♣ akiwa ; the next generation.
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 – 16 Go / 512Go (CDAV : ...
499.99 € 699.99 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 i know what you have, and you've got nothin' on me.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage


Xian Nine
the paranoid admin
Xian Nine
« don't talk to strangers; »

pseudo : jin
récits : 100
avatar : henry lau
here since : 04/01/2013
âge : 32
mood : mad
song of the moment : don't look down at someone unless it's for helping them up.
points : 5504
i'm so (un)popular :
i know what you have, and you've got nothin' on me.  Left_bar_bleue22 / 20022 / 200i know what you have, and you've got nothin' on me.  Right_bar_bleue

i'm right here : ma vie.
mes amis.
recherché; un jumeau.
ft. leewayne.
ft. wonhyeolchu.


i know what you have, and you've got nothin' on me.  _
MessageSujet: i know what you have, and you've got nothin' on me.    i know what you have, and you've got nothin' on me.  EmptyJeu 14 Mar - 16:40

Ses bottes heurtaient le sol avec une hargne qui ne lui était pas inconnue, mais qui, aujourd'hui, lui semblait légèrement déplacée. Il ne se souvenait pas de la raison de sa colère, ne serait-ce que c'était assez grave pour qu'il ne puisse pas l'ignorer, et ce manque même de mémoire irritait son humeur déjà plutôt écorchée. Il s'était pourtant levé avec une neutralité exceptionnel, avec l'entrain quotidien d'un élève qui avait hâte au week-end alors que le lundi s'annonçait tout juste sur le calendrier posé sur la table de chevet qui trônait au côté de son lit inutilisé. Si inutilisé qu'il pouvait facilement imaginer la couche de poussière qui s'envolerait sous son poids si l'idée saugrenue de sauter sur le matelas moelleux lui venait soudainement en tête. Mais il ne le fit pas, et la poussière resta tranquillement sur les draps, aucunement dérangée par les pensées plutôt dénuées de sens du jeune homme. Grommelant contre l'éternel uniforme qu'il se devait de porter pour aller en court, il s'était habillé en vitesse, essayant presque inutilement de prendre moins de temps que les autres matins, dans l'espoir de pouvoir avaler autre chose qu'un croissant et une lapée de café avant de se rendre en cours. Ça aurait pu être possible, un autre jour, parce que ce matin-là, il s'était levé encore plus en retard, et devrait probablement dire adieu à son croissant et son café, s'il voulait seulement se rendre à sa classe sans devoir passer par le bureau du professeur après le cours. Ah, c'était peut-être ça, alors, qu'il l'avait mis de mauvaise humeur. Il n'en était pas certain... mais ça concordait suffisamment et puis, merde, il allait pas se tordre le cerveau pour se souvenir d'un truc qui le faisait chier, quoi. Les mains dans les poches, ses doigts tâtant nerveusement la baguette qu'il avait précédemment glissée sous la bordure de son pantalon et qui bougeait au rythme de ses pas contre sa hanche gauche, il regardait vers le sol, jetant parfois des regards mauvais aux élèves qui le fixaient d'un air curieux. Il ne comprenait pas ce qu'ils avaient à le regarder ainsi alors qu'il était dans cet état massacrant au moins trois fois par semaine, si ce n'était pas plus. De toute façon, ils n'avaient pas à savoir, qu'ils se mêlent de leurs affaires. Personne n'oserait se montrer face à lui quand il était dans cette condition, de toute façon. Les picotements derrière ses globes oculaires ne mentaient pas ; si ça colère ne montait que d'un cran, ses yeux allaient changer de couleur. Même chose pour ses cheveux qui semblaient presque s'agiter sous l'éclat de sa fureur, la chaleur sous son cuir chevelu s’étendant comme une toile pour atteindre chaque cheveux. Il pouvait presque sentir la racine de ses cheveux s'obscurcir, mais cela ne devait être que son imagination. Du moins, il l'espérait fortement, car perdre la maîtrise de son don aussi facilement alors qu'il n'était pas dans une grande colère n'était pas très bien vu, ni par lui, ni par les autres. Il avait toujours eut du mal à contenir ses émotions, mais son pouvoir semblait devenir de plus en plus réactif, et cela l'inquiétait un peu, vu la quantité d'énergie qu'il était alors forcé de déverser pour que son corps supporte le choc du changement. Néanmoins, il croyait que ce n'était pas chose impossible que de se calmer. C'était vraiment ce qu'il croyait, mais cela ne pouvait décidément pas être si facile, et la vie semblait lui mettre des bâtons dans les roues là où la carriole avait besoin de passé si on ne voulait pas être témoin de l'incendie de ladite carriole. Ça ne fait aucun sens ? Et alors, ça représente très bien le problème. Et le problème portait un nom, un nom à la fois honni et apprécié, mais plus souvent honni, ces derniers temps.

Hyeol Chu.

Évidemment. Quel autre imbécile resterait au travers de son chemin alors que le bruit de ses bottes sur le plancher au saveur de la mer qui ornait le hall était à lui seul une indication suffisante pour démontrer son état de haine générale envers tout ce qui pouvait se trouver à trois mètres à la ronde. Malheureusement, ce crétin de bas étage était bien le seul, avec son frère, à passer outre toutes les affiches « danger » ainsi que toutes les alarmes qui conseillaient fortement à tout être vivant de s'éloigner prudemment de lui. Mais évidemment, cette tête dure, ce pauvre imbécile, ce crétin qui, comme lui, maîtrisait aussi bien ses émotions qu'une goutte de pluie seule éteint un feu de forêt. Ce qui entraînait donc parfois un essor dans son niveau de confiance en lui-même, qui enchaînait avec un petit air hautain qui lui valait bien trois ou quatre coups sur la gueule, et qui lui faisait croire qu'il pouvait lui faire face et lui donnait cette dose d'audace qui le poussait à se mettre en travers de son chemin. Bon, il suffisait de rester calme. Et de l'ignorer. Passer outre cette suffisance sur son visage et- mon dieu qu'il avait envie de lui cogner la tête dans un mur. C'était à n'y rien comprendre, leurs caractères étaient si instables et indubitablement conflictuels malgré leurs nombreuses ressemblances qu'il était inévitable que cela finisse par se rencontrer ainsi lorsque l'un des deux, ou pire encore, les deux, étaient d'une humeur peu appréciable. Ça commençait très mal la journée. Et malgré la fureur qui pulsait à la base de sa nuque comme une tumeur qui grugeait sa patience et son sens commun, il ferma les yeux et s'arrêta à quelques pas devant l'autre garçon, se massant l'arrête du nez, la pinçant avec son pouce et son index, tentant visiblement de ne pas exploser à sa simple vue. « j'ai pas envie d'avoir à supporter ton insupportable présence en ce moment, hyeol chu. Ta simple vue m'agresse déjà, alors si tu pouvais garder ta bouche fermée et me laisser passer, ça va éviter pas mal de problèmes. » ce n'était peut-être pas la meilleure manière de commencer une discussion soi-disant saine et constructive, mais il ne pouvait même pas se forcer à être poli avec ce type, pas vingt minutes après s'être levé, pas quand il était d'humeur massacrante, et pas quand le yunikon en lui-même avait l'air d'être prêt à une véritable joute oral pour savoir qui des deux était le plus à même de s'en sortir vainqueur, cette journée là. Mais lui n'était pas à ce niveau. Non, nine était plutôt au niveau du massacre physique, et rêvait de foutre son poing à la gueule du sang-pur plutôt que de lancer des piques à la tout va. Bien que cela ait un attrait de temps en temps, ça commençait à sérieusement chauffer sous ses cheveux et derrière ses yeux, et il préférait éviter de retarder la fin de ce duel inutile.
Revenir en haut Aller en bas


Won Hyeol Chu
Won Hyeol Chu
« don't talk to strangers; »

pseudo : Madi'
récits : 159
avatar : Kim Kibum [SHINee]
here since : 28/02/2013
âge : 31
mood : hm.. bored
song of the moment : the time we stayed together like lovers flying free, i still love you, seems like i can forget you but when i see the pictures that we took together, i can't ever forget you.
points : 5589
i'm so (un)popular :
i know what you have, and you've got nothin' on me.  Left_bar_bleue21 / 20021 / 200i know what you have, and you've got nothin' on me.  Right_bar_bleue

spellbook : i know what you have, and you've got nothin' on me.  624240EREZR
Ma petite Nalika. ♥️
Bipolaire Excentrique Débrouillard Sociable Persuasif Hypomaniaque Narcissique Doux Espiègle Sadique Courageux 20 ans Partage sa chambre avec XXX Déteste être seul Enfant Unique Intelligent Orientation sexuelle instable Célibataire Ma baguette mesure 35 centimètres, est très flexible, possède un coeur de crin de licorne et est en bois de cèdre. → Plus ici ←


i know what you have, and you've got nothin' on me.  _
MessageSujet: Re: i know what you have, and you've got nothin' on me.    i know what you have, and you've got nothin' on me.  EmptyDim 17 Mar - 14:02

i know what you have, and you've got nothin' on me.  Tumblr_lrciatI6Ez1qlse9go1_500
    Se coucher la veille au soir d’une humeur massacrante et se réveiller le lendemain matin avec une humeur meurtrière. Génial. C’est l’état d’âme dans lequel était Chu depuis quelques jours. Il demeurait chaque jour de plus en plus irritable, et ce car le pire dans tout ça était le fait qu’il ne savait même pas pourquoi il restait dans cet état. Son manque de contrôle lui hérissait les poils, ne supportant pas le fait de ne plus pouvoir rester maître de son corps, des pigmentations de ses cheveux et de ses yeux surtout. Malgré les nombreuses leçons que Juliette lui donnait pour qu’il parvienne à contrôler ses émotions et à maîtriser ses changements physiques, il continuait d’avoir du mal à suivre ses conseils, surtout lorsque le choc est trop volumineux, il lui est impossible de faire face et bim, ses cheveux d’un blond éclatant qui virent à un noir de jais violacé. Cool n’est-ce pas ? Bref, tout ça ne lui donnait vraiment envie de rien, ne rien faire, ne rien manger, ne rien boire. Rien. Mais se lever relevait tout de même d’une obligation élémentaire pour lui, peu importe l’état instable dans lequel il se tenait, il fallait malgré tout qu’il prenne sa douche et s’habille, pour éviter de devenir un zombie, en plus d’être déprimé et complétement sur les nerfs. C’est donc ce qu’il fit, non sans laisser quelques grognements et affirmations négatives fuser quant à la lenteur de l’eau à se chauffer, au mauvais temps dehors. Eh bien oui, lorsqu’il se trouve dans une humeur comme celle-ci, il trouve à redire sur tout et n’importe quoi, même une mouche qui volerait trop près d’un de ses bouquins de potion pourrait le faire hurler et tout renverser au sol, pour se défouler, rien de plus. Ce qui était aussi totalement prohibé lorsqu’il était dans cette humeur actuelle, c’était d’essayer de lui poser des questions, quelques soient la nature de celles-ci, lui demander l’heure, lui demander si il allait bien, si il avait un mouchoir… mais surtout, une question encore pire que le simple et inutile « ça va HyeolChu ? » était de lui demander pourquoi il était comme ça, que ce soit aujourd’hui ou pendant la semaine. Là, on pouvait s’attendre à deux sortes de réaction, la réaction calme et contrôlée, qui a peu souvent lieu, mais qu’il est préférable d’affronter ou, dans le cas contraire, la saute d’humeur qu’il fallait éviter à tout prix, la crise de nerfs. Pire qu’une tornade, HyeolChu qui explose donne déjà une explosion de couleurs et de cris, mais en plus de ça, les sorts et les coups fusent, ne sachant plus s’arrêter une fois qu’il commence, il a plusieurs fois écopé de nombreuses heures de retenues à cause de ces mêmes crises de nerfs où il avait malencontreusement poussé un autre élève dans les escaliers… regrettable accident. Accident qui avait, certes été assez grave pour l’élève, qui s’était retrouvé plâtré à la jambe, mais qui avait également permis de servir d’avertissements pour tout autres personnes qui oserait s’aventurer dans ces quêtes de réponses qui, de toute façon, ne servent strictement à rien. Même son meilleur ami avait du mal à la supporter, quand il était comme ça, préférant lui aussi s’éloigner, malgré le fait que ce soit unes des seules personnes qui avait la possibilité d’entrer en contact avec le Hyeol presque possédé pour essayer de calmer le volcan qui menaçait d’entrer en éruption qui se trouvait en lui. En attendant il venait de sortir de cette douche qu’il avait prise bouillante, pour essayer de détendre ses fins muscles crispés et tendus. Son corps détendu, entouré d’une bonne odeur de vanille ne parvint pas totalement à rendre une bonne ambiance dans la tête du turquoise, qui, à peine sorti de son dortoir, une fois habillé et coiffé, croise maint et maint élèves qu’il ne supportait pas dans cet état d’esprit, il ne voulait pas croiser leur regard, donc, fixant un point devant lui, la tête haute, il quitta ce couloir plein de monde. Aller en cours ou ne pas aller en cours ? La deuxième proposition était bien alléchante, surtout lorsque l’on sait que, à cette période creuse de l’année, Chu était déjà presque en avance sur les autres, car il passait son temps seul à étudier à la bibliothèque, dans un coin sombre où personne ne viendrait le faire chier à lui demander pourquoi il est là alors qu’il avait un cours de botanique en même temps. Fuck. En même temps, pourquoi côtoyer des gens inutiles, à un cours inutile, rempli de choses inutiles qui ne serviront qu’à de futurs herboristes ou futurs alchimistes ? Lui ne veut pas ça, il veut des choses qui lui serviront plus tard.. Trêve de discussion, il n’allait pas se rendre en cours aujourd’hui, enfin, ce matin surtout. Il passa donc en revue les endroits où il voulait aller se poser et se baladait dans les couloirs du rez-de-chaussée et passant par le hall océanique, il aperçut une silhouette qui lui était familière, qu’il connaissait, à la démarche et à ce que cette personne dégageait, même de loin. Tournant à un coin d’un couloir, après quelques pas il se trouva en face de cette même personne.

    Nine. Ninuche, comme il avait envie de l’appeler aujourd’hui. Nine nine nine… Il est difficile de décrire en bon termes cette relation, tant elle est changeante de jours en jours. On ne peut pas définir une vraie base à ça. C’est unique, spécial. Ça leur correspond. Ils sont liés par leur nature de métamorphomage, mais éloignés par leurs caractères si différents. A sa démarche et à son regard froid, on pouvait constater que Nine n’avait pas l’air plus dans ses beaux jours, où ils auraient pu tous les deux aller s’amuser, non, c’était le contraire aujourd’hui. Il le sentait, surtout quand l’Ineo s’arrêta et remarqua sa présence, il comprit la suite des événements. Ça allait mal se finir. Hyeolchu eut les poils des bras hérissés d’un coup en croisant ce regard noir, que lui lançait l’autre. Il aimait bien Nine, il se détendait quelques fois avec lui quand l’envie et l’humeur leurs en prenait, ils allaient donc au lac ou sur les toits, flemmarder et se reposer pendant des heures ou a discuter, quand ils avaient de quoi parler qui puisse intéresser l’autre. Mais là, non, il ne pouvait pas, ce regard avait éveillé en Chu une boule de rage à l’estomac, non pas qu’il détestait Nine à cet instant, mais on y était presque, son humeur de base ne fut qu’empirée quand il proféra ces paroles, froides, sèches. Le Yunikon ne supporte pas que l’on lui parle comme ça alors que, lui n’avait encore rien fait à son égard. Il ferma en partie les yeux et pris une longue respiration, comme son amie lui avait enseigné, pour tenter de paraître calme et prévenir la future explosion de couleur. Ils étaient en plein couloir, la perte de contrôle, ici, maintenant était donc complétement prohibée, bannie, interdite. Il sentait sa pilosité grouiller sous sa peau, ainsi que ses cheveux, qui s’agitaient, comme prêts à se faire remarquer. Il tenait, en ce moment mais ça n’allait pas tarder. Il s’avança vers le rouge, qui se massait n’arête du nez, n’y prêtant pas attention, il passa à côté de lui pour ensuite revenir, prenant un petit ton amusé, et sûr de lui. Comme pour se foutre de sa gueule. Il sentait qu’il allait prendre s’il jouait, mais il le voulait. « Oh, Bonjour Nine, je vais bien et toi ? Tu passes une bonne matinée ? Je suis content de te voir, moi aussi, oui. » Après lui avoir tourné autour il se stoppa face à lui et sourit en coin, fronçant légèrement ses sourcils. « Quand on est poli, on dit Bonjour, avant de faire chier les gens. » Oh oui, ça s’annonçait mal, très mal, surtout pour le petit turquoise. Il avait besoin d’action dans sa vie en ce moment, celle-ci devenant bien trop calme et monotone. Il voulait de l’action ? Il allait en avoir.
Revenir en haut Aller en bas


Xian Nine
the paranoid admin
Xian Nine
« don't talk to strangers; »

pseudo : jin
récits : 100
avatar : henry lau
here since : 04/01/2013
âge : 32
mood : mad
song of the moment : don't look down at someone unless it's for helping them up.
points : 5504
i'm so (un)popular :
i know what you have, and you've got nothin' on me.  Left_bar_bleue22 / 20022 / 200i know what you have, and you've got nothin' on me.  Right_bar_bleue

i'm right here : ma vie.
mes amis.
recherché; un jumeau.
ft. leewayne.
ft. wonhyeolchu.


i know what you have, and you've got nothin' on me.  _
MessageSujet: Re: i know what you have, and you've got nothin' on me.    i know what you have, and you've got nothin' on me.  EmptyVen 22 Mar - 21:43

ce n'était pas commun pour lui de se faire confronter aussi franchement, même si avec hyeol chu, la donne changeait très régulièrement, mais il s'y était fait, ou du moins, le croyait-il. pourtant, il s'en retrouvant encore surpris, lorsque ce dernier lui faisait face avec si peu de discrétion.. une attaque si franche, si directe, n'était pas pour lui déplaire en temps normal, mais lorsqu'il était de mauvaise humeur, cela ne le réjouissait pas le moins du monde. au contraire, son humeur descendit d'un cran, comme si elle n'était pas assez dans le négatif encore. ses yeux, las, se posèrent sur le visage de la licorne, et il ne put empêcher ses lèvres de former un étrange rictus, un sourire clairement dérangeant, situé quelque part entre la moue moqueuse et une grimace meurtrière. il avait clairement stipulé ses conditions. se dresser contre lui et le narguer oralement n'en faisait définitivement pas partie, il avait donc, dans son propre contrat non-écrit, tous les droits de passer à l'action et de faire de la vie du turquoise un enfer. mais il était lâche, las, il n'avait déjà pas envie d'aller en cours, alors de se taper une retenue après avoir tapé un élève et se ramasser une seconde retenue pour être arrivé en retard en cours, ce n'était pas dans ses plans. mais il ne pouvait pas simplement contourner l'autre et lui donner la victoire, sans rien d'autre, sans même lui montrer à quel point il avait tort de se mettre ainsi contre lui alors qu'il était dans un état où sa patience équivalait probablement celle d'un étudiant, le vendredi soir lorsqu'il restait 3 minutes de cours avant que ce dernier ne finisse et que le week-end commence. et donc, le mince fil qui lui permettait de ne pas se jeter sur qui que ce soit était déjà extrêmement tendu, et prêt à se rompre à tout instant. et voilà que hyeol chu venait jouer au funambule droit dessus, comme un imbécile, paraissant totalement inconscient du danger alors qu'en réalité, il était le mieux placé pour savoir à quel point il se mettait les pieds dans les plats en faisant cela. ça en était en fait ridicule de voir cela, maintenant qu'il y pensait. et les autres, ces cons, qui regardaient, partout autour d'eux. il savait déjà ce qu'ils disaient, ce qu'ils pensaient, entre eux, ou pour eux. vont-ils encore se battre ? est-ce un nouveau jeu ? il en avait marre de ces histoires. ce qui se passait n'était pas amusant pour lui, il rageait déjà, et voir tous ces étudiants l'observer comme une bête de foire le mettait dans un état inimaginable. pourtant, il ne devait pas s'emporter. il ne devait pas se fâcher, il ne devait pas, et la brûlure qui courrait dans son corps lui démontrait parfaitement que son contrôle était dans une bien piètre condition et qu'il lui serait bientôt impossible de résister à l'envie de sauter à la gorge de ce type.

il s'approcha donc simplement de lui, comptant ses pas dans sa tête pour éviter que tout ne dérape aussi tôt. peut-être pouvait-il encore s'en sortir sans trop d'ennui, mais il n'y croyait pas trop, pour être honnête. « oh, bonjour, hyeol chu. fout le camps de mon chemin. » il arqua un sourcil, son regard pesant de menace alors qu'il s'arrêtait à moins d'un bras de distance de lui, se demandant à nouveau comment il pouvait oser s'attaquer à lui alors qu'il était, du moins visuellement, beaucoup moins bâtit que lui. ils étaient environ de la même taille, mais niveau muscles, la différence était plus que frappante. il avait beau ne pas être un véritable tas de muscles, il avait tout de même de quoi se vanter un peu, alors que hyeol chu lui paraissait presque plus petit que ce qu'il était vraiment, avec son apparence tout en douceur et en minceur. mais cela ne voulait certainement rien dire, mais si lors de leurs nombreux échanges, il avait pu constater que le jeune homme n'était pas vraiment un adversaire des plus forts physiquement parlant. il avait le langage, mais il n'avait pas les bras pour aller avec ses bravades. ce qui n'était pas plus mal, au fond. ainsi, nine s'en ressortait sans trop de dommage. un œil enflé parfois, quelques ecchymoses qui ne lui faisaient jamais mal bien longtemps, mais rien de brisé, rien qui ne lui vaille une dose d'humiliation. surtout qu'au fond, à chaque fois, il espérait que rien ne se produise et que tout deux s'en sorte sans une égratignure, mais il ne pouvait juste pas lui refuser un coup ou deux lorsqu'il le suppliait carrément pour ça. hyeol chu savait parfaitement qu'il avait un trouble de comportement, quelque chose qui lui était totalement impossible à contrôler, tout comme nine savait que hyeol chu avait un certain problème aussi, mais ce dernier semblait subir certain traitement, quelque chose qui l'aidait à contrôler ces impulsions obsolètes, alors que lui-même devait gérer ses crises sans aucune aide médicale. mais il se doutait que même avec des médicaments, ce n'était pas toujours facile... mais de là à le provoquer comme ça. quel crétin. ses cheveux frémissaient, et ses yeux brûlaient comme si des larmes y montaient, mais il savait que c'était plutôt la couleur qui commençait, lentement mais sûrement, à lui monter à la tête. il pouvait presque sentir les filaments de couleur s'étirer de la pupille jusqu'aux contours de l'iris, mais il se retenait du mieux possible, calmant sa colère, se concentrant pour ramener la couleur, la garder au creux de lui pour ne pas qu'elle ne change son physique.

« et si tu n'as pas remarqué, je crois que c'est assez visible que ma matinée n'a certainement pas bien été. alors merci de demander mais la prochaine fois, ôtes ce que tu as devant les yeux avant de demander. » son ton était sifflant, venimeux. il n'essayait même pas de cacher à quel point il avait envie de glisser ses mains autour de la gorge du garçon pour l'étrangler à mort. mais il ne le ferait pas. limite, il lui ouvrirait la lèvre d'un coup de poing, ou lui déboîterait l'épaule. après, il reprendrait sans doute ses esprits, et le reconduirait jusqu'à l'infirmerie où il accepterait sa retenue et le sermon de l'infirmière. mais peut-être que, pour une fois, il pourrait lui éclater une rotule et le laisser pourrir là pour qu'il apprenne sa leçon. ça serait probablement beaucoup mieux pour sa frustration, et ce chieur ne reviendrait peut-être plus jouer dans ses pattes lorsqu'il était d'une humeur massacrante, comme il continuait à le faire à chaque fois qu'il en avait l'occasion. « je suis pas très verbal aujourd'hui, si tu vois ce que je veux dire. t'as encore la chance de décamper.. mais j'imagine que tu ne le feras pas, n'est-ce pas, cher petit masochiste ? »
Revenir en haut Aller en bas


Contenu sponsorisé
« don't talk to strangers; »


i know what you have, and you've got nothin' on me.  _
MessageSujet: Re: i know what you have, and you've got nothin' on me.    i know what you have, and you've got nothin' on me.  Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

i know what you have, and you've got nothin' on me.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 

Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
♣ akiwa ; the next generation.  :: akiwa :: rez-de-chaussée :: le hall océanique-