et voilà son âme complètement nue devant la seule personne à qui il voulait cacher ses sentiments ? S’il découvrait ça, il était fichu, il pouvait aussi bien ramper dans un coin et espérer y mourir. Il sentit les mains de son ami se poser sur ses joues et sursauta légèrement, laissant ce-dernier caresser la peau qu’il avait auparavant souillée d’une larme salée. Il serra les dents et déposa ses mains sur les poignets de Yan pour écarter ses mains de son visage tout en douceur, ne voulant pas le vexer mais paniquant bien trop pour le laisser faire. Son cœur devenait complètement fou dans sa poitrine, il battait si fort que Feng se demandait si Yan ne pouvait pas entendre son pouls incontrôlable. Il baissa les yeux pour l’empêcher de le lire. Il lâcha les poignets du jeune homme et haussa une épaule. « Je ne pleure pas pour toi. Pourquoi je le ferais ? Tu es idiot ? Et qu’est-ce que ça peut faire si tu aimes les mecs ? C’est pas une maladie ? Tu restes mon Yan même si tu aimes les hommes. » Sa voix trembla un peu sur la fin. Il se rendait compte que non, Yan ne s’engagera pas avec lui même s’il avoue avoir un penchant pour les corps masculins. Pourquoi ? Parce que c’était comme avouer qu’il pouvait y avoir des sentiments amoureux envers lui. Là, il admettait juste son penchant sexuel, pas vraiment l’idée de pouvoir aimer un homme. Il dut retenir l’envie de vomir qui le saisit violemment à cette réalisation, la douleur se faisant forte. C’est là que Claw, sentant la tension, sortit de son panier et glissa entre Yan et Feng, s’enroulant dans les jambes de son maitre. « Si tu ne veux pas que j’en parle je resterai silencieux. Mais tu n’as pas le droit de tirer parti de ma stupidité pour me faire croire ce que tu veux, je ne marche pas. Je te connais Yan. » Il empêchait son ton de vaciller, regardant le renard blanc à ses pieds pour que le plus âgé ne voie rien des larmes qui continuaient à brouiller sa vision, au bord de ses yeux sans jamais en couler, ses mèches ébènes glissant devant ses yeux comme dans un rempart pour empêcher Yan de voir à travers lui à nouveau parce qu’il ne voulait pas qu’il l’abandonne. Il se laisserait complètement aller à ça c’était sûr ! « Je voudrais juste que.. Si quelque chose se passe tu acceptes m’en parler. Qu’importe si c’est difficile. Pour moi aussi c’est difficile. » Il déglutit discrètement et souffla pour reprendre contenance, levant enfin un regard plus clair vers le blond comme pour qu’il lui cède.
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MessageSujet: Re: ' I want to hide the truth I want to shelter you.   ' I want to hide the truth I want to shelter you. EmptySam 9 Mar - 20:43

Tout lui échappait. Il se tenait devant Feng, mais il ne savait pas quoi faire, ni même quoi dire. Il avait vu - tout vu - sur son visage. Cela avait déclenché quelque chose chez lui et par la petite faille de sa carapace s’échappaient des sentiments plus humains, ceux qu’il avait l’habitude d’étouffer. Il culpabilisait, et bizarrement, il souffrait aussi. On ne lui avait appris que les bonnes manières, et c’est très facile à reproduire d’ailleurs. Il faut vouvoyer, regarder dans les yeux, aider la personne. Des gestes simples. Au contraire, on ne lui avait jamais parlé d’amour et de toute façon cela ne s’enseigne pas. On apprend seul à aimer. Yan s’aventurait sur ce terrain inconnu et tâtonnait. Il se montrait maladroit pour la bonne et simple raison qu’il ne connaissait rien à tout ça. En bon égoïste, il ne pensait qu’à lui-même, mais là, pour la première fois de sa vie il s’oubliait. Il faisait passer Feng avant lui. Il voulait être quelqu’un de bien pour lui, quelqu’un sur qui il puisse compter, quelqu’un en qui avoir confiance. Il le protégeait toujours des moqueries des autres même si lui se permettait de le charrier un peu trop souvent. Il n’avait jamais eu envie de le blesser. Il s’était senti vulnérable, et attaqué, parce que pris sur le fait. Sous la panique, il avait montré son plus mauvais jour. La colère avait pris le dessus. Cette haine que l’on a lorsque les choses ne fonctionnent pas comme on le souhaite. Mais le regard humide de son ami venait de le ramener sur terre. Telle une enclume, il se retrouvait assommé. Sonné, il ignorait comment marcher droit et vers où aller. Que devait-il faire ? Le prendre dans ses bras ? Il le repousserait, après toutes les atrocités qu’il lui avait balancé dans la gueule, ce serait une réaction normale. Mais Yan osa s’approcher de lui et le toucher du bout des doigts comme s’il s’agissait d’une poupée de porcelaine. Il avait peur de le casser, de lui faire encore plus de mal. Quand Feng le prit par les poignets pour retirer ses mains, il sursauta presque. Pas parce que cela le surprenait mais parce qu’il avait senti son cœur se compresser tellement fort. Il n’avait même jamais ressenti ça auparavant. Dès que Feng le lâcha, il tourna la tête, un peu gêné de son geste et embêté par ce rejet. « Je ne pleure pas pour toi. Pourquoi je le ferais ? Tu es idiot ? Et qu’est-ce que ça peut faire si tu aimes les mecs ? C’est pas une maladie ? Tu restes mon Yan même si tu aimes les hommes. » Feng ne le regardait plus, et Yan remarqua cette faiblesse dans sa voix. Son discours lui paraissait juste, mais il entendait encore ses parents. Il les voyait encore autour de la table, à dire du mal, à rabaisser, à citer la bible. Lui-même connaissait les passages par cœur. Pourtant, un sourire à peine perceptible se glissa sur les lèvres du jeune muneo lorsque son ami utilisa le possessif ‘mon’. Pour une raison inconnue, cela le touchait. Il en était heureux, presque fier. Yan ne saisissait pas qu’on puisse tenir en lui, mais quelques fois, ça faisait tilt dans sa tête. Il ne s’ouvrait pas pour autant. Feng était peut être son ami le plus proche à Akiwa, mais il ne lui avait jamais rien raconté de trop personnel. Mais qu’est-ce qu’il tenait à lui, qu’est-ce qu’il l’aimait cette petite tête d’imbécile. Il ne put d’ailleurs pas s’empêcher de relever ce que Feng venait de dire. « Ton Yan ? Tu considères que je t’appartiens alors, c’est ça ? » Un ton calme, posé, pas du tout énervé ou froid comme précédemment. Il avait même pouffé un peu en appuyant sur le premier mot. Il trouvait cela drôle et mignon à la fois. Attendrissant.
Mais la discussion qu’ils entretenaient avait un caractère sérieux, et bien vite, il dut de nouveau faire face à ça. Feng avait tout deviné, mentir ne servirait plus à rien, mais pourtant, il n’arrivait pas à s’imaginer passer à l’aveu. Il n’avait jamais pensé à dévoiler son petit secret. L’éventualité même de se faire attraper n’avait jamais effleuré son esprit. Mais le mal était fait. Oh oui, et les dégâts étaient plutôt considérables. « Si tu ne veux pas que j’en parle je resterai silencieux. Mais tu n’as pas le droit de tirer parti de ma stupidité pour me faire croire ce que tu veux, je ne marche pas. Je te connais Yan. » Il ne lui restait plus qu’une seule et unique solution, faire confiance à Feng. Il n’avait pas le choix, il devait le croire lorsqu’il lui disait qu’il n’allait rien dire. Finalement, il remercia dieu d’être tombé sur lui, et non sur une autre de ses connaissances. Il sentait au fond de lui qu’il pouvait avoir confiance en son ami chinois. « Alors je te fais confiance. » Rien de plus. Cela suffisait pour confirmer à Feng qu’il avait bien vu ce qu’il avait vu, et qu’il acceptait en plus de croire en lui. « Garde tout ça pour toi. Et après notre discussion, je ne veux plus jamais revenir sur le sujet. Ne me parle plus d’homosexualité ou n’essaye pas d’en parler avec moi. » Il parlait à nouveau calmement. Les traits de son visage s’étaient adoucis. Il ne paniquait plus.

Feng ne le regardait toujours pas. Yan sans savoir pourquoi, avait comme l’étrange pressentiment que plus rien n’allait être comme avant entre eux. Il avait réellement blessé Feng. Probablement plus qu’il ne voulait bien se l’imaginer. Et en le faisant, il s’était blessé lui aussi. Cette bataille les avait mis à genoux tous les deux. Feng, cet être si précieux à ses yeux. Il avait osé lui faire tout ce mal. Il n’avait pas su s’ouvrir parce qu’il ignorait comment faire mais visiblement, on apprend de ses erreurs. Il se jura à l’instant de ne plus jamais lui parler comme il l’avait fait. Il crevait d’envie de le serrer dans ses bras mais il ne faisait pas ça. Ce n’était pas son genre, être tactile, câlin, tout ça. Sauf que là, vraiment, il en aurait besoin. « Je voudrais juste que.. Si quelque chose se passe tu acceptes m’en parler. Qu’importe si c’est difficile. Pour moi aussi c’est difficile. » Enfin, il put à nouveau croiser le regard de son ami. C’était toujours aussi brillant, comme le sien d’ailleurs, mais bien plus quand même. Il ne voyait pas trop où Feng voulait en venir, mais peu importe, il approuva, bougeant doucement sa tête de bas en haut. Yan ne montrait pas combien Feng était important pour lui. Il se comportait comme avec n’importe lequel de ses amis. Il ne s’ouvrait pas plus, ne parlait pas plus. La seule différence était qu’il sentait son âme légère. Il était réellement à l’aise et savait qu’il n’avait rien à lui prouver. Il admirait Feng parce qu’il était moins renfermé que lui, plus souriant, comme un rayon de soleil. Oui, il était un peu son rayon de soleil. Il représentait la gaité et la joie de vivre qu’il n’avait pas. Alors le voir avec une aussi petite mine ne lui plaisait pas, surtout que c’était sa faute et uniquement sa faute. Il risqua un deuxième contact. Toujours aussi hésitant. Ses doigts passèrent dans la nuque du chinois, et il approcha un peu son visage. Il le regardait d’en haut, parce qu’il était légèrement plus grand, et il lui offrit un minuscule sourire - ce qui était énorme dans le cas de Yan -. « Je suis désolé de m’être énervé contre toi. » Il pressa ensuite ses lèvres contre son front de longues petites secondes, puis se recula. On lui avait appris à s’excuser lorsqu’il est en tort, et c’est ce qu’il faisait.
Encore quelques pas en arrière, assez pour qu’il puisse atteindre le lit, et s’y assoir. Il ignorait s’il s’agissait de celui de Feng ou non, mais cela n’avait pas d’importance. Il tendit le bras pour attraper la main de Feng et le faire venir un peu plus prêt. Le silence entre eux avait quelque chose de gênant, et il avait l’impression de devoir quelques explications au plus jeune. « Mes parents considèrent que c’est un pêché. » Commença-t-il à voix basse. « Que c’est le résultat de la négation et de la désobéissance envers Dieu. » Il haussa les épaules. « C’est pour eux, quelque chose de sale, de pervers, de lubrique, de tout ce que tu veux sauf .. normal. » Il s’arrêta. Parler de tout cela ne lui plaisait pas. Toutes ses croyances venaient principalement de sa mère. Une américaine pure souche et extrêmement chrétienne. « Un Zheng ne peut pas être de ces gens là. » Il eut un léger rire, un rire un peu nerveux car sa gorge se nouait de plus en plus. « Je dois être parfait. Et quelqu’un de parfait n’est pas homosexuel. » Il souffla pour évacuer toute la tension. « Mes parents me tueraient s’ils apprenaient. » Et au sens propre du terme.
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Li Feng Ge
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MessageSujet: Re: ' I want to hide the truth I want to shelter you.   ' I want to hide the truth I want to shelter you. EmptySam 9 Mar - 21:53

Feng Ge avait le chic pour se mettre dans des situations embarrassantes. Et il l’avait depuis tout jeune. Malheureusement pour lui on ne peut pas dire que tout cela s’arrangeait pour lui puisqu’il n’y échappait pas cette fois non plus. Le monde lui en voulait ou tout du moins la génétique qui avait voulu son cerveau comme ça. Il ne s’était même pas rendu compte qu’il avait utilisé un possessif pour parler de son aîné et aurait franchement préféré que le principal concerné ne s’en rende pas compte. Il rosit légèrement à ses mots. « Ton Yan ? Tu considères que je t’appartiens alors, c’est ça ? » Mais dans le fond, oui, il savait que c’était son Yan. Pourquoi ? Parce que le blond n’acceptait personne comme il l’acceptait lui. Parce qu’il était son ami le plus proche. Parce qu’il était la seule personne à pouvoir entrer dans le monde de Zheng Yan. Il savait rien que pour ça que c’était son Yan. Si personne ne pouvait l’atteindre comme lui le faisait alors il avait forcément le droit de le nommer de la sorte. Mais il préféra ne pas lui exposer ce fait. Yan semblait s’être calmé et Feng ne voulait pas raviver ses démons, il ne voulait pas paniquer plus qu’il ne le faisait déjà. Son cœur avait supporté assez pour le mois en cours déjà. Il n’était pas habitué à de telles montagnes russes sentimentales franchement. Il sourit alors très légèrement comme pour lui signifier qu’il comprenait que la guerre était finie. « Alors je te fais confiance. Garde tout ça pour toi. Et après notre discussion, je ne veux plus jamais revenir sur le sujet. Ne me parle plus d’homosexualité ou n’essaye pas d’en parler avec moi. » C’était frustrant. Il devait savoir ça mais ils n’en parleraient jamais entre eux ? C’était une mauvaise blague à n’en pas douter. Il allait mourir en le voyant, se demander s’il venait de voir quelqu’un ou s’il allait voir quelqu’un. S’il était son genre ou s’il ne l’était pas. S’il pouvait tomber amoureux ou s’il était du type charnel. Voilà… Ca n’avait pas encore commencé et pourtant il se posait déjà une montagne de question. Tout allait vite dans sa tête et il ne voulait qu’une chose, avouer à Yan que lui aussi avait ce penchant pour les hommes… Pour lui. Mais qui pouvait lui garantir que son ami ne le fuirait pas après ? Comme une peste, comme une tare à la société, comme une tache à sa vie. Il tremblait de peur à cette perspective. Il ne pouvait se permettre de le perdre. Il ne pouvait simplement pas. Alors pour une fois, il aurait un petit secret à son tour. Pour le garder pour lui, son Yan. Et s’il devait se taire… Et bien il se tairait, au diable son cœur fragile Yan valait tout ce qu’il avait. Et alors qu’il laissait son esprit se perdre, il n’avait pas vu la main de Yan glisser dans sa nuque. Il fut surpris au contact et ouvrit de grands yeux. Il avait trop peu souvent été habitué à ce que l’autre soit si doux avec lui, si tactile. Il sentait la main sur sa peau comme un brasier qui lançait à travers lui une douleur terriblement confortable. Il retint le soupir au bord de ses lèvres alors que l’électricité courrait en lui comme jamais. Ce genre de chose si simple pouvait l’envoyer bien trop loin pour qu’il daigne vouloir en revenir et il regarda brièvement vers Yan, relevant ses yeux sur ceux du plus grand. Il frissonna sous ce regard. Merlin il n’avait jamais eu droit à ça. Il pouvait y lire la douceur, la tendresse, un brin d’affection. Il restait surpris, complètement perdu et souhaita que ce moment dure une éternité. Il avait trop peu le droit à ce genre d’attention ! Mais au moins, il y avait droit. Nombre dans l’académie se seraient damnés pour pouvoir se trouver sous ce regard. Lui il n’avait pas même besoin de se vendre au diable. « Je suis désolé de m’être énervé contre toi. » Il ne put que fermer les yeux lorsque les lèvres se posèrent sur son front, envoyant un nouveau brasier dans son corps. Son sang battait à ses tempes, il rosit légèrement et souffla d’aise. Un baiser, ce regard ET des excuses ? Il souffla de nouveau, pouffant à peine dans un petit sourire alors qu’il chuchotait des mots amusés. « Yan tu es souffrant. Tu t’excuses, tu me fais un bisou et tu es tout doux. Je crois qu’on devrait appeler un médico-mage. »

Il se rendait compte du bizarre de la situation mais s’en fichait complètement. Il regarda vers Yan, et prit sa main, se glissant vers lui sans demander son reste, gardant sa main dans la sienne volontiers, caressant sa peau du pouce, un demi-sourire sur ses lèvres. Il ne pouvait que se sentir privilégié, aimé et au paradis en cet instant. Il devait oublier ce qui le rendrait triste et profiter de ce moment où Yan lui faisait enfin totalement confiance. « Mes parents considèrent que c’est un pêché. Que c’est le résultat de la négation et de la désobéissance envers Dieu. C’est pour eux, quelque chose de sale, de pervers, de lubrique, de tout ce que tu veux sauf .. normal. » Il le regarda. Et dans les yeux de Feng il n’y avait pas de pitié, pas de compassion, aucun sentiment dégradant, Feng comprenait juste ce qu’il lui disait, il l’encaissait simplement. Il laissait l’information inonder son esprit. « Un Zheng ne peut pas être de ces gens-là. Je dois être parfait. Et quelqu’un de parfait n’est pas homosexuel. Mes parents me tueraient s’ils apprenaient. » Contre toute attente, Feng Ge sourit, un sourire doux, entre amusement et tendresse. Il glissa près de lui sur le lit et se colla à son flanc. « Oui mais toi, tu n’es pas qu’un Zheng. Tu es Yan. Tu es mon Yan. » Il le regardait et ne put que se résoudre à hausser doucement les épaules, non pas résigné mais plutôt je-m’en-foutiste pour le coup. « Moi je pense que Dieu n’existe pas. Je crois que la seule personne en qui je peux croire c’est moi. Moi et Claw bien sûr ! » Il se tourna vers lui « Et tu devrais croire en toi aussi. Si tu es homosexuel c’est que quelque part, il y a une personne qui te correspond qui est comme ça. Si quelqu’un quelque part nous regarde et force la main au destin, tu n’as qu’à râler contre Merlin par exemple ? Mais je crois que si tu es comme ça c’est pour être heureux. » Il sourit un peu de nouveau et glissa sa deuxième main sur celle de Yan, profitant sans doute un peu trop du fait que le plus vieux se laisse faire. Il laissa ses doigts glisser sur ses doigts, un par un, glissant depuis l’ongle jusqu’au centre du dos de sa main. Il souriait, ses mains étaient grandes et masculine, un peu rêches ici et là mais ça plaisait à Feng, l’idée de tenir ces mains qui s’étaient usées sur nombre de sorts, de potions ou de match de quidditch. Il déposa ensuite sa paume sur le dos de la main de Yan comme pour comparer la taille de leurs mains et son sourire s’éteignit doucement. Il ne pouvait pas mentir à Yan. Il ne le pouvait pas. Il laissa ses doigts glisser sur son avant-bras, le caressant sommairement alors que son autre main se crispait plus étroitement sur celle de son aîné. « Yan tu seras toujours là ? Quoiqu’il arrive tu seras là ? »
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Zheng Yan
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MessageSujet: Re: ' I want to hide the truth I want to shelter you.   ' I want to hide the truth I want to shelter you. EmptyDim 10 Mar - 10:42

Normalement, c’était Feng qui se montrait un peu pot de colle, ou trop tactile, et cela avait plutôt tendance à l’agacer. Visiblement, il ne saisissait pas qu’il s’agissait de marques d’affection mais peut être bien que les choses étaient en train de changer. Pour la première fois, il se prenait pour la tendresse, et avec douceur il osa s’approcher de Feng. D’ailleurs, ils n’avaient jamais été aussi proches que ça, physiquement parlant hein. Yan le repoussait toujours et l’envoyait constamment sur les roses, mais là, il venait à lui. Il ressentait le besoin de le sentir contre lui. Il désirait le rassurer, se faire pardonner, mais aussi lui prouver qu’il tenait à lui, et qu’il ne pensait pas toutes les atrocités qu’il lui avait dites. Feng devait en profiter, cela n’allait sans doute pas se reproduire avant un bon moment, même si Yan ne trouvait pas ça désagréable ; être gentil, doux, tendre. Il ne se sentait pas aussi débile qu’il l’avait prévu. Enfin, ça c’était avant que Feng n’ouvre sa bouche. « Yan tu es souffrant. Tu t’excuses, tu me fais un bisou et tu es tout doux. Je crois qu’on devrait appeler un médico-mage. » Yan leva les yeux au ciel en pouffant de rire, mais ne bougea pas pour autant. Sa main resta dans la nuque du plus jeune, et quand il croisa à nouveau son regard, il lui adressa un léger sourire. « Tu ne devrais pas dire cela, je risquerais de ne plus jamais vouloir être doux avec toi. » Son front remplaça ses lèvres contre celui de Feng. Il se demandait comment il avait pu réagir aussi violemment avec lui. Il n’était pourtant pas particulièrement du genre colérique. Il ne s’énervait que très rarement. Il parvenait même à garder son calme dans les pires situations. Alors pourquoi diable s’être acharné sur ce pauvre Feng ? Il n’aurait jamais dû. Il se détestait réellement. Il avait fait du mal à la seule personne qui comptait véritablement pour lui. Mais peut être était-ce pour ça justement, qu’il avait perdu le contrôle. Parce que ce n’était pas n’importe qui, c’était Feng, le seul à le connaître peut être mieux que lui-même, et que devant lui, il perdait plus facilement ses moyens. « Suis-je pardonné ? » Souffla-t-il sans prendre plus de distance. Il l’espérait en tout cas, il ne pouvait pas rester un monstre aux yeux de Feng. Et puis il ne voulait pas que les choses changent entre eux.
Avant le chinois, Yan n’avait jamais eu d’ami aussi proche. Rien ne pouvait être comparé à la relation qu’ils entretenaient. Ce lien entre eux était différent de tous les autres. Yan ne pourrait même pas expliquer pourquoi. Feng était juste la personne qu’il chérissait le plus ici, et probablement même sur la planète entière. C’est pourquoi il réussit à se dévoiler. Ils n’avaient jamais eu de conversation aussi sérieuse que celle-ci, mais il fallait bien un début à tout et en tant que grand privilégié, Feng détenait désormais la clé. S’il le voulait, il pouvait voir ce qu’il y avait derrière cette grosse carapace. Yan lui parlait tout doucement et sa voix n’était pas très forte. Il réfléchissait parfois puis reprenait son petit monologue explicatif. A la fin il se sentit délivré d’un poids. Il eut l’impression d’être plus humain, et même plus proche encore de Feng. « Oui mais toi, tu n’es pas qu’un Zheng. Tu es Yan. Tu es mon Yan. » Il n’y avait bizarrement rien de plus agréable que d’entendre son ami dire qu’il était son Yan. Cela faisait vibrer son cœur d’une telle manière. Il n’avait jamais ressenti cela, mais c’était plutôt agréable. Il n’expliquait pas ce qu’il se passait en lui et préférait ne pas trop s’y intéressait. Cela lui faisait juste un bien fou. « Moi je pense que Dieu n’existe pas. Je crois que la seule personne en qui je peux croire c’est moi. Moi et Claw bien sûr ! Et tu devrais croire en toi aussi. Si tu es homosexuel c’est que quelque part, il y a une personne qui te correspond qui est comme ça. Si quelqu’un quelque part nous regarde et force la main au destin, tu n’as qu’à râler contre Merlin par exemple ? Mais je crois que si tu es comme ça c’est pour être heureux. » N’était-il pas adorable ? Yan secoua la tête en riant, le trouvant bien naïf. Il aurait aimé réfléchir de la sorte, mais malheureusement il n’avait pas été élevé comme ça. Braver l’autorité de ses parents était plus difficile que ce que Feng devait imaginer. « Merci. » Rien de plus, rien de moins. Il ne savait de toute façon pas comment exprimer le tourbillon d’émotions qu’il y avait en lui en ce moment. Il aurait aimé dire plus mais il espérait que cela suffirait, que Feng comprendrait combien il était reconnaissant pour tout ce qu’il venait de lui dire même si cela n’allait naturellement pas changer grand-chose à sa manière de voir les choses. Il aurait voulu l’embrasser encore une fois, mais il n’en trouva pas l’élan, puis ce n’était pas vraiment son genre.

Yan ne recevait pas plus de tendresse qu’il n’en donnait. Il ne se laissait pas facilement atteindre. Quant à ses rapports avec les hommes ils étaient bien trop bestiaux pour qu’il y ait de la place pour autre chose. Puis à quoi bon être tendre avec de parfaits inconnus, pour la plupart il ne se souvenait jamais de leur prénom et surtout, cela le dégouterait presque qu’ils se montrent romantiques avec lui. Yan n’était pas prêt à avoir une relation sérieuse. Mais plus il réfléchissait aux paroles de son cadet, plus il se disait que si cela devait arriver, il faudrait que ce soit quelqu’un comme Feng. Oui, il aimerait quelqu’un comme Feng. Quelqu’un d’aussi calme et doux que Feng, mais surtout d’assez patient pour le supporter. Il l’aimait son Feng, il l’aimait beaucoup. Yan regardait leurs mains, il laissait Feng frôlait sa peau sans ressentir le besoin de le repousser. Il trouvait agréable ces petits frissons que cela lui donnait. Yan se mordit doucement la lèvre parce que Feng le chatouillait à faire ce genre de choses. Quand il compara la taille de leurs mains, il eut un léger sourire. C’était enfantin, innocent, mignon. C’était la première fois qu’il ne l’envoyait pas sur les roses. Mais en fait, pourquoi le faisait-il ? Tout ceci n’était absolument pas désagréable, bien au contraire. « Yan tu seras toujours là ? Quoiqu’il arrive tu seras là ? » Le concerné fronça les sourcils, qu’est-ce que c’était que cette question. Il leva ses yeux vers Feng, et comme celui-ci ne le regardait pas, il passa ses doigts sous son menton pour lever son visage. « Bien sur. Je ne pourrais jamais te laisser. » Il posa sa main sur sa joue qu’il caressa de son pouce. Il avait la peau douce, toute douce, comme celle d’un bébé. « Après tout, tu es mon Feng. » Il lui sourit. Un sourire aussi honnête que pur, un de ceux qu’on ne voyait jamais sur son visage mais qu’il voulait bien offrir à Feng. Il donnerait tout pour ce mec là. Il lui décrocherait la lune même. Puis, comme s’il venait de prendre conscience de ses gestes, il retira sa main, l’air un peu confus et se laissa tomber en arrière.
Allongé contre le matelas, en travers du lit et ses pieds touchant toujours le sol, il plaça ses mains derrière la tête. Il regardait Feng, toujours assis. Et bizarrement, il n’avait plus envie de retourner dans son dortoir. Il allait probablement rester le plus longtemps possible, jusqu’à ce que Feng le mette dehors, ou bien que ses colocataires le fassent. « Je crois que c’est quelqu’un comme toi qu’il me faudrait. » Il n’allait pas plus s’étendre là-dessus, il était sur que Feng le comprendrait. Pour ne pas avoir à affronter l’image du garçon, il s’était mis à observer le plafond. Puisqu’il était lancé dans la confession, autant en profiter. Ce n’était pas tous les jours que Yan osait dire ce qu’il se passe dans sa tête.
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Li Feng Ge
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MessageSujet: Re: ' I want to hide the truth I want to shelter you.   ' I want to hide the truth I want to shelter you. EmptyDim 10 Mar - 12:28

Savez-vous pourquoi les moldus paient leur essence si chère ? Ou pourquoi l’or a tant de valeur ? Pourquoi ils pleurent quand ils perdent leur moitié ? Parce que ce sont des choses rares. Tout cela a une tendance a disparaître à un moment ou à un autre et en ce moment, il se passait quelque chose de rare. Il sentait sur son visage le souffle de Yan qu’il n’aurait jamais voulu voir s’éloigner. Si proche avec son front déposé sur le sien qu’il aurait pu l’embrasser s’il l’avait voulu, si proche qu’aussi bas qu’ils puissent chuchoter, ils s’entendaient tout de même. Et Feng adorait ça. Cette proximité simplement tendre, sans arrière-pensée, sans brutalité. Il sourit légèrement même. « Tu ne devrais pas dire cela, je risquerais de ne plus jamais vouloir être doux avec toi. » Et sur le moment, il n’eut pas envie de croire son ami, il se dit que c’était faux et que quoi qu’il arrive, Yan serait toujours doux avec lui. Que même s’ils avaient des différends, il serait toujours là pour venir le serrer contre lui, lui faire comprendre qu’il était spécial et qu’ils avaient besoin l’un de l’autre. Un frisson parcourut son corps « Suis-je pardonné ? » Cette question fit simplement rire le jeune homme. Alors faisait-il tout ça pour se faire pardonner ? Encore une question idiote. Bien sûr que non Yan ne se forcerait jamais à faire quelque chose. S’il le faisait c’était surement par envie, parce qu’il en ressentait le besoin. Et il appréciait cela. Il appréciait ce moment et dans un souffle, si bas qu’il douta même de l’avoir dit, il répondit. « Oui, tu es pardonné » En ce moment le monde ne tournait plus à l’endroit, il semblait évident que même les saisons se trouvaient complètement détraquées puisque désormais il avait le droit de toucher Yan, de glisser ses doigts à même sa peau sans récolter un chapelet de jurons de la part de son ami ni se faire repousser sans la moindre douceur. Il regardait simplement leurs peau glisser l’une contre l’autre et soudain, ses songes glissèrent alors qu’il entendait un mot si précieux que son cœur fit un bond : « Merci. » Il frémit et un sourire caressa brièvement sa bouche. Il sentait courir en lui un bonheur inexplicable, impossible à éviter, franchement éreintant et pourtant revigorant. Pourquoi était-ce si précieux ? Parce que Yan le laissait, par ce simple mot, glisser en son monde et même s’y intéresser plus que de raison. Il lâcha un souffle qu’il n’avait pas souvenir d’avoir retenu et se décida aussi à s’ouvrir. Mais c’était sans compter sur Yan ce briseur de cœur, non pas dans le mauvais sens cette fois mais bien dans l’idée où ce qu’il allait dire allait faire tourner la tête au jeune chinois. « Bien sûr. Je ne pourrais jamais te laisser. » Il fut plus que surpris par cette phrase et sa main sous son menton qui le força à le regarda. Il se sentit alors atrocement vulnérable, son cœur s’affola et il rosit délicatement. Il ne pourrait jamais le laisser ? Il se sentait atrocement soulagé et oppressé par cet aveu. « Après tout, tu es mon Feng. » Et c’est là qu’il se sentit soudain complètement vaincu. Il accrocha le regard de Yan, complètement désespéré. Pourquoi utilisait-il ces mots ? Il ne savait plus le faux du vrai, où il était ni même pourquoi il y était ? Il rougit un peu plus fort, laissant la main de son aîné glissé sur sa joue dans une caresse si tendre qu’il aurait pu en pleurer. Il voulut la retenir cette main mais comprit qu’il devait la laisser partir. Il souffla doucement, comme pour tenter de laisser la tempête de sentiments qui se déchaînaient en lui s’évaporer dans l’air mais c’était peine perdue. Il se contenta alors de murmurer un tremblant « Ahah Yan tu as aussi dit « Mon ». Si tu ne tiens pas cette promesse je jure de lancer tout l’enfer à tes trousses. » Il dit cela mais rien ne paraissait convainquant puisqu’il mordit sa lèvre qui tremblait légèrement, regardant Yan s’allonger sur son lit comme s’il s’agissait de la plus naturelle des choses à faire. Il sourit à peine, lâchant enfin sa main pour que le blond s’installe plus confortablement. Il regarda vers lui et fut surpris de croiser son regard, déglutissant alors, gêné par cela. Il se massa la nuque et rit un peu. Il ne s’attendait pas cependant à voir tout son monde basculer.

« Je crois que c’est quelqu’un comme toi qu’il me faudrait. » Son cœur arrêta de battre un instant alors qu’il restait surpris, endiguant ses mots comme il le pouvait. Yan venait d’avouer à demi mot que la personne qui le rendrait heureux et qu’il voulait rendre heureux..C’était lui ? Il rougit vivement, son cœur battant si fort qu’il était sûr que Yan pouvait l’entendre de là où il était. Il respira plus vite alors et se leva, paniquant. Merlin il voulait que tout cela s’arrête, il se sentait soudain coupable au possible. Et s’il se faisait des films ? Si en fait Yan disait ça innocemment ? Il regarda vers son aîné et son cœur sauta un battement. Il était allongé sur son lit, venait de lui avouer cela et maintenant, il avait l’impression d’avoir la tête en bas. Il glissa une main sur son buste et serra son pull comme si demain n’existait pas. Il inspira une grande bouffée d’air. « Yan tu veux que je fasse une crise cardiaque ? » Il regarda un peu ailleurs avant de souffler « Je dois aussi être honnête avec toi si tu as décidé de t’ouvrir à moi, hein ? Mais tu dois promettre que tu ne me fuiras pas ! » Il avait insisté sur l’idée de promesse. Il ne pouvait avouer ses sentiments à Yan, c’était complètement différent mais il devait pourtant lui aussi ouvrir un peu de son monde au capitaine de l’équipe bleue d’akiwa. Il inspira alors en venant s’asseoir contre lui à nouveau. « Je.. Si tout ce que tu as dit dans le couloir me blessait Yan c’est parce que tu sais, moi aussi je suis attiré par les hommes. Je.. J’ai toujours eu peur de te le dire parce que tu es tellement contre ça. » Il inspira longuement et regarda vers le blond, essayant de capter une quelconque réaction dans son regard. Il paniquait car avouer ça à Yan juste après qu’il lui ait avoué ses propres désirs n’était-il pas censé installer une possibilité entre eux ? Il déglutit alors en laissant son regard dériver vers son oreiller. Il rougit alors bien plus fort. Il se demanda si Yan pourrait s’imaginer avec lui, s’il avait une chance que le blond puisse éprouver ce désir pour lui, si un jour il aurait aussi le plaisir de pouvoir serrer Yan avec cette même intimité que ce gars juste avant. « Je suis désolé si ça te choque mais ne t’en va pas ! S..Si tu t’en vas je ne sais pas… Tu es devenu vraiment important dans ma vie. S’il te plait, gege. » Il se saisit de son haut, entre ses doigts si étroitement serré que le tissu se froissa, il serra les dents à nouveau pour s’empêcher de montrer ses peurs à son aîné.
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Zheng Yan
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MessageSujet: Re: ' I want to hide the truth I want to shelter you.   ' I want to hide the truth I want to shelter you. EmptyDim 10 Mar - 13:48

« Ahah Yan tu as aussi dit « Mon ». Si tu ne tiens pas cette promesse je jure de lancer tout l’enfer à tes trousses. » Aux enfers ? Rien que ça ? Ce serait amplement mérité en tout cas. De toute manière, on lui avait appris à toujours honorer ses promesses. Celle-ci était silencieuse, mais oui, il allait rester aux côtés de Feng et ne jamais le laisser tomber. Il s’en voudrait trop. Mais légèrement gêné de se confier ainsi, de lui avouer à demi-mots à quel point il tenait à lui, il s’obligea à rire légèrement avant de ne se laisser aller sur le lit, et de prendre toutes ses aises. Il n’ajouta rien de plus, il ne savait plus quoi lui dire, ou comment lui dire. S’il devait seulement lui expliquer combien il comptait à ses yeux, il n’y parviendrait pas. Yan n’était pas des plus doués avec les mots. Il se montrait même très maladroit. La preuve, il y a quelques minutes il balançait les pires horreurs au visage de son ami. Alors quand il s’agissait d’exprimer ce qu’il ressentait, c’était encore pire. Il avait fait un effort surhumain pour dire cela à Feng, mais il se sentait surtout obligé de le réconforter après la scène qui avait eu lieu. Il avait comme besoin de le faire, besoin de lui prouver qu’il n’allait pas partir, qu’il l’appréciait, non, qu’il l’aimait. Yan ne connaissait pas la valeur de l’amitié, ni celle de l’amour. Il distinguait mal les limites entre les deux. On ne l’avait jamais vraiment aimé et lui non plus n’avait jamais vraiment aimé. Mais quelque chose lui disait qu’il aimait Feng, amicalement parlant en tout cas. Ou du moins il essayait de s’en convaincre. Il n’avait pas l’air de se rendre compte qu’ils avaient passé un cap depuis longtemps, et que deux hommes ne sont jamais aussi proches innocemment. Cependant, n’allez pas le lui dire, pour le moment, il se berçait de douces illusions et continuait à croire que Feng n’était que son ami. C’était d’ailleurs pour ça qu’il se permit d’avouer qu’il aimerait quelqu’un comme lui. Que la personne qui lui correspondra devra être comme lui. Il ne voyait pas le mal à dire cela, ni même l’impact que cela pouvait avoir sur Feng. Ne connaissant rien à l’amour, il ne pouvait absolument pas interpréter le comportement de son ami et comprendre que ce dernier était au clair avec ses sentiments contrairement à lui. Non, il ne voyait vraiment pas combien Feng l’aimait, ni même combien lui l’aimait. Et pourtant, il le considérait comme son trésor. Cela ne voulait-il pas tout dire ? Alors il ne comprit pas la réaction de Feng. Quand il le vit rougir, il fronça très légèrement les sourcils sous l’incompréhension. Et en le voyant se relever, il se redressa, prenant appui sur ses coudes pour mieux le voir. Que faisait-il ? « Feng, est-ce que ça va ? » Il n’allait pas tarder à avoir la réponse à sa question.
Lui, plutôt calme, ne réalisait pas trop ce qu’il se passait. Il ne remarquait pas tous les signes qui auraient pu le mener sur la voie. Pourtant, des petites demoiselles folles amoureuses, il en avait connu. Là, c’était un peu différent. Soit qu’il ne voulait pas voir, soit qu’il s’agissait d’un véritable amour. « Yan tu veux que je fasse une crise cardiaque ? » Le concerné ouvrit grand les yeux, totalement perdu et surpris. Qu’avait-il dit de si grave pour le mettre dans un pareil état ? Il n’avait fait que dire tout haut ce qu’il pensait tout bas. Il croyait qu’il pouvait le faire car après tout, puisqu’ils étaient lancés sur la confession, autant y aller à fond. « Mais qu’est-ce que j’ai fait ? » Allez, il jouait à l’innocent, au plus idiot. Mais peut être qu’au plus profond de lui-même, il avait conscience du reste. « Je dois aussi être honnête avec toi si tu as décidé de t’ouvrir à moi, hein ? Mais tu dois promettre que tu ne me fuiras pas ! » Yan hocha la tête de bas en haut, tout doucement, et en plissant les yeux comme s’il s’attendait au pire. « Je.. Si tout ce que tu as dit dans le couloir me blessait Yan c’est parce que tu sais, moi aussi je suis attiré par les hommes. Je.. J’ai toujours eu peur de te le dire parce que tu es tellement contre ça. » Presque instantanément toutes les insultes, toutes les mauvaises blagues, toutes les horreurs qu’il avait pu dire sur les homosexuels devant Feng lui revinrent en mémoire. Il ne pouvait même pas compter le nombre de fois où il avait dû se sentir heurté par ses propos. En aucun cas cela n’avait été fait intentionnellement mais il regrettait tout de même. S’il avait su, il aurait agi différemment. Oui mais voilà, avec des si on referait le monde. C’était un peu tard, même pour s’excuser. Que devait-il lui dire à présent ? Il n’en avait strictement aucune idée. Il resta juste silencieux, tout en soutenant le regard de Feng. Un peu paralysé, il aurait pu se redresser pour le prendre dans ses bras ou même juste ouvrir la bouche, mais non, rien ne montait jusqu’à son cerveau.

« Je suis désolé si ça te choque mais ne t’en va pas ! S..Si tu t’en vas je ne sais pas… Tu es devenu vraiment important dans ma vie. S’il te plait, gege. » Et là d’un seul coup il y eut comme un électrochoc dans sa tête, dans son corps. Quand il vit toute cette peur sur son visage et l’état dans lequel il se mettait pour tout ça, enfin les connexions se firent dans sa tête. Il se releva d’un seul coup, plutôt brusquement d’ailleurs, et il emprisonna le visage de Feng entre ses grandes mains. « Mais qu’est-ce que tu racontes ! » Il n’en croyait pas ses oreilles, comment pouvait-il croire un seul instant qu’il serait capable de le laisser pour ça, et surtout après la longue discussion – ou dispute – qu’ils venaient d’avoir ? Yan n’était pas totalement idiot. Il ne voulait pas non plus blesser son ami. Il l’adorait son Feng. Plus que n’importe qui ici. Personne ne pouvait l’aimer autant qu’il l’aimait et il en était sur. Si ce mec là n’existait pas, il faudrait l’inventer pour lui. Avec personne d’autre il ne pouvait être lui-même ou se sentir aussi épanoui. Feng était le seul à l’aider à être mieux. Il le rendait meilleur, un peu plus à chaque fois. Il n’échangerait sa place pour rien au monde. Il voulait le garder pour lui pour toujours même. Qui d’autre que Feng pouvait prendre autant de place dans sa vie ? Jamais il ne s’était ouvert autant. Bien sur, cela ne paraissait pas énorme, mais pour quelqu’un comme Yan, ça l’était. « Regarde-moi bien, ai-je l’air de pouvoir t’abandonner ? » Oui, tout à fait. Car c’est vrai qu’il se montrait souvent plutôt vache avec lui, qu’il se moquait de lui à longueur de journée et qu’il l’envoyait tout le temps sur les roses. Les marques d’affections n’étaient visiblement pas son truc. Feng n’avait aucun moyen de s’assurer de l’importance que Yan lui accordait puisque ce dernier ne lui montrait pas à quel point il l’aimait. C’était la première fois en fait qu’il était aussi doux avec son ami. « Je ne peux pas te laisser. » Rien à faire, il n’arrivait pas à le dire. Les mots ne sortaient pas. La phrase que Feng devait attendre ne venait pas. Ce ‘je tiens à toi’ était coincé dans sa gorge. Ses doigts glissèrent sur sa peau, il redessina le contour de sa mâchoire, dégagea son front et alors il ne le regardait plus dans les yeux, mais il le détaillait. Il se disait qu’il avait de la chance de l’avoir. Que décidemment, il était son bien le plus précieux, le plus fragile aussi. Il avait si peur de le briser. Il était beau comme ça. Et puisqu’il ne pouvait pas parler, ses gestes allaient le faire.
Il l’embrassa chastement et timidement sur la joue, puis sur l’autre. Il frôla son nez avant de baiser son front comme précédemment mais d’une manière un peu plus appuyée et insistante. Il sourit doucement contre son front, juste avant de redescendre. Leurs nez se touchaient, et il le regardait dans les yeux. « Tu es la personne la plus importante pour moi, d’accord ? » Et il ne devait pas en douter, il ne se comporterait pas comme ça avec lui sinon. Il eut ensuite un léger rire, en repensant à tout en même temps. « Et puis pourquoi je te laisserais pour ça alors que je suis comme toi, hm ? » Un dernier bisou sur le bout de son nez, et il souffla, comme pour évacuer tout ça, ce trop plein d’émotions, de sentiments, de tout.
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Li Feng Ge
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MessageSujet: Re: ' I want to hide the truth I want to shelter you.   ' I want to hide the truth I want to shelter you. EmptyDim 10 Mar - 14:51

Etrangement, entendre le blond s’inquiéter à son propos, se demander ce qu’il avait fait pour le mettre dans cet état, lui faisait plaisir. Il se sentait aimé et savait que Yan faisait attention à lui. Oh bien sûr il savait cela depuis le début mais de le voir écrit partout sur son visage c’était trop différent, c’était trop plaisant. Il sourit et frémit doucement même si quelque part au fond la peur rongeait toujours un peu. Yan n’était pas homophobe pour rien, c’était dans son éducation, presque dans son code génétique et parfois Feng ne savait plus s’il pourrait aider le jeune homme à se défaire de cela. Il s’expliqua donc calmement et regarda Yan comprendre doucement, se perdre dans ses mots, ne réaliser que la semi de ce qu’il lui disait. Il se sentait bien pourtant. Il parlait à celui dont il était éperdument amoureux de ses sentiments et de ce qui le rendait mal ou bien. Il lui avouait également ses plus grandes peurs du moment à savoir de se retrouver abandonné par l’aîné. Il en rêvait parfois et n’aimait pas vraiment lorsqu’il se réveillait et découvrait une larme sur sa tempe. Il sursauta lorsque Yan eut ce mouvement si brusque, se redressant du matelas. Il crut un instant qu’il allait se faire éjecter du lit, que le blond allait s’en aller comme une tornade, entrer dans une colère noire et peut être lui dire de mourir. Il se resserra un peu sur lui-même en attendant le coup qui ne vint jamais. A la place, il sentit les deux larges paumes de son aîné se glisser autour de son visage et ouvrit de grands yeux, surpris, ne sachant plus quoi dire, restant comme une carpe avec la bouche en o parce que rien ne parvenait à être formulé. « Mais qu’est-ce que tu racontes ! » Il fut plus surpris que jamais. Il se fâchait à cause de ce qu’il disait ? Etait-ce si idiot ? Il resta donc à le regarder, simplement surpris par toute la révolte dans ses yeux, et rien que ça, rien que cela, le soulagea. Il souffla doucement mais son cœur ne s’apaisa pas, ça non. Il resta simplement agrippé à son haut comme un idiot, parce qu’il avait peur, parce qu’il était heureux, parce qu’il ne savait plus ce qu’il devait être ou faire d’autre que de s’accrocher à lui désespérément. « Regarde-moi bien, ai-je l’air de pouvoir t’abandonner ? » Et à cela, le plus jeune eut un hoquet de rire un peu difficile qui fit remonter les larmes dans ses yeux et il se laissa complètement faire, amusé par cette question à laquelle la réponse était sans aucun doute oui. « Je ne peux pas te laisser. » Il hoqueta de nouveau et sourit un peu, ce sourire fragile mais sincère, douloureux mais inaltérable. Il rit très légèrement. « Zheng Yan tu as intérêt à te souvenir de tes mots. » Il se laissa ensuite aller sous ses doigts, le laissant caresser sa peau, chaque caresse envoyant sous sa peau des étincelles de joie, de plaisir, de frustration aussi à un certain point. Il frissonna lorsque ses doigts glissèrent le long de sa mâchoire avant de remonter aussi délicatement que s’il était en verre. Et il aimait ça bien plus que de raison. Il souffla doucement, de plaisir, fermant les yeux pour apprécier le contact. Il les rouvrit lorsque Yan chassa les cheveux de son front et ce qu’il vit le fit sourire. Yan le détaillait avec attention comme s’il voulait se remémorer son visage. Et il souffla doucement, aux anges, son sourire collé à ses lèvres jusqu’à ce que le plus âgé glisse un baiser sur sa joue. Il fut surpris mais rit doucement, ses doigts lachant son haut pour se déposer sur les jambes du blond. Il le laissa embrasser sa seconde joue puis son front et ferma doucement les yeux pour apprécier sa douceur… Sans s’attendre à ce que le plus âgé glisse ensuite son nez contre le sien.

Le plus jeune ouvrit brusquement les yeux. Leurs visages étaient si proches. Il se tendit soudain, inspirant tout l’air qu’il pouvait, le retenant sans même y faire attention, ne sachant comment réagir, sa cage thoracique se transformant en un véritable tambour alors que son cœur frappait contre elle à une vitesse folle. Il allait l’embrasser ? Il sentait son souffle sur lui, sa tête tournait, il s’enivrait de son odeur, de sa chaleur. « Tu es la personne la plus importante pour moi, d’accord ? » Et c’était autant de mots que de battements que son cœur rata. Il ne sut quoi dire et ferma les yeux étroitement, une larme roulant sur sa joue. « Et puis pourquoi je te laisserais pour ça alors que je suis comme toi, hm ? » Il crispa ses mains sur ses jambes et là, Yan embrassa son nez. Feng en fut si choqué qu’il ouvrit les yeux immédiatement pour regarder vers le blond. Il était perdu, il ne comprenait plus. Alors ce n’était pas une confession. Il n’était que son « meilleur ami » après tout. Il était bien sûr terriblement rassuré et inondé de joie grâce aux mots de Yan mais quelque part, la déception grondait au fond de lui et autant ses efforts pour s’en défaire étaient intense autant il ne pouvait simplement pas la bâillonner. Il sourit alors pour le rassurer et en se sentant faiblir, se colla soudain à lui, enlaçant son torse avec force pour cacher son visage dans son épaule, cherchant à ne pas laisser Yan voir dans le fond de ses yeux la douleur de son amour déçu. Il murmura contre sa chemise des mots à demi articulés. « Moi aussi Yan tu es celui à qui je tiens le plus. Et j’ai conscience que tu fais des efforts pour moi. Je suis désolé. » Sa dernière phrase était à peine un souffle, lui-même douta l’avoir dite à haute voix. Il souffla et enfonça son nez contre le creux de son cou, le tenant toujours aussi fort. « Tu ne t’acceptais pas toi-même. Pourquoi tu m’aurais accepté moi ? J’avais peur que tu penses que j’étais celui qui te forçait à être comme ça. » Il ne mentait pas. Souvent s’était-il demandé si Yan ne lui remettrait pas la faute sur les épaules, ne l’accuserait pas de l’avoir contaminé ou une autre bêtise de la sorte. Il avait toujours eu peur que son aîné soit plus dur avec lui que jamais lorsqu’il saurait cela. Il souffla longuement, se redressant à peine mais restant sous sa tête comme par peur qu’il ne voit dans ses yeux la profondeur de cette vérité. « Yan cette nuit reste ici. Je… Je ne veux pas que tu ailles… Ailleurs. » Ailleurs n’était pas n’importe où mais bien chez un autre garçon. Bien sûr cela pouvait prêter à confusion et trahir sa jalousie de savoir Yan dans d'autres draps mais il ne pouvait juste pas laisser cela se faire. Il déglutit doucement en y repensant et se leva soudain, se tournant dos à lui, courant jusqu’à son armoire pour s’y cacher de nouveau, sortant une longue serviette de bain et un bas de jogging. « T..Tiens tu peux même te doucher et… Et je ne sais pas si mes t-shirts t’iront mais le pantalon ira et si.. Si tu veux l’autre lit est… N’est pas encore occupé. »
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MessageSujet: Re: ' I want to hide the truth I want to shelter you.   ' I want to hide the truth I want to shelter you. EmptyDim 10 Mar - 15:57

Comment pourrait-il oublier ce qu’il venait de lui dire ? Il le pensait tellement. Chaque mot, chaque silence, chaque virgule. Tout était réfléchis et honnête à deux cent pour cent. Il ne pouvait pas mentir à Feng, ou il ne devait plus essayer de le faire. Parce que Feng méritait qu’il soit sincère avec lui, et là, c’était exactement ce qu’il était. Dans ses gestes, dans ses paroles, il n’y avait que son cœur pour le guider. Il voulait être comme ça avec Feng parce qu’il l’appréciait, et parce qu’il désirait le lui montrer. Il fallait aussi qu’il se rattrape pour le mal qu’il lui avait fait, alors, il avait besoin de lui faire du bien. Il était nécessaire pour sa santé mentale, et celle de Feng, qu’il arrête de jouer au gros dur et surtout qu’il cesse de se cacher derrière ses multiples murs qu’il avait construit autour de son organe vitale. Il avoua difficilement ce qu’il ressentait pour Feng. Cela pris un certain temps à sortir de sa bouche. Mais tout de même, il osa aller jusqu’au bout de ses pensées. Il ne s’attendait néanmoins pas à voir une petite larme se frayer un chemin sur la joue de son ami. Cela le surprit, car il ne comprenait vraiment pas d’où elle venait. Ce qu’il lui disait ne pouvait pas le blesser, non ? Alors pourquoi ? Pourquoi cette larme solitaire ? Il ne la laissa pas tomber, il écrasa ses lèvres dessus juste avant, et l’effaça ainsi de la peau de Yan. « Tu es .. triste ? » Risqua-t-il. Il n’était pas vraiment sur de lui mais il n’avait encore jamais vu pleurer quelqu’un sans raison. On pleure lorsqu’on s’est blessé, lorsqu’on a peur, ou encore quand quelqu’un nous rend triste mais c’est toujours justifié. Il n’imaginait pas quelqu’un pleurer de bonheur, alors cela ne pouvait pas être le cas de Feng. Sans doute avait-il une vision trop manichéenne. Quand Feng vint se blottir contre lui, il resta un moment les mains en l’air, ne sachant pas vraiment quoi faire. Les battements de son cœur s’étaient si soudainement accélérés que ça le bloqua presque. Il ignorait d’où est-ce que cela venait, mais ce n’était pas totalement désagréable. Cela pourrait même être encore meilleur si seulement il acceptait d’ouvrir les yeux. Après un moment, il passa son bras autour des épaules de son ami, et posa sa main derrière sa tête. Ses doigts se mirent même à jouer avec ses cheveux, sans qu’il n’en ait vraiment conscience, comme une sorte d’automatisme. « Moi aussi Yan tu es celui à qui je tiens le plus. Et j’ai conscience que tu fais des efforts pour moi. Je suis désolé. » Yan leva les yeux au ciel tout en secouant la tête de droite à gauche. « Tu dis n’importe quoi, tu n’as pas à être désolé. C’est moi l’idiot. » Mais lui par contre il avait plutôt intérêt à l’être et à continuer ses efforts. Il le serra un peu plus fort contre lui, pour le rassurer, pour se sentir plus proche, toujours plus proche. Le souffle de Feng dans son cou provoquait d’ailleurs de terribles frissons à Yan qui s’en mordillait même les lèvres. Oh non, il ne pouvait pas avoir ce genre de pensées pour Feng, ou il essayait de ne pas en avoir. Mais cette partie de son corps était juste la plus sensible et sans aucun doute la plus érogène. « Tu ne t’acceptais pas toi-même. Pourquoi tu m’aurais accepté moi ? J’avais peur que tu penses que j’étais celui qui te forçait à être comme ça. » Il ne s’acceptait toujours pas, mais comment pourrait-il rejeter Feng ? Il l’aidait tous les jours sans s’en rendre compte. Pas à passer au-dessus de ça, bien entendu, mais à être bien. Cela avait l’air de rien, et pourtant, il se sentait tellement léger en sa présence. « Arrête donc de dire des bêtises. D’accord ? Tu le sais maintenant, je ne peux pas me passer de toi. » Là par contre, c’était sorti tout seul. Sans qu’il n’ait le temps de s’en rendre compte. Mais il n’y avait rien de plus vrai, sinon pourquoi passerait-il la moitié de son temps avec lui ? Il se serait lassé depuis longtemps de n’importe qui d’autre, mais pas de Feng.

Il aurait pu rester comme ça durant des heures entières, avec son cadet dans les bras, à juste respirer son odeur à pleins poumons et profiter de sa chaleur. Il ne pensait pas que c’était aussi agréable de se sentir aimé. Car oui, c’était là ce qu’il se passait. Yan se laissait aimer. Il laissait Feng l’aimait. Pour quelqu’un d’autre, ce serait quelque chose de banal. Tout le monde aime être aimé. Mais Yan découvrait tout juste ça. Il y prenait goût bien rapidement d’ailleurs. « Yan cette nuit reste ici. Je… Je ne veux pas que tu ailles… Ailleurs. » Un petit sourire, tout petit riquiqui minuscule, passa sur les belles lèvres roses du muneo. Dieu avait-il entendu sa prière ? Ou pensait-il tellement fort que Feng l’avait entendu ? En tout cas, il était plus que ravi de l’entendre dire cela. Pourtant, c’était prendre un risque énorme que de rester dormir dans la chambre d’un autre mec, mais peu importe. Il pouvait bien se sacrifier pour Feng. Il posa son menton sur sa tête, et ses doigts glissèrent en même temps dans sa nuque sur laquelle il dessinait des cercles avec ses doigts. « Avec plaisir. » Chuchota-t-il. Puis comme Feng avait l’air de vouloir se lever, il le libéra, et resta assis sur le lit pendant qu’il fouillait dans son armoire. « T..Tiens tu peux même te doucher et… Et je ne sais pas si mes t-shirts t’iront mais le pantalon ira et si.. Si tu veux l’autre lit est… N’est pas encore occupé. » Il se demandait pourquoi Feng paraissait aussi nerveux. Son comportement devenait bizarre, et il avait l’impression de le mettre mal à l’aise. Il fallait qu’il se calme, il n’y avait aucune raison de se mettre dans un tel état. Yan se leva calmement, et le rejoignit, il passa ses mains autour de ses hanches, les noua sur son ventre, et cacha son visage dans son cou. « Calme-toi. Tu as l’air tout tendu. C’est moi qui te fait cet effet ? » Il souffla ses quelques mots à son oreille, déposa un baiser juste en-dessous avant de rire. Il ne se moquait pas de lui, il trouvait juste la situation comique. L’idée qu’il puisse plaire à Feng venait de traverser son esprit, et cela lui paraissait étrangement impossible. Non pas qu’il se trouve laid, il avait bien conscience de tout son potentiel de séduction. Mais, ils étaient amis n’est-ce pas ? Il le remercia pour toutes ses petites attentions, et prit la serviette ainsi que le jogging. Il n’allait pas dire non à une douche.
A cette heure-ci, il ne rencontra personne et put se doucher tranquillement. Le seul élément perturbateur fut lorsqu’il remarqua un suçon juste derrière son épaule. Aish, cet enfoiré. Heureusement pour lui que ce n’était pas à un endroit qui se voyait. Il passa un coup de serviette dans ses cheveux, histoire de les sécher un minimum, et se dépêcha de rejoindre à nouveau la chambre de Feng. Il ouvrit la porte, ses vêtements et sa serviette dans les bras, torse nu donc, et les cheveux en désordre, encore humides. Il posa son uniforme au pied de son lit, et accrocha la serviette à une chaise. Il prit place sur le lit qui allait être le sien pour cette nuit, et jeta un coup d’œil à Feng. « Dis-moi Feng, simple curiosité. Tu as déjà eu quelqu’un ? » Il entendait là, un petit ami, un amant, ou n’importe quoi. Il lui donnait l’impression d’être si innocent qu’il n’arrivait juste pas à croire qu’il pouvait avoir passé le cap. Clairement, il l’avait toujours cru puceau. Tout en attendant la réponse, il se glissa sous les couvertures, mais resta assis. Il se sentait nu sans la proximité de son ami. Sentiment étrange et perturbant. Il aimait bien l’avoir contre lui finalement, oui, il adorait ça en vérité. Mais il ne pouvait tout de même pas le rejoindre dans son lit non ? C’était trop .. bizarre. Cela n’avait rien à voir avec son pote Daemon qui, en tant que somnambule, prenait parfois place sous les mêmes draps que lui. Là, il y avait quelque chose de l’ordre de la volonté, de l’envie, du désir. C’était ambiguë comme on dit.
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Li Feng Ge
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MessageSujet: Re: ' I want to hide the truth I want to shelter you.   ' I want to hide the truth I want to shelter you. EmptyDim 10 Mar - 16:56

« Tu es .. triste ? »Yan avait beau être d’une intelligence impressionnante, parfois, il se rendait compte qu’il aurait un besoin intense de cours de relations sociale et c’était une de ces nombreuses fois. Il savait que pour cette fois il pouvait être fier de se dire professeur car oui il était conscient parfois en voyant les hésitation ou les maladresses de Yan que c’était pas souvent qu’il se laissait guider par tel ou tel sentiment ou qu’il se laissait aller à simplement les ressentir. Il savait que c’était à ses côtés qu’il découvrait le sens, la raison et la vérité de l’amitié. Il se laissa enlacer par son ami, soulagé de sentir ses bras s’enrouler sur lui plutôt que de tenter de se replier entre eux. Il souffla un peu lors des caresses délicates sur sa nuque et dans ses cheveux. Il ne savait combien de fois il avait souhaité que cela se passe et aujourd’hui, enfin, il se sentait à l’aise, il se sentait complet et achevé au creux des bras de Yan, respirant son odeur comme la plus naturelle des choses à faire. Et il avait confiance qu’il abusait de Yan, qu’il abusait de son manque de connaissance dans le domaine de l’amitié pour pousser un peu plus loin, mais il ne pouvait s’en empêcher. « Tu dis n’importe quoi, tu n’as pas à être désolé. C’est moi l’idiot. » Il ne s’avait pas jusqu’où il avait envie de frapper l’aîné pour ces mots. Bien sûr que non. C’était lui l’idiot pour être tombé amoureux de cette façon alors qu’il se savait pour toujours dépravé de toute histoire amoureuse juste parce qu’il n’avait jamais aimé les bonnes personnes. Juste parce qu’il n’était visiblement pas destiné à se laisser aller au calme d’une relation normale et saine d’amour sincère. « Arrête donc de dire des bêtises. D’accord ? Tu le sais maintenant, je ne peux pas me passer de toi. » Ce soir, son cœur subissait trop d’arrêts dont Yan ne se rendait pas même compte ! Il sentit le besoin de le fuir, lui ses bras et sa chaleur. Il sentit cette envie de plonger la tête la première dans un bassin de glaçons afin de diminuer le rouge qui lui monta aux joues et puisqu’il ne disposait pas d’un bassin de glace, il opta pour son armoire. Il préférait trouver un intérêt à ses vêtements bien rangés plutôt qu’à Yan qui lui faisait tourner la tête plus vite que s’il avait été sur le point de s’évanouir. Et comme pour ne rien gâcher Yan venait d’accepter de dormir avec lui, il ne répondait plus de rien. Pourquoi ne pas glisser dans son lit en pleine nuit en prétendre avoir peur du noir ? Ou être somnambule ? Ou être dérangé par Claw qui dormait à ses pieds ? Ou … Ah rien ne marcherait de toute façon il avait déjà abusé tant et plus de la tendresse de son ami aujourd’hui mieux valait ne pas tenter le diable parce que visiblement, il n’avait rien à lui offrir ! Il se changeait les idées dans son linge propre lorsqu’une paire de bras glissèrent sur ses hanches et il se redressa soudain, comme paralysé en sentant le corps du blond juste derrière le sien. Il sentit son cœur s’affoler soudain, se bloquer dans sa gorge, son corps s’enflammant alors qu’il laissait à Yan le plaisir de retourner son âme. « Calme-toi. Tu as l’air tout tendu. C’est moi qui te fais cet effet ? » A qui la faute ? Yan ne se rendait-il compte de rien ? Il était tellement sensible à chaque geste du blond qu’il avait l’impression de tourner fou. « Je.. Hhn… » Il souffla en sentant le baiser de Yan sous son oreille. Hah… Pourtant Yan devait savoir que c’était une zone érogène ! Il n’était pas pour autant censé savoir qu’il attirait Feng Ge à ce point. « C’est ta faute ! I-Idiot ! Je suis juste perturbé parce que tu t’ouvres à moi. Ça me rend heureux. »

Un très discret soupir de soulagement lui échappa lorsque Yan le lacha enfin pour prendre sa douche et dès que la porte se ferma, il s’effondra au sol. Il respirait vite et son cœur battait dans sa tête tant il avait rougi. Il glissa ses mains sur son visage pour le cacher un instant et inspira longuement pour se calmer. Il devait absolument trouver une parade à ces affections que Yan lui apportaient et qui le mettaient sens dessus dessous. Il se releva vite fait et alla chercher ses propres affaires pour sa douche après Yan lorsque celui-ci revint et pour être honnête, il se retint difficilement de ne pas baver. Il se retourna dès qu’il eut aperçu son aîné, faisant semblant de s’occuper de ses propres affaires de bain. Il ne regardait pas ce dieu vivant qui marchait dans sa chambre comme s’il était sur un défilé de haut de couture dans rien de plus que son propre pantalon de jogging. Il inspira longuement, tachant de créer un flux d’air apaisant jusqu’à ce que… « Dis-moi Feng, simple curiosité. Tu as déjà eu quelqu’un ? » Son souffle resta un instant coincé dans sa gorge et il toussota pour ne pas se rendre idiot. « Quelqu’un comme… Une relation ? Je… » Il laissa son regard glisser sur sa serviette de bain. « Je suis sorti avec une fille une fois mais… Ca n’a pas vraiment marché. Et depuis je.. Disons que je suis du genre à avoir les histoires d'amour difficiles? Je suis souvent amoureux dans le noir.» Il se redressa ensuite comme un ressort et lui sourit en attrapant son pyjama et sa serviette. « A mon tour, je reviens. Si tu as faim ou soif je dois avoir de l’eau et peut être un ou deux trucs à grignoter dans ma table de nuit. » Et sur ces mots, il avait disparu dans la salle de bains. Il prit une douche éclair pour ne pas laisser Yan tout seul une éternité et au sortir de celle-ci, il prit le temps de se soigner, coiffant tout de même ses cheveux afin de ne pas ressembler à une quelconque créature sans forme. Il sortit ensuite et revint dans la chambre, portant lui aussi un bas de jogging ainsi qu’un haut sans manche. Il glissa dans son lit et regarda brièvement vers l’autre lit. « Et… Et toi gege, tu as déjà eu… Quelqu’un ou quoi ? Je veux dire… Sérieusement ? Et qu..Qu’est-ce qui t’attire quand tu… Tu choisis les… Les gars ? » Il avait très envie de demander s’il avait une chance d’être candidat potentiel à sa (très sûrement) longue liste d’amant ou pas du tout mais s’abstint en songeant à combien il serait étrange de lui demander ça. Il glissa dans les couvertures et regarda vers Claw dans son panier. « Ah oui ! Parfois Claw aboie dans son sommeil mais c’est rare et ça passe vite. Pardon s’il le fait. » Il se retourna dans son lit, trop timide pour affronter le regard de son ami lorsqu’il lui répondrait enfin, s’enroulant dans la couverture comme une chenille. Il était curieux bien sûr mais l’idée d’être percé à jour était toujours là et lui plaisait toujours aussi peu.
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Zheng Yan
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capitaine et gardien de l'équipe de quidditich muneo; grand blond hautain et peu souriant; en septième année; rat de bibliothèque; homosexuel refoulé; maître d'un beau spitz finlandais répondant au nom de mozart.


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MessageSujet: Re: ' I want to hide the truth I want to shelter you.   ' I want to hide the truth I want to shelter you. EmptyDim 10 Mar - 17:48

Pendant que l’eau coulait sur son corps, Yan médita. Il repensa à tout ce qu’il s’était passé ce soir. En se levant ce matin, il n’avait pas du tout pensé que sa journée pourrait se finir ainsi et en fait, ça ne lui aurait même jamais frôlé l’esprit. Tout ceci n’était que le coup du hasard. Cette espèce de force incontrôlable. Il n’arrivait pas à savoir s’il était vraiment soulagé, ou si au contraire il appréhendait la suite des évènements. Il se sentait perturbé. Feng avait déclenché un tourbillon en lui, ou plutôt une tornade et celle-ci balayait tout sur son passage si bien qu’il ne savait plus du tout ce qu’il devait penser. Le yongwang était son ami depuis tellement longtemps, il tenait véritablement en lui. Ses sentiments étaient sincères et purs. Avec lui, Yan montrait qu’il était humain et qu’il avait lui aussi un cœur. Mais justement, depuis tout à l’heure son cœur faisait les montagnes russes. Sans prévenir il se mettait à battre beaucoup plus fort. Dans les romans, c’était ce que les personnages ressentaient lorsqu’ils tombaient amoureux. Or il ne pouvait pas être amoureux de son ami non ? Non, bien sur que non. Tout ceci n’était que de l’amitié, une amitié plus fusionnelle que les autres, voilà tout. Il soupira comme s’il venait de trouver la réponse à toutes ses questions, et quitta la douche. Il se sécha, s’habilla rapidement, histoire de vite retrouver son cadet. Ce dernier n’avait pas bougé de la chambre. Yan fit ses petites affaires avant de s’installer sur le seul libre apparemment encore libre. Comme il était un peu curieux, et que ce qui se passait en lui le travaillait, il se risqua à poser une question un peu plus indiscrète. Une de celles qu’il n’avait jamais osé poser à Feng auparavant. La seule du genre qu’il comptait lui poser d’ailleurs. Mais peut être n’avait-il pas envie de lui répondre ? Cette discussion ne lui paraissait pas appropriée et bizarrement, il se sentait lui-même mal à l’aise. Alors il tourna la tête vers la fenêtre pendant que Feng lui répondait. « Quelqu’un comme… Une relation ? Je… Je suis sorti avec une fille une fois mais… Ca n’a pas vraiment marché. Et depuis je.. Disons que je suis du genre à avoir les histoires d'amour difficiles? Je suis souvent amoureux dans le noir.» Yan ne prit pas la peine de le regarder à nouveau. A la place, il posa son menton sur ses genoux et se mit à fixer un point totalement inexistant en face de lui. « C’est dommage. Tu es tellement précieux. » Tellement précieux que les gens ne devraient pas te faire de mal, qu’on devrait t’aimer à ta juste valeur, mais le reste ne quitta pas ses lèvres. Il n’était pas capable de dire autant de choses même si bien évidemment, il les pensait. Il doutait de ses capacités à prendre soin de Feng, la preuve, il lui avait déjà causé bien du tort, mais lui, il savait, il ne le laisserait jamais. Il le protégeait contre tous et tout. Il le couvrirait d’attention. Mais ça n’était pas son rôle. Cela était la place du prince charmant, et il n’avait pas grand-chose de celui-ci si ce n’est l’apparence peut être. Alors peut être qu’il ne saurait pas comment s’occuper de Feng, oui, peut être qu’il ne serait pas capable d’assumer les responsabilités que cela impliquait.
« A mon tour, je reviens. Si tu as faim ou soif je dois avoir de l’eau et peut être un ou deux trucs à grignoter dans ma table de nuit. » Yan pouffa légèrement de rire, et dès que la porte claqua, il se leva. Il fit les cent pas dans cette pièce. Quelque chose n’était pas normale. Quelque chose lui échappait et plus il y réfléchissait, plus il craignait de savoir quoi, de comprendre pourquoi. Il n’avait jamais vu en Feng rien d’autre qu’un ami. Il n’aurait jamais pu s’imaginer flirter avec lui, ou lui proposer – comme il le faisait à des inconnus – une nuit sous les draps en sa compagnie. Cela ne signifiait pas qu’il ne le trouvait pas à son goût. Pour être même très franc, physiquement parlant, il pourrait lui plaire. Il était même plutôt mignon, ou carrément beau. Yan passa une main dans ses cheveux en grognant, mais que diable était-il en train de s’imaginer ? Feng était comme son meilleur ami. Rien d’autre, rien de plus. Il se rassit au bord de son lit, et se remit en-dessous des couvertures juste avant que le yongwang ne revienne. Là il s’allongea, comme précédemment, les bras derrière la tête. Il regardait le plafond. Il cogitait toujours. « Et… Et toi gege, tu as déjà eu… Quelqu’un ou quoi ? Je veux dire… Sérieusement ? Et qu..Qu’est-ce qui t’attire quand tu… Tu choisis les… Les gars ? » Il eut un léger rire. Comment aurait-il pu avoir véritablement quelqu’un ? Déjà il ne supportait pas d’avoir des comptes à rendre, mais en plus il ne sentait jamais ce petit plus dont tout le monde parle et qui est sensé faire la différence. Il les prenait au hasard, comme ça venait, et de préférence pas trop moches. Il se fichait du reste. « C’est juste charnel. Il n’y a jamais rien eu de plus. Je prends et je .. jette ? Hm. Il s’agit juste de satisfaire mes envies. Je n’attends ni ne veux autre chose. Je ne pense même pas être fait pour ça. » Un mec sans cœur ? Ouais, ça faisait un peu ça et c’était très légèrement le cas. Il ne se souciait pas des personnes avec lesquelles il couchait. Il s’assurait juste de leur silence même si bien sur il ne pouvait jamais être réellement confiant.

Il bailla, et s’étira avant de tourner la tête vers Feng, mais celui-ci lui présentait alors son dos, l’ayant prévenu des risques d’entendre son espèce de renard aboyait durant la nuit. Avec son chien, il avait l’habitude. Le pauvre d’ailleurs, il devait l’attendre sagement devant la porte. Dormir dans un autre que le sien était bizarre. Il ne l’avait fait qu’une fois, et encore, il n’avait pas vraiment dormi, il était juste resté jusqu’à ce que le soleil se lève. Là, il avait été invité et par son ami. Cela se présentait comme une situation bien différente et pourtant il savait qu’il n’allait pas réussir à fermer l’œil. Rien que là, il ne parvenait pas à se détendre. Il lui manquait quelque chose. Non, en fait il avait envie de quelque chose – ou de quelqu’un – de bien précis. Seulement, cela ne se faisait pas. Il ne pouvait pas prétendre au somnambulisme, Feng le connaissait assez bien pour savoir qu’il n’en souffrait pas et qu’il ne supportait pas que son colocataire de chambre vienne sans cesse se coller à lui pour cette raison. Mais il en crevait. En quelques minutes, il s’était fait à la chaleur de Feng. Et même s’il avait soit disant eu sa dose pour ce soir, il désirait encore sentir une chaleur humaine contre son corps mais pas n’importe laquelle cette fois-ci. Alors après avoir retourné le problème des dizaines de fois dans sa tête, il soupira, et céda au caprice de son cœur. Il se leva, dégageant la couette dans un grand geste, et vint poser ses fesses sur le lit de Feng. Il resta quelques longues secondes simplement assis au bord de celui, puis finalement, il tira sur les draps et se colla à lui ; son torse contre son dos, son nez dans sa nuque, et sa main sur son ventre. « Ne me demande surtout pas pourquoi. » Il ne saurait pas quoi lui répondre. Il toucha du bout de ses lèvres la peau de son cou, frotta son nez contre celui-ci. « Et laisse-moi dormir là. » S’il arrivait un jour à dormir. Car dès que son corps avait rencontré celui de Feng, son cœur s’était remis à battre fort et vite. Cela lui faisait presque mal. Il avait l’impression qu’il se cognait à sa cage thoracique alors même qu’il savait cela impossible.
Il ferma les yeux, et continuait à laisser ses pensées vagabondaient. Elles se mélangeaient entre elles, couraient dans tous les sens, se rentraient dedans, si bien que Yan ne pouvait rien en tirer. Parmi tout ce désordre, il ne saisissait que quelques informations, les plus évidentes : tu es incontestablement attiré par ce mec, tu ne dois pas faire de connerie, vous n’êtes plus des amis. Etait-il seulement attiré par Feng pour les bonnes raisons ? Il ne devait pas déraper encore plus qu’il ne venait de le faire et pourtant la tentation était de plus en plus grande. Malheureusement, c’est ce qui arrêta toute réflexion chez le plus âgé. Ses lèvres s’amusaient à frôler la peau de son ami, sans y déposer le moindre baiser, elles caressaient juste son épiderme. Sa main descendit jusqu’à sa hanche, et il passa ses doigts sous son t-shirt à ce niveau là, rien de plus. Il caressait son flan du bout de ses longs doigts. En fait, il déconnait pour de bon. Il franchissait la limite de trop.
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Li Feng Ge
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MessageSujet: Re: ' I want to hide the truth I want to shelter you.   ' I want to hide the truth I want to shelter you. EmptyDim 10 Mar - 18:38

Pour sa part, Feng avait passé une douche plutôt vide de pensées si ce n’est de très brefs « et si » qu’il s’empêchait même de formuler à haute voix parce que tout cela était ridicule. Il ne pouvait simplement pas s’imaginer avec Yan. Il ne pouvait (ou ne voulait ?) imaginer personne à son bras… Parce que Yan apparaissait souvent comme la personne froide, inaccessible promis à un avenir trop brillant pour qui que ce soit. Et la réalité lui tomba soudain dessus comme une enclume. Il ne pouvait même pas rêver d’être avec Yan. Deux raison à cela : la première, ses parents. Ils ne laisseraient jamais un homme (un homme comme Feng Ge qui plus est) approcher de leur fils dans cette optique. La seconde, l’avenir de Yan. Il deviendrait une personne bien trop brillante pour qu’il puisse espérer cirer ses chaussures. Yan était déjà bien trop important pour que lui puisse imaginer avoir une histoire avec lui. Il rit un peu sous la douche. Il serait peut-être joueur de quidditch professionnel ou médico-mage, auror ou n’importe quel autre métier de prestige. Il ne voulait même pas y penser, lui qui, avec de la chance, ferait apothicaire dans un coin de rue. Bref pour le moment il avait l’attention de Yan et c’était ce qui lui importait. Il sortit de la salle de bains et glissa dans la chambre pour filer sous ses propres draps et avoir assez de courage pour poser cette question qui chatouillait depuis un moment le bout de sa langue. Il n’était pas sûr pour autant qu’il voulait vraiment en entendre la réponse. Yan aimait peut être les gars intelligents, ceux avec une histoire ou un avenir extraordinaire pour que son tableau de chasse soit prestigieux. Il ferma les yeux étroitement en entendant le rire de Yan derrière lui, une vague de frissons courant sur sa peau à ce son. « C’est juste charnel. Il n’y a jamais rien eu de plus. Je prends et je .. jette ? Hm. Il s’agit juste de satisfaire mes envies. Je n’attends ni ne veux autre chose. Je ne pense même pas être fait pour ça. » La réponse lui plut et le découragea en même temps. Il n’avait pas la moindre chance avec Yan pas même pour une nuit parce qu’il ne pouvait pas être abandonné par lui. Mais il avait promis. Il lui avait dit qu’il resterait. « Tu es si froid. Après ce soir j’ai l’impression que tu parles de quelqu’un d’autre. » Il savait pourtant que son ami lui avait dit la vérité et rien de plus. Il savait que Yan avait toujours été comme ça et qu’avant ce soir, il n’avait jamais eu l’idée de le voir tendre, doux et attentionné. Pourtant, ce soir il n’avait été que cela avec lui et l’idée de terminer la nuit dans les bras de Yan envoyait dans ses veines une lave qui laissait la chaleur de ses draps bien froide. Il entendit du bruit dans son dos mais n’y prêta pas plus d’attention que cela, pensant simplement que le blond s’ajustait dans le lit ou quoi que ce soit.

Pourtant il aurait dû. S’il s’était simplement retourné pour voir ce que faisait le muneo, il aurait empêché à son cœur son nième bond de la journée. Car oui, lorsqu’il sentit son matelas s’affaisser faiblement, il ne dut pas réfléchir longtemps avant de se rendre à l’évidence : le blond avait décidé de passer la nuit dans son lit. Son lit à lui, avec lui dedans. Il souffla longuement pour se calmer, se demandant s’il ne se faisait pas des films un peu trop vite. Peut-être que le jeune homme souhaitait parler encore un peu ? Il dut cependant se faire une raison lorsque ses propres draps se soulevèrent doucement pour laisser Yan se glisser derrière lui. Et Merlin seul sait comment il s’empêcha de laisser un souffle de contentement lui échapper lorsque les bras du plus âgé glissèrent autour de son corps, le serrant un peu plus vers lui. Il déglutit un peu tout de même en sentant cette proximité, son cœur reprenant un rythme effréné auquel il avait dû se faire ce soir. Il souffla un peu et essaya de chercher une explication plausible mais abandonna finalement. « Ne me demande surtout pas pourquoi. Et laisse-moi dormir là.» Tout ça avec une oh si légère caresse contre sa nuque et le jeune homme inspira une bouffée d’air, se retenant à tout pris de montrer combien ces actions si simples sur lui provoquaient un volcan d’émotions. Il sentait la caresse fragile de ses lèvre sur sa peau et frémissait, tremblait, s’accrochait aux draps pour ne pas céder à l’envie de faire un geste sans intérêt qui ferait peut être fuir le plus âgé à ce point. Il sentait chaque parcelle de ses lèvres glisser sur sa peau et c’était une torture des plus exquises. « Hah… Est-ce que.. Je suis une envie ? » Il ne pouvait pas s’empêcher de le demander et tant pis si ça devait le faire retomber sur terre, il ne pouvait plus réfléchir correctement lorsque la personne à laquelle il ne pouvait s’empêcher de penser était si proche de lui, collée à son dos de la plus exquise des façons et Feng se rendit compte que leurs corps s’épousaient de façon tellement naturelle qu’il ne put que sourire très légèrement ce qui lui donna un petit air simplement satisfait. C’est au contact des doigts de Yan pourtant que le plus jeune s’arrêta complètement de penser et lâcha un soupir d’aise, déposant sa main contre celle du blond pour la guider sur son ventre sans la sortir de son t-shirt, l’incitant de la sorte à toucher plus de peau, à ne pas avoir peur de le toucher parce que oui, il était fait de chair, de désirs et de sang comme chaque autre être humain. Il exhala un souffle contenté lorsque la grande main de Yan se déposa contre son ventre et laissa ses propres doigts remonter le long de son avant-bras, tout doucement, n’osant pas bouger comme par peur de brusquer Yan et de le réveiller de la quelconque transe dont il souffrait peut être. « Ne demande pas non plus. Je crois qu’on devrait arrêter de penser ce soir. » Il avait à peine tourné la tête vers lui et le souffle de son ami se glissait désormais contre son oreille, envoyant une série de frissons sur sa nuque alors qu’il tremblait à peine, son autre main venant attraper le bord de son oreiller pour s’empêcher de sembler trop désespéré en saisissant la nuque du blond. Il avait glissé sa seconde main vers l’arrière et elle reposait désormais sur l’épaule nue du plus grand. Ce simple contact qu’il avait lui-même initié lui fit prendre conscience qu’il était surement une autre conquête de plus mais… Il s’en fichait, il espérait juste que Yan tiendrait sa promesse, qu’il le garderait après ça, même s’il devait retourner au statut d’ami, il était d’accord avec ça. Il ne pouvait simplement pas perdre son muneo ou il tournerait bien au delà de la folie.
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Zheng Yan
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MessageSujet: Re: ' I want to hide the truth I want to shelter you.   ' I want to hide the truth I want to shelter you. EmptyDim 10 Mar - 20:14

Il ignorait ce qui l’avait poussé à se lever, ou quelle force étrange lui avait donné le courage suffisant pour le faire. Mais toujours est-il qu’il venait de se glisser sous les mêmes draps que son ami, et que leurs corps étaient désormais collés. Son torse se trouvait entièrement appuyé contre les siens alors que ses jambes étaient repliées derrière les siennes. Sa main un peu hésitante au premier abord, se posa ensuite plus franchement sur le ventre de son cadet. Dans cette position, le parfum de Feng envahissait ses poumons, et Yan respirait fort juste pour cette raison. Il profita même de la situation pour laisser trainer ses lèvres sur sa peau. Et puisqu’ils étaient si proches, le yongwang devait surement sentir combien le cœur du muneo battait vite. Ce dernier ne se souvenait même pas avoir un jour ressenti ça. Il y avait toujours une pointe de désir dans ses rapports intimes avec les hommes, mais jamais rien de semblable. Rien d’aussi dingue et d’aussi fort. Il en perdrait presque la tête et s’il ne s’agissait pas de Feng, probablement qu’il aurait cédé très rapidement. Mais là, quelque chose l’empêchait de dépasser encore cette limite. Ce n’était pas un homme quelconque qu’il avait dans ses bras, mais Feng. Celui-ci était avant tout et surtout son ami, son meilleur ami même. Et malheureusement, il n’y avait rien de normal à tripoter son ami. Yan avait beau se résonner, il n’arrivait pas à s’arrêter. Il touchait du bout de ses doigts sa peau, cette peau si douce. Il se retenait comme il ne s’était jamais retenu, car pour lui, il ne fallait surtout pas déraper. Il ne voulait pas blesser Feng encore une fois, et il ne désirait pas l’ajouter à sa liste comme un trophée supplémentaire. Il perdait simplement la raison, mais ça, c’est ce qui arrive quand on ne connait pas les limites. Yan n’en avait aucune idée mais ce qu’il ressentait pour Feng n’avait rien à voir avec l’amitié, et depuis longtemps. Sinon pourquoi lui accorderait-il autant d’importance ? Il ne semblait pas prêt à ouvrir les yeux sur cette vérité, et son corps parlait donc à sa place. « Hah… Est-ce que.. Je suis une envie ? » Yan s’arrêta brusquement, et retint sa respiration. Une envie parmi tant d’autres ? Il le distinguait pourtant du reste. Ce n’était jamais aussi doux avec les autres, ni même aussi intense. Quelque chose dans son estomac brulait, et cela s’avérait très agréable. Trop agréable pour qu’il veuille que ça s’arrête. La voix de la raison, celle qui lui disait de tout cesser, était recouverte par les battements de son cœur. Mais il choisit pourtant de l’écouter, parce que ce que Feng lui avait dit résonnait dans sa tête. « Je suis désolé. » Il allait enlever sa main, mais les doigts de Feng sur celle-ci l’arrêtèrent dans son geste et il se laissa totalement guidé par celui-ci. Etait-ce une invitation ? Une autorisation ? Yan n’avait aucune idée de la manière dont il devait interpréter ce geste. Il ouvrit sa main sur le ventre du chinois, il y esquissa de douces caresses, et il remonta parfois plus haut. Il se demandait pourquoi cela lui paraissait si naturel, pourquoi il avait ressenti le besoin de retrouver cette chaleur. Il était, peut être, trop tard pour revenir en arrière.

Il se passait quelque chose d’étrange. L’atmosphère était particulière dans cette chambre. Une tension palpable. Yan essayait de se raisonner mais en même temps, il ne se lassait pas de la douceur de Feng. Il embrassait plus franchement son cou, et presque plus aucune information ne parvenait à son cerveau. Il ne pensait plus à ce qu’ils s’étaient dit ni même à leur dispute. Plus rien ne comptait ou ne traversait l’esprit du muneo. « Ne demande pas non plus. Je crois qu’on devrait arrêter de penser ce soir. » Yan se redressa très légèrement ne comprenant pas vraiment où le plus jeune voulait en venir. Du moins, il n’était pas totalement sur d’avoir bien compris. Il put enfin croiser le regard de Feng, dans le noir, il ne distinguait pas cette lueur qu’il avait l’habitude d’y voir, mais il était sur qu’elle était tout de même là. Il ferma les yeux quand la main de Feng passa dans sa nuque, puis glissa jusqu’à son épaule. Non, vraiment, c’était jouer avec le feu. Que s’était-il imaginé en le rejoignant dans son lit ? Qu’ils allaient tranquillement dormir ? Après ce qu’ils s’étaient avoués, après les gestes qu’ils avaient échangé. Bon sang, mais maintenant, Yan avait tout le temps envie de cette tendresse là. Il en voulait même encore plus mais il n’était pas totalement convaincu que ce soit une bonne idée. Sa main quitta le ventre de Feng pour se poser sur sa joue. La proximité de leurs lèvres était moindre, et lui faisait tout bonnement perdre la tête. « Je crois que je suis en train de merder. » La grossièreté. S’il y avait recours c’était que vraiment, il n’avait plus de raison. Sa bouche continuait dangereusement à se rapprocher de sa jumelle. Il sentait maintenant le souffle de Feng, il la frôlait presque. « On ne devrait pas. » A chaque mot, il toucha les lèvres de Feng et décidemment, trop, s’en était trop. Il ne pouvait pas résister continuellement. Encore moins si Feng ne faisait rien pour l’arrêter. Ce qui devait arriver arriva donc. Ce fut un baiser lent, hésitant, presque maladroit. Yan se retenait encore. Il craignait que Feng revienne à lui, ou que lui-même réalise soudainement la bêtise qu’ils étaient en train de faire. Mais rien, il put l’embrasser avec toute la douceur du monde durant de longues, très longues minutes. Il avait même peur d’arrêter, de ce qui venait après. Il n’était pas sur de lui. Pas du tout. Cependant il ne pouvait pas relâcher ses lèvres. Il jouait avec de plus en plus habilement, s’en prenant tantôt à celle du haut, tantôt à celle du bas. Et quand il se résigna à les libérer, il soupira, comme frustré, parce qu’il redescendait sur terre. « Ce n’est pas une bonne idée. » Souffla-t-il encore tout proche de sa bouche. Oh oui, ils ne devraient vraiment pas faire ça. Et pourtant, n’était-il pas trop tard ?
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Li Feng Ge
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MessageSujet: Re: ' I want to hide the truth I want to shelter you.   ' I want to hide the truth I want to shelter you. EmptyDim 10 Mar - 20:56

Les hésitations n’avaient plus lieu d’être. Il ne voulait plus hésiter une seule seconde, il ne voulait pas que Yan hésite lui non plus. Il souffla difficilement d’ailleurs lorsque son aîné laissa quelques mots glisser derrière son oreille. « Je suis désolé. » Oh ça non Zheng Yan. Il fit comme s’il n’avait pas même entendu ses mots pour l’inciter à plus. Il ne pouvait plus se passer de son toucher, qu’importait s’il était trop demandeur, si tout cela était une erreur, s’ils ne devaient pas… Feng n’en pouvait plus de ces mots qui en cachaient d’autres et ici, les gestes ne mentaient pas. Il sentait la paume de son ami glisser sur lui et il ne pouvait empêcher un désir certain de monter en lui, rongeant son corps, l’embrasant et l’alertant alors qu’il ne souhaitait plus se rendre compte de rien d’autre que ce qui l’entourait en ce moment : les bras du blond. Il se sentait enfin bien et personne ne lui prendrait pas. La sensation lui faisait tourner la tête et perdre le souffle alors qu’ils ne faisaient rien. Il se sentait pourtant si bien. Il sourit légèrement lorsque les doigts remontèrent le long de son corps, s’extirpant de son t-shirt tout en douceur pour glisser sous son menton puis sur sa joue et un rire dansa sur sa bouche alors qu’il savait qu’il allait enfin obtenir ce dont il avait tant besoin depuis des semaines. Il sentit l’air lui manquer en croisant le regard de Yan essayant de le lire malgré l’obscurité ambiante. Il se savait complètement perdu, totalement abandonné alors que le souffle de son ami courait sur son visage pour envoyer dans son corps, sous sa peau un millier de frissons qu’il ne chercha même plus à couvrir. « Je crois que je suis en train de merder. » Il se serait choqué de l’entendre dire cela auparavant mais ses yeux glissaient sur la bouche de Yan qui s’approchait si lentement. Il n’entendait presque pas ses mots, glissant doucement sur le dos, à peine tourné vers lui désormais, il sourit alors que ses longs doigts glissaient sur ses épaules tout en douceur, l’écoutant une dernière fois parler si près de ses lèvres que celles-ci se cherchèrent et jouèrent ensemble doucement. « On ne devrait pas. » Et il sentit enfin se poser sur les siennes les lèvres roses du muneo. Il laissa un soupir d’aise lui échapper à ce contact qu’il avait désiré si fort que son être en tremblait doucement. Il était hésitant lui-même laissant tout juste leurs lèvres se toucher avant de prendre en assurance sous celle de son.. ami ? Ils n’étaient pas vraiment des amis en ce moment, non ? Il ne savait plus exactement ce qu’ils étaient. Il savait qu’ils étaient en train de faire une erreur, il en était tout aussi conscient que Yan mais il ne pouvait simplement pas s’empêcher de se laisser aller à la douceur de cette même erreur. Il se demanda s’il ne rêvait pas ce baiser comme il avait l’habitude de le faire et ses doigts remontèrent dans les cheveux de l’aîné comme pour y trouver une prise à la réalité. Une fois les doigts enfuis dans les mèches blondes, il lâcha un nouveau souffle de contentement. « Ce n’est pas grave. » Et il l’avait dit à mi-voix, autant pour convaincre Yan que pour se convaincre lui-même, ne voulant absolument pas laisser cet instant partir en fumée parce qu’après ça, Yan prendrait ses précautions avec lui. Il se sentait au bon endroit, il ne voulait pas quitter ses bras. Pas maintenant. Il aimait ce jeu auquel jouaient leurs lèvres, cette tendresse qui s’en dégageait, cette douceur qu’il en émanait. Il frissonna longuement et caressa doucement sa nuque du bout de ses doigts. « Ce n’est pas une bonne idée. » Il le regarda. Yan semblait vraiment en proie à un conflit intérieur et il se sentit soudain oppressé, complètement, à l’idée que Yan redescende sur terre. Qu’il décide que le faire avec Feng n’était pas digne de lui, qu’il devait se comporter de façon raisonnable et droite, qu’il devait être un peu plus droit qu’il ne l’était déjà. Et Feng douta. Il douta de ce qu’il était en train de se passer, de l’origine de ce moment et de son but.

« Pour l’instant, c’est l’idée la plus agréable qui me soit arrivée. » Il parvint à peine à glisser ces mots d’une petite voix avant de déposer ses lèvres contre le menton du plus vieux, laissant son nez glisser doucement contre la courbe de son cou alors que ses doigts glissaient sur son torse avant de glisser sur son dos, le caressant avec maladresse, tremblant un peu non seulement parce qu’en effet, il était trop peu habitué à ça mais aussi parce qu’il avait peur que le sportif ne le laisse là. Il serait surement mort de honte et de douleur. Ils avaient déjà passé un point de non-retour en s’embrassant et il était vrai que Feng Ge n’aidait personne en ce moment, ses dents venant brièvement caresser la peau de sa gorge avant de mordre gentiment auprès de sa pomme d’adam. Il souffla sur la peau sensible et en baissant les yeux, Feng le vit, le suçon laissé par la conquête de Yan plus tôt dans la nuit. Son cœur rata un battement et vacilla. Il sortit son visage du cou du plus âgé et laissa sa tête retomber dans l’oreiller simplement. Il était tellement idiot. Il ne savait plus ce qu’il voulait faire et ses sentiments emportaient tout sur leur passage, ne laissant plus à Feng matière à réfléchir. Ses doigts glissèrent sur le suçon et il le dissimula sous sa paume, ses yeux lachant alors enfin sa peau violacée pour regarder Yan dans les yeux. Il ne savait plus ce qu’il voulait vraiment. Son cœur désirait enfin se sentir complet mais son âme criait au désastre. Il glissa sa seconde main vers son flanc comme pour le pousser vers lui, ses yeux sombres et tristes scrutant son visage un moment avant qu’il se tende vers lui, déposant ses lèvres sur les siennes, les mordillant tout en douceur, ne souhaitant pas lui faire le moindre mal. « Je veux être assez bien pour toi. » Il le pensait. Il savait que le blond s’insurgerait contre ces mots et les démentirait mais il voulait vraiment être assez bien pour lui et même s’il devait en mourir de douleur, il méritait cette nuit avec Yan. Il la méritait bien plus que n’importe quel autre de ces idiots qui avaient déjà pu glisser dans ses draps, dans ses bras. Et si c’était la seule solution, alors il s’en fichait, il voulait lui aussi être le désir charnel de Yan. C’était idiot, c’était dépravé et c’était obscène mais il s’en fichait. Il le regarda alors et souffla sur ses lèvres. « Laisse moi être ton envie. »
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MessageSujet: Re: ' I want to hide the truth I want to shelter you.   ' I want to hide the truth I want to shelter you. EmptyDim 10 Mar - 21:49

Jamais un baiser ne lui avait procuré autant de sensations différentes. Il se sentait frissonner mais pour ce n’était rien. Il perdait la tête. Il ne pensait plus. Il se livrait entièrement. Chaque souffle qu’il sentait contre sa bouche lui donnait envie de continuer, de ne surtout pas arrêter. La douceur de ses lèvres n’était pareille à aucune autre. Yan s’en étonnait. Il appréciait à sa juste valeur la façon qu’ils avaient de soupirer l’un et l’autre sans que cela soit surfait. Il lui arrivait trop souvent de devoir simuler, mais là, son corps parlait véritablement. Il ne forçait rien du tout. La chair de poule qu’il avait c’était bien à cause de Feng. Cela n’avait rien avoir avec le fait qu’il ne portait pas de t-shirt. Comment pourrait-il se retenir ? C’était beaucoup trop dur. Plus il goûtait à ses lèvres plus il en avait envie, plus il le voulait lui. S’en séparer fut comme une épreuve, il hésita même à en reprendre possession dans la seconde mais la voix de la raison eut le temps de faire passer son message. Tout ceci n’était pas une bonne idée. Pas du tout. Ils étaient amis. Deux amis ne s’embrassent pas, deux amis ne couchent pas ensemble. Et pourtant ils savaient aussi bien l’un que l’autre que s’ils continuaient c’était ce qui allait finir par se passer. Il se demandait si Feng vivait le même dilemme, mais lui était véritablement déchiré de l’intérieur. Quelque part, il se disait qu’il n’aurait jamais du venir dans ce lit mais ensuite il avait l’impression que c’était sa place, et que l’envie avait été trop forte pour qu’il y résiste. Il s’était senti nu sans la chaleur de son cadet, cela voulait tout dire. « Pour l’instant, c’est l’idée la plus agréable qui me soit arrivée. » Le capitaine de quidditch eut un léger rire qui s’arrêta lorsque Feng posa ses lèvres sur son menton. Un frisson parcourut son échine, et il ferma doucement les yeux. Il fallait qu’il se détente, qu’il arrête de penser à tout ça, mais surtout qu’il vive le moment présent. Et là, tout de suite, c’était Feng qui le faisait se sentir aussi bien. Ses mains parcouraient son corps timidement, adorable. Il souriait doucement parce que normalement on ne se montrait pas aussi doux avec lui. Il appuya ses lèvres sur son front, plusieurs fois, parfois plus longuement, et descendit entre ses yeux, sur son nez juste avant que Feng ne descende trop bas pour qu’il puisse continuer. Il frissonna de toute part, penchant un peu la tête, beaucoup trop sensible à cet endroit là pour ne pas bouger. Il s’agissait de son grand point faible. Il dut même se mordre les lèvres pour ne pas laisser échapper un petit son bien significatif de combien il adorait ça. Mais d’un coup, tout s’arrêta, et Yan s’imagina que ça y est, Feng avait changé d’avis ou bien qu’il avait pris conscience de ce qui était en train de se passer et que ce n’était pas ce qu’il voulait. Il ne comprit pas tout de suite, ce n’est que lorsque son ami passa ses doigts à l’endroit où il avait remarqué son suçon que cela fit tilt dans sa tête. Il baissa les yeux, comme un coupable ou un condamné. Il n’avait aucune explication à lui fournir, et de toute manière il n’avait pas non plus à lui rendre de compte. Heureusement, Feng vint l’embrasser une nouvelle fois, chassant ses pensées négatives. Yan soupira plus franchement alors qu’il jouait avec ses lèvres. « Je veux être assez bien pour toi. » Il eut un petit sourire triste. Se sentant désolé d’entendre Feng raisonner de la sorte. Il se remit à caresser sa joue, et comme précédemment, il colla son front au sien pour le regarder dans les yeux. Il déposa un tout petit baiser sur ses lèvres, et puisqu’il ne devait pas réfléchir plus loin. Puisqu’ils étaient voués à commettre cette erreur, il murmura tout doucement. « Tu es parfait. » Et il le pensait réellement. Une multitude de baisers suivirent ce compliment, comme pour empêcher Feng de dire le contraire, puis il s’arrêta, et le contempla à nouveau dans le noir. Non vraiment, il n’avait rien à lui reproché. Il était le plus beau. Mais il ignorait encore qu’il le trouvait magnifique pour une raison bien particulière.

« Laisse-moi être ton envie. » L’information mit un certain temps à monter jusqu’à son cerveau. Il resta figé à le regarder, sans oser faire quoi que ce soit. Devait-il interpréter ça comme un feu vert ? Voulait-il aller aussi loin ? Assurément qu’il en avait envie, il crevait même à l’idée de l’avoir. Seulement, il n’était pas certain que cela juste, que cela soit la bonne décision, le bon moment, la bonne chose à faire. Il craignait de tout gâcher entre eux. Même si bien sur, ils étaient déjà allés trop loin pour qu’ils puissent retourner en arrière. Il se pencha et délicatement s’installa au-dessus de Feng. Il prit appui sur ses avant-bras qu’il plaça de chaque côté de sa tête. Tout doucement, il approcha son visage du sien, et se mit à jouer avec ses lèvres. Il les touchait à peine, parfois la point de sa langue les remplaçait. Lui-même frissonnait à ce contact alors qu’il laissait son corps se coller à celui de son ami. Et ne pouvant résister plus longtemps, il goûta à nouveau à ses baisers. Lents, sensuels, comme une danse. Yan sentait tout son corps en éveil. Il y avait, comment on dit déjà, ah oui, des papillons qui virevoltaient dans son bas ventre. Il n’y avait rien de plus exquis. Cette fois, il avait vraiment arrêté de réfléchir. Il nicha son visage dans son cou qu’il parsema de baisers. Il pinçait parfois sa peau entre ses dents. Il se demandait qui avait déjà eu le droit de faire ça. Il aurait aimé être le seul, le premier. Il ne remarqua qu’après qu’il avait laissé à son tour une jolie petite marque violacée dans son cou et pour être honnête, il se fichait des remarques que Feng pourrait avoir demain. Au contraire, il espérait que les autres verraient. Ils n’apprendront jamais que c’est lui, bien sur mais ils comprendront qu’il est à quelqu’un. S’il jouait les possessifs, légèrement. Feng était son trésor, il ne devait appartenir à personne d’autre. Il s’attaqua au lobe de son oreille, avant de ne descendre encore plus bas et de couvrir tout ce que son t-shirt ne cacher de léger bisous. Non vraiment, il ne fallait pas lui demander d’arrêter là, il n’en serait plus capable. Alors juste pour une confirmation, il vint chuchoter une toute petite question à l’oreille du yongwang. « Est-ce que tu es sur que c’est ce que tu veux ? » Car lui, il en était certain. Il n’aurait aucun mal à reprendre une vie normale après ça. Enfin, c’était ce qu’il croyait.
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Li Feng Ge
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MessageSujet: Re: ' I want to hide the truth I want to shelter you.   ' I want to hide the truth I want to shelter you. EmptyDim 10 Mar - 23:56

Parfois, dans une vie il nous arrive de rencontrer des êtres qui ont soudain tant d’importance sur nos vies que le moindre mot d’eux peut nous rendre complètement fou. Un je t’aime transforme une personne. Un je te hais la détruit. Et parfois ces mots ne sont pas des sentiments explicites mais des mots destinés à complimenter une personne et qui pourtant recèlent de tant de choses qu’il vous est incapable de respirer un instant. Eh bien ces mot : « Tu es parfait. » eurent cet effet sur le jeune chinois. Il sentit son cœur se gonfler d’une fierté sans fond. Il était certain que ses chevilles venaient elles-mêmes de doubler de volume. Pas parce qu’on lui avait dit qu’il était parfait mais parce que Yan le lui avait dit. Ce compliment venant de n’importe qui était si banal qu’il aurait ri au nez de n’importe qui d’autre mais Yan venait de renverser son monde en trois mots. Parce que Yan ne complimentait pas les gens et il était CERTAIN tout au fond de lui que personne d’autre n’avait eu le droit à ces mots pour être rassuré avant de se perdre dans ses bras. Il savait que tous ses anciens amants avaient dû se battre ne serait-ce que pour recevoir un baiser tendre de la part du blond mais lui pas. Il sentait sa différence dans chaque mot et chaque geste du muneo et tout son monde s’en trouvait bercé. Il sourit doucement en sentant ses baisers sur lui. Qu’importait le reste du monde, tous ses autres amants passés, tous ses futurs amants, toutes ces filles qui se prosterneraient à ses pieds, tout au fond de lui, Feng Ge savait que Yan lui reviendrait. Qu’il se rendrait compte que ce que Feng lui apportait, personne d’autre ne le lui donnerait. Et si le sportif ne pouvait pas avouer ni même réaliser qu’il y avait un lien spécial entre eux pour le moment, il s’en fichait. Il ETAIT spécial et il aimait l’idée que le seul endroit où son ami se sentirait vraiment bien serait au creux de ses bras. Il laissa leur jeu continuer parce qu’il voulait qu’il se laisse emporter dans les sentiments qu’il savait pouvoir inspirer à Yan. Il laissa le blond se faire plus entreprenant à son tour, le regardant enfin glisser par-dessus lui et sentant une étrange adrénaline emplir ses veines à ce moment. Il sourit néanmoins en mêlant ses jambes au sienne comme pour le plonger, ses mains glissant avec plus d’assurance sur lui, les laissant épouser les larges épaules avant de glisser sur son dos, s’accrochant un instant à ses omoplates avant de se dérober sur sa colonne vertébrale en lâchant un soupir de plaisir, répondant à ses baisers sans le moindre ordre, se perdant à son contact, se laissant aller, préférant fondre à son toucher. Chaque baiser était une perle sur sa bouche et lorsque la langue de Yan passait sur ses lèvres, il les entrouvrait comme dans l’espoir de voir les choses évoluer doucement mais ne se trouvait pas déçu pour autant lorsqu’il déposait un autre baiser doux sur lui. Il le sentit glisser dans son coup et tirer sur sa gorge, l’embrasser, la mordiller de la plus agréable des façons. Il ferma les yeux et ses doigts glissèrent dans ses cheveux doucement, souriant à peine, non pas par amusement mais par bonheur. Il le laissa prouver à sa peau qu’elle était la plus belle sur terre et apprécia le moindre de ses touchers, des frissons s’épanouissant sur sa peau à chaque contact, comme les ondes d’une goutte d’eau sur un lac calme. Il le sentit s’arrêter et en tentant un regard vers lui, il le vit regarder sa peau et su qu’il était marqué. Il n’allait pas s’en plaindre. Même s’il ne pourrait s’en vanter, il ne cacherait pas cette marque d’appartenance car il lui appartenait complètement à l’insu de Yan.

« Est-ce que tu es sur que c’est ce que tu veux ? » Il lâcha un léger son de plaisir lorsque le souffle du chinois glissa sur son oreille, bien trop sensible que pour y résister. Il s’impatientait. N’était-il pas assez sexy pour que le blond s’abandonne ? Ou était-il trop précieux pour qu’il ait si peur de le briser ? Il était peut être naïf et idiot mais il restait un homme et ça n’était pas son manque d’expérience qui allait lui faire peur. Il attendait ça depuis si longtemps qu’il ne savait plus s’il avait envie que ça passe plus vite ou que ça dure toute la vie. Il repoussa alors gentiment le plus grand, se redressant avec lui, restant proche, le gardant vers lui de ses mains sur ses épaules pour souffler à son tour quelques mots contre son oreille. « Je n’ai jamais rien voulu plus fort. » Et comme s’il voulait prouver ses mots, il lâcha ses épaules et ses mains glissèrent sur le buste de son ami jusqu’à arriver à la taille où il passa à la sienne, prenant le bord de son haut pour le soulever, le faisant passer par-dessus sa tête avant de l’oublier dans un coin de la chambre, pas gêné par sa nudité. Feng n’était pas aussi bien formé que Yan, il ne faisait pas non plus autant de quidditch vu sa maladresse sur un engin volant mais son torse gardait des muscles bien dessinés et un corps en soi plus qu’agréable. Il se savait attirant et n’avait pas honte alors il glissa juste ses bras autour des hanches de Yan et le tira contre lui, frissonnant vivement lorsque leurs torses se collèrent. Il descendit mordiller le suçon que Yan portait comme pour se l’approprier parce que mine de rien la jalousie était belle et bien là. Il sourit, et laissa son nez courir le long du cou du plus âgé, aillant compris assez vite que le blond aimait cette zone. Il y laissa un chemin de baiser et tira de nouveau Yan sur lui, ses doigts glissant sur les reins du plus grand avant de remonter un peu, son regard ne lâchant pas le sien, sa bouche taquinant celle de son ami en de brefs baisers désireux, la mordillant parfois, tirant sur sa lèvre avant de passer un coup de langue sur les petites morsures qu’il lui laissait. « Je ne suis pas en sucre. Tu n’as pas besoin de te brider. » Il s’allongea confortablement, glissant une de ses jambes autour de celle de Yan et sourit. Dans son dos, l’arbre de Feng voyait ses bourgeons s’ouvrir. A cause de la température ambiante ? Non, à cause de la sienne, sa propre température. Celle que le plus âgé faisait grimper et FengGe savait que bientôt, chaque branche de cette arbre prendrait feu et qu’il deviendrait cendres. Il attira le visage de son ami (amant ?) vers lui pour le regarder brièvement, crevant d’envie de lui dire qu’il l’aimait mais se contentant d’embrasser sa lèvre supérieure avant de revenir à la charge pour un baiser plus long, plus enflammé aussi, devenant un brin plus pressé alors qu’il sentait le torse de Yan contre le sien, leurs peaux se caressant comme elles se découvraient elles aussi. Et il aimait chaque seconde de cet instant. Il savait maintenant, il voulait que ça ne s’arrête jamais !
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Zheng Yan
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MessageSujet: Re: ' I want to hide the truth I want to shelter you.   ' I want to hide the truth I want to shelter you. EmptyLun 11 Mar - 9:38

Toutes les sensations étaient multipliées, décuplées même. Il frissonnait alors qu’il s’occupait du cou du yongwang. Il s’enivrait de son odeur, se délectait du goût de sa peau. Il adorait la mordiller, l’embrasser, la torturer. Voilà un bon moment qu’il n’avait pas autant pris son temps avec quelqu’un, cette phase là, celle qui consistait à allumer le désir de l’autre, n’existait plus avec ses amants d’un soir. Il venait, prenait, et partait. Aucune seconde ne devait se perdre, il fallait aller vite. Mais là, rien ne le pressait, et rien ne lui faisait plus plaisir que de sentir Feng apprécier ses attentions. Quand il réalisa qu’il l’avait marqué, Yan pensa qu’il aimerait bien qu’il soit vraiment à lui. Il ignorait d’où cela venait, mais vraiment, il prendrait bien possession de cet être. Une possession physique et morale. Cependant, les choses étaient plus compliquées qu’il n’y paraissait. Il ne pouvait pas infliger tout cela à Feng, simplement parce qu’il savait qu’il ne serait pas à la hauteur, qu’il finirait par le décevoir mais surtout, il était persuadé de ne pas pouvoir assumer. Alors ce soir, il allait se perdre dans ses bras sans connaître la suite, sans avoir aucune certitude sur le reste. Il n’y avait plus qu’eux deux dans cette chambre, dans ce monde, dans cet univers. Juste lui et Feng. Il ne devait penser à rien d’autre et oubliait tout le reste. Il fut légèrement et doucement repousser par son ami, sans montrer aucun signe de résistance, il se redressa avec lui. Il attendait une confirmation, il allait l’avoir. « Je n’ai jamais rien voulu plus fort. » Sa colonne se trouva parcouru d’une ribambelle de frissons, des petites piqures électriques qui le chatouillèrent, et l’achevèrent. En une phrase, Feng venait d’effacer tous ses doutes. Désormais il ne restait que le désir. Ce sentiment brulant qui montait, montait et montait encore. Que Feng augmenta encore d’un cran en ôtant son haut. Le muneo se mordit la lèvre inférieure devant tant de beauté. Vraiment, il n’avait pas menti. Il était parfait à ses yeux. Il ne saurait lui trouver le moindre défaut. Ses doigts vinrent glisser du haut de son torse jusqu’à son bas ventre. Une caresse lente qui témoignait de son envie. Il souffla comme pour évacuer tout ce qui se passait en lui, mais la vérité c’est que cela ne changea pas grand-chose, l’excitation grimpait à une telle vitesse qu’il n’était plus vraiment sur de l’endroit où il se trouvait. Feng accaparait toutes ses pensées. Il reprit sa place au-dessus de lui, et leurs peaux brulantes se rencontrèrent pour son plus grand plaisir. Yan souffla à son oreille juste avant d’embrasser sa tempe, sa joue pendant que Feng mordillait son suçon et qu’il avait la plus grande peine à ne pas soupirer sous cette attaque. Mais le pire étant lorsqu’il s’en prit à son cou. Il avait toujours été très sensible à cet endroit là. Si bien que cette fois-ci, il ne se retint pas, et laissa échapper un long soupir de bien-être au creux du cou de son cadet. Il y déposa un baiser juste avant de relever suffisamment la tête pour que ses lèvres puissent retrouver celles de Feng et qu’elles jouent à nouveau ensemble. Yan avait pourtant cru comprendre que le jeune homme manquait d’expérience. Il se souvenait que lui, au début, ne se montrait pas aussi entreprenant. Il laissait même tout à l’autre personne, sans même oser dire si quelque chose ne lui plaisait pas. Mais peut être que tout était différent. Des sentiments se mêlaient à la partie. Yan n’avait encore jamais rien fait avec quelqu’un qui pouvait compter pour les lui. Il avait toujours choisi des mecs sans importance et quelconques. Feng lui, était au-dessus de tout ça. « Je ne suis pas en sucre. Tu n’as pas besoin de te brider. » Yan eut un léger rire, pensant que pourtant, il le mangerait bien et qu’à ce moment là, il avait tout d’une sucrerie puisqu’il était en train de céder à la gourmandise. Il chercha sa bouche pour un énième baiser. Cette fois-ci moins léger, plus appuyé, plus fiévreux. Surement plus brouillon car moins calculé. Il ne commandait plus rien et laissait son corps faire ce qu’il voulait. Une de ses mains passa dans la nuque de Feng alors qu’il approfondissait un peu plus leur échange. Sa langue passa avec habileté entre ses lèvres pour venir à la rencontre de celle de Feng. Ce contact l’électrisa, ajoutant un degré supplémentaire à la température de son corps, le faisant exploser de l’intérieur. La fougue prit le dessus, la douceur diminua, mais resta en note de fond. Il l’embrassait avec une envie comparable à aucune autre. Il aimait ça, il l’aimait lui.

Et puisqu’il lui demandait de ne pas le traiter comme une poupée de porcelaine, alors il allait essayer d’arrêter de le faire pour passer peut être à des choses plus sérieuses. Après avoir déposé plusieurs légers baisers sur les lèvres de Feng, riant légèrement entre ceux-ci, il avait entrepris une longue descente, et sans aucun doute la plus agréable de toutes. Sa bouche s’accrochait à la peau de son torse de façon aléatoire. Parfois plus vers le haut, ou sur les côtes. Au niveau de ses billes de chair sur lesquelles il donnait quelques coups de langue. Puis de plus en plus bas. Ses mains entouraient ses hanches fermement pendant qu’il n’oubliait aucun millimètre carré de son ventre. Quand son nez toucha l’élastique de son jogging, il comprit qu’il était arrivé au bout. Il releva son visage, et si Feng n’était pas en sucre, alors il pouvait faire ça. Il lui sourit, et sans le lâcher du regard, il tira doucement sur son bas jusqu’à l’en débarrasser entièrement. Ses paumes passèrent alors sur ses cuisses, tout doucement, en plusieurs allés-retours. Il revint à hauteur de son visage, où comme avant, il déposa un petit baiser sur le bout de son nez. Il prenait goût à toute cette douceur entre eux. Il appréciait vraiment. Il se demandait même comment il avait fait pour s’en passer, pour ne pas voir ce que Feng pouvait lui donner. « Je crois bien, que je suis en train de faire la plus belle erreur. » Il pensait cela, vraiment et il osait le lui dire en plus. Il ne voulait pas que Feng pense qu’il n’était qu’un caprice, une envie passagère. Ce n’était pas juste parce qu’il lui était tombé dessus ce soir là. Non, plus il y réfléchissait, plus il avait l’impression que cela devait arriver. Il ne comprenait pas tout ce qu’il y avait entre eux, mais quelque chose lui disait que c’était fort, extrêmement fort. Plus fort que le reste. Plus fort qu’il ne pouvait se l’imaginer. Il lui sourit doucement, dégageant le visage de Feng de quelques mèches rebelles. Il lui offrit le plus tendre de tous ses baisers, et sa main en profita pour se faufiler jusqu’en bas. Elle s’amusa à tirer sur son dernier vêtement, à frôler cette zone si sensible chez tout homme. Il voulait observer les réactions de Feng, alors parfois, il y allait plus franchement, et exerçait une légère pression avant de repasser par ses cuisses, vers l’intérieur puis l’extérieur. Il cessa de l’embrasser, gardant sa bouche néanmoins très proche de la sienne. « Est-ce que tu vas me l’enlever un jour ? » Souffla-t-il d’une voix chaude. Il se moquait bien entendu de lui. Impossible de s’en empêcher. Il posa un petit baiser sur sa bouche, puis encore un, et encore un. « Ou peut être que tu n’en as pas vraiment envie ? » Bon d’accord, en fait il était carrément en train de le provoquer.
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Li Feng Ge
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MessageSujet: Re: ' I want to hide the truth I want to shelter you.   ' I want to hide the truth I want to shelter you. EmptyLun 11 Mar - 19:41

Lors d’un baiser dépourvu de sentiment, le seul plaisir vient de l’intensité de l’échange, du talent des principaux concernés. Lorsqu’au contraire, un baiser est échangé par amour (même enfoui), alors il sera toujours intense, toujours brulant que ça soit physiquement ou sentimentalement. Or, lorsque les deux jeunes magiciens échangèrent de baiser approfondi, le plus jeune s’accrocha aux épaules de son aîné simplement pour ne pas se laisser emporter par le tourbillon de sentiments qui s’emparait de lui. Il se sentait fondre dans ce baiser, heureux d’enfin sentir le désir franc du blond sans que celui-ci soit couvert par la réticence, par la précaution, par la peur. Il profitait pleinement des sentiments que son aîné faisait déferler en lui, lâchant contre sa bouche un gémissement à peine étouffé en le tirant à même son cœur simplement pour sentir un frisson courir le long de son échine parce que oui, la peau de Yan, glissant sur la sienne était faite pour cela. Il le regarda descendre doucement, son torse se soulevant plus vite alors qu’il regardait Yan le recouvrir d’attentions tendres et sans le moindre défaut. Il souffla difficilement et glissa ses doigts dans les mèches blondes, incapable de rester à ne rien faire, son ventre se contractant de temps à autres lorsque le blond visait sans le savoir un point sensible de l’anatomie du plus jeune. Il se sentait comme sur du coton, les doigts, la bouche de Yan sur lui opéraient la meilleure magie qui soit et il ne fallait pas douter de l’habitude de son ami. Mais était-ce vraiment l’habitude ? Feng se sentait complètement capable de faire la même chose. Il savait que ça venait surement de la passion qui brulait soudain dans son corps mais l se sentait complètement l’âme d’un dépravé sexuel en ce moment. Il s’arqua légèrement lorsque les baisers de son capitaine glissèrent trop bas pour qu’il puisse les endurer en silence. Il semblait que le monde n’était plus assez bien pour lui, qu’il devait complètement s’abandonner aux bras de Yan parce que lui aussi c’était là qu’il appartenait. Il rouvrit les yeux pour le regarder, ses paupières devenues lourdes, le souffle déjà plus laborieux alors qu’il laissa son pantalon se dérober sans mot dire. Il ne pouvait qu’appréhender ce moment. Et lorsque les grandes mains su blond se glissèrent sur ses cuisses, il inspira un souffle brusque en les écartant à peine, quémandant plus, laissant un tout léger son de plaisir glisser hors de ses lèvres, comme un supplique pour plus de contact. Il n’avait jamais eu l’occasion de découvrir que la peau tendre de l’intérieur de ses cuisses était si sensible mais c’était désormais chose faite. Il souffla brusquement, s’accrochant à lui dès qu’il lui fit face à nouveau, se retenant à tout prix de laisser ses ongles se loger dans son épiderme parce qu’il n’était pas sûr que le sportif soit assez enivré que pour laisser passer cela. « Je crois bien, que je suis en train de faire la plus belle erreur. » Il ne savait pas exactement quelle portée ces mots avaient sur lui mais il aurait aimé qu’elle soit moindre. Il souffla doucement, lui rendant son baiser, se contractant à nouveau sous ses doigts, perdant vite sa réflexion quant au fait de savoir si être qualifié d’erreur lui convenait ou pas. Il se concentra sur la main de Yan qui jouait plus bas, le frôlant, le caressant, lui arrachant parfois un petit gémissement à peine glissé hors de ses lèvres. Il glissa une main tremblante le long de son dos, s’accrochant faiblement à sa hanche. « Est-ce que tu vas me l’enlever un jour ? » Il ouvrit alors les yeux à nouveau, le regardant sans vraiment sortir des limbes du plaisir infligé par son ami. Il se laissait néanmoins embrasser, sa vigilance complètement endormie par la douceur tendre donc le plus grand faisait preuve. Non il ne se sentait pas du tout en danger. Plus du tout.

« Ou peut être que tu n’en as pas vraiment envie ? » Il fut surpris par cette provocation. Qu’impliquait-il ? Voulait-il se dérober ? Pourquoi lui dire ça ? Il grogna un peu sous cette provocation qui marchait un peu trop bien et d’un coup de hanches, fit rouler le plus âgé sur le dos, se retrouvant par-dessus lui. Il lâcha enfin ses hanches et se redressa un peu, le regardant dans les yeux un instant avant de laisser un sourire étirer sa bouche dans une mimique visiblement amusée. Il ne pouvait simplement pas le laisser s’échapper maintenant. « Ou peut-être que j’ai plus de self contrôle que toi ? » D’où lui venait son assurance soudaine ? Bonne question. Lui-même ne savait pas vraiment pourquoi il le cherchait à son tour mais il devait avouer qu’avoir cette impression de contrôler la situation lui plaisait. Il se redressa jusqu’à se trouver assis sur le bas ventre de Yan et ses doigts glissèrent sur sa peau, appréciant chaque dessin de sa peau, chaque perfection, chaque imperfection, la sensation de ses muscles ou de ses os sous ses doigts. Il finit par glisser le bout de son index sous l’élastique du jogging, juste derrière ses propres fesses et doucement, il le recula. N’étant pas contorsionniste, il fallut qu’il recule lui-même et une fois le pantalon de son ami n’étant plus un souvenir, il sourit légèrement, haussant un sourcil vers Yan, s’amusant follement. Il joua ensuite avec le bord de son sous-vêtement miraculeusement passé devant lui lorsqu’il s’était chargé du pantalon et sourit en se baissant, venant l’embrasser et perdant étrangement une grande masse de son assurance lorsque leurs corps se rencontrèrent et s’épousèrent de nouveau miraculeusement bien. Il lâcha un souffle de plaisir contre sa bouche lorsque ses hanches se déposèrent contre celles du plus âgé, entrainant une friction plus qu’agréable des deux côtés. Il mordilla ensuite ses lèvres lorsque ses doigts glissèrent sur le ventre du blond, caressant hasardement le bord de sa dernière pièce de tissu, sentant sa propre tête tourner étrangement rien qu’à imaginer la suite de ses actions. Il déglutit simplement lorsque ses doigts glissèrent sous la dernière barrière de tissu. Il tremblait légèrement lorsque sa main glissa sur Yan, ne regardant pas le blond dans les yeux, n’osant pas. Il sentait son propre ventre se contracter, ses doigts hésitant un peu quant à quoi faire pour satisfaire au mieux le plus âgé. Il souffla un léger couinement en relevant ses hanches, se laissant plus de place tant physiquement que mentalement. Il ne raisonnait pas bien lorsqu’il était trop proche du capitaine des muneo. Il revint l’embrasser pour le distraire, ses doigts glissant avec plus de franchise autour de sa virilité, baissant d’un mouvement de poignet le dernier vêtement de l’aîné sans pour autant l’en débarrasser complètement, incapable de penser à trop de choses en même temps… Voire incapable de penser tout court à ce stade.
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Zheng Yan
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MessageSujet: Re: ' I want to hide the truth I want to shelter you.   ' I want to hide the truth I want to shelter you. EmptySam 16 Mar - 13:51

Les idées négatives s’étaient en allés. Elles avaient fait la place à des sentiments, des sensations, bien différentes. Beaucoup plus tendres, beaucoup plus douces pour le cœur. Il aimait le sentir frissonner sous ses doigts. Il s’amusait de chacune de ses réactions. Il ne le quittait pas des yeux. Il avait ce sourire délicat, affectueux. Ce sourire que l’on a seulement lorsqu’on regarde la personne que l’on aime, et ça comme si elle était la huitième merveille du monde. Yan adorait Feng, et il n’y avait aucune raison d’en douter. Il le couvrait de tout l’amour dont il était capable. Il lui offrait bien plus qu’il n’avait. Il lui donnait sans compter. Il aimait l’avoir dans ses bras. Et une pensée s’imposa à lui au moment où il réalisa tout ça. Comment allait-il pouvoir reprendre ses distances après et se comporter normalement ? Il se mentait en se disant que ce n’était que cette fois, que ça n’allait pas lui manquer, qu’il était un parmi tant d’autres. Naturellement, il n’y avait rien de plus faux. Mais là, il ne fallait pas y songer. Il devait juste penser à lui. Et c’est ce qu’il faisait. Il ne réfléchissait plus et ne pensait qu’à son ami. Il le taquina même, gentiment. En fait, il le provoquait même. Il se moquait un peu de lui. Rien de méchant. Il le trouvait attendrissant. C’est pour ça qu’il continuait à l’embrasser tout doucement. Il ne s’attendait pas à le voir réagir aussi vite, et il se mit à rire lorsque les rôles s’inversèrent. Lui en-dessous, leurs visages toujours aussi proches. Il ne put se retenir de l’embrasser encore sur le bout de son nez sans savoir pourquoi il le faisait tout le temps. Il reprit peu à peu son sérieux, son regard encré à celui de son ami, de son amant. Il se mordit doucement la lèvre parce que ce gain d’assurance soudain lui donnait chaud, vraiment chaud. « Ou peut-être que j’ai plus de self contrôle que toi ? » Un nouvel éclat s’échappa et rebondit contre les murs de la pièce. Yan secoua la tête, amusé. Mais peut être bien que Feng n’avait pas aussi tort que ça. Il est vrai qu’il avait bien du mal à prendre son temps, à profiter de tout ceci. Car il se devait de garder le goût de chaque chose, au cas où cela ne se reproduirait pas, mais surtout pour toujours se souvenir de cette nuit. « Peut être que j’ai juste terriblement envie de toi. » Murmura-t-il tout proche de sa bouche avant de laisser sa tête retomber sur l’oreiller pendant que Feng, lui, se redressait. Ses mains attrapèrent ses hanches, ses pouces dessinant des mouvements circulaires à leur niveau. Il ferma les yeux sous les caresses de son ami. Sa peau était parcourue de toutes sortes de frissons. Il avait ce qu’on appelle la chair de poule. Ses doigts passèrent sur le ventre de Feng, sur ses cuisses. Il rouvrit les yeux seulement lorsqu’il sentit que Feng le débarrasser de son jogging. Il l’aida en souleva légèrement son postérieur et se laissa ensuite retomber lourdement. De mémoire, aucun homme ne l’avait encore regardé comme Feng était en train de le faire. Avec autant d’envie, autant de fièvre. Pourtant, il savait qu’on le trouvait beau. Mais ses yeux là, Feng les avait probablement pour une toute autre raison. Quand ce dernier s’abaissa, il accompagne le mouvement en passa sa main dans sa nuque, et soupira dans leur baiser, comme s’il lui donnait un nouveau souffle, comme si on le soulageait d’un poids. Celui de ce manque de lui. Son autre main passa dans son dos, puis plus bas sur ses fesses. Son corps devint comme électrique au contact de celui de Feng, et il le serra un peu plus fort contre lui. Il le sentait hésitant, ou peut être un peu maladroit. Il n’en avait pas l’habitude, mais il appréciait d’autant plus. Il n’allait pas le guider comme il l’avait fait pour d’autres, il préférait le laisser être lui-même, et cela lui suffisait, non, cela le comblait. Il se mordit la lèvre en sentant sa main passer sous son dernier vêtement. Il retint un petit gémissement de cette manière, et les yeux clos, profita du nouveau baiser auquel il avait droit.

Yan sourit contre ses lèvres, alors qu’il encerclait son visage avec ses grandes comme s’il ne voulait pas relâcher sa bouche. Un léger coup de langue sur celle du haut interrompit leur échange, le temps qu’il baissa les yeux, lève son bassin, et enlève lui-même son boxer. Il agita les jambes pour s’en libérer, et aussitôt fait, se remit à embrasser le plus jeune plus passionnément. Son torse soulevait irrégulièrement parce qu’il avait à présent du mal à respirer. Ses poumons remplis de l’odeur si enivrante de Feng. Ses mains baladeuses descendirent sur ses épaules, le long de ses côtes, jusqu’à ses fesses à nouveau, puis ses cuisses. Elles remontèrent ensuite, ses doigts se glissèrent habilement sous le sous-vêtement de Feng, caressant sa peau. Dans un simplement mouvement, il l’abaissa, et pour pouvoir le retirer entièrement, se redressa et guida Feng pour qu’il descende de son bassin. Sans gêne, une fois le vêtement envoyé à l’autre bout de la pièce, il baissa les yeux, et n’hésita pas à le reluquer franchement. A genoux devant lui, lorsqu’il releva les yeux, ce fut pour l’embrasser du bout des lèvres, pendant que ses mains passaient dangereusement autour de cette zone si sensible chez tout homme. Il l’invita à s’allonger comme avant, et passa un bras derrière sa nuque. Il se coucha bien sur à ses côtés, une jambe entre les siennes, sa main libre caressait son corps n’omettant aucune partie sauf la plus intéressante bien évidemment. Il passa finalement son index tout le long de sa virilité, il la frôla plus qu’autre chose en fait. Ses doigts s’enroulèrent autour sans plus de mouvement. Il cessa de l’embrasser, juste pour pouvoir guetter toutes ses réactions. Il exerça une pression plus forte alors qu’il effectuait un premier aller-retour. Mais juste un, parce qu’il est un enfoiré, c’est seulement pour ça. Enfin pas trop tout de même. Il se décida très vite à continuer son travail alors qu’il parsemait son visage de baisers. Il y allait doucement, tout doucement, pour rendre cela intense au possible, mais surtout agréable autant qu’insupportable. Yan savait exactement comment s’y prendre, et il en profitait pour rendre son cadet plus fou de lui encore. Pour que ce dernier ne soit pas le seul à apprécier. Il s’arrêta juste le temps de prendre la main de Feng et de la guider à sa propre entrejambe. Là, il sourit contre sa bouche, et attrapa entre ses dents sa lèvre inférieur, soupirant, frissonnant, avant de recommencer à s’occuper de Feng. Parfois, il glissait sa main jusqu’à son paquet, le chatouillait et en passant caresser l’intérieur de ses cuisses. C’était tout en douceur, tout en sensualité. Et qu’est-ce que c’était bon.
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