♣ akiwa ; the next generation.
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 as the moon shines on.

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Zheng Yan
Zheng Yan
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récits : 51
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as the moon shines on. 5v46re
capitaine et gardien de l'équipe de quidditich muneo; grand blond hautain et peu souriant; en septième année; rat de bibliothèque; homosexuel refoulé; maître d'un beau spitz finlandais répondant au nom de mozart.


as the moon shines on. _
MessageSujet: as the moon shines on.   as the moon shines on. EmptyVen 1 Mar - 14:11

Qu’est-ce que ça voulait dire ça ? Rêver de licornes, de fées et de trolls qui vivent en paix, tous ensembles, dans un monde rose bonbon où les nuages sont verts. A part lui donner la nausée, il ne comprenait pas la finalité de ce film imaginaire. Si un de ces camarades venaient de lui jouer un mauvais tour, c’était plutôt brillant, mais alors il ignorait totalement ce qu’il avait fait pour le mériter. En se redressant, il remarqua que tous ses roommates dormaient profondément, il en entendait même un ronfler. Cela provenait donc bien de son inconscient à lui, personne n’avait joué avec. Maintenant, il ne croyait pas assez aux arts divinatoires pour tenter de trouver une autre explication logique ou une interprétation valable. Il se contenta donc de se rallonger dans l’espoir de se rendormir. Mais il tourna et tourna encore, s’enroula puis se débarrassa de sa couette, se cacha sous son oreiller, puis l’enleva pour mieux respirer. Il finit par avoir beaucoup trop chaud. Il s’assit au bord de son lit, chercha à l’aveugle sa baguette posée sur sa table de chevet, et lança un lumos pas trop puissant mais juste assez pour qu’il puisse voir où il mettait les pieds. Il enfila sa robe de chambre, ses pantoufles, attrapa son écharpe également - un grand frileux ce géant - et emmena avec lui quelques manuels, des feuilles ainsi que de quoi écrire. Il rejoignit la salle commune en faisant le moins de bruit possible. A cette heure, tout le monde devait être en train de dormir, et à défaut de pouvoir faire de même, il était sur de passer un moment de solitude sans perturbation dans le silence le plus total. Il déplaça quelques bougies jusqu’à une table basse, les alluma, et posa ses fesses dans ce qui lui semblait être le fauteuil le plus confortable de cet endroit. Il admira quelques secondes cette pièce si rarement aussi vide qu’en cette nuit d’hiver, et se décida enfin à prendre un premier livre en main : défense magique appliqué et son usage contre les forces du mal, ou bien potions magiques, ou peut être dictionnaire des runes ? Avec une moue, il hésita, et s’empara du dictionnaire des runes. Ainsi armé d’une feuille et de sa plume, il commença un travail qui n’était à rendre que pour dans un bon mois. Cela me fera un peu d’avance, pensa-t-il. A part le grattement de l’encre contre le papier et sa respiration, tout était très calme. Yan n’était pas vraiment ce qu’on pouvait appeler un insomniaque, mais comme beaucoup de gens, il lui arrivait de temps à autre de ne pas trouver le sommeil, et dans ces moments là, afin de se vider l’esprit, de se détendre, il révisait. Etrange, certes. Cela aurait normalement tendance à produire l’effet inverse, c’est-à-dire éveiller le cerveau et l’énerver mais pas chez Yan. Il savait qu’il finirait par tomber de fatigue. Le tout était justement de se concentrer un maximum.
Cela ne rata pas, il s’endormit après deux bonnes heures passées le nez dans ses bouquins. Néanmoins, il s’agissait là d’un sommeil léger. Il bougeait beaucoup, et sentait bien qu’il n’avait pas totalement rejoint le pays des rêves. Demain, il allait être fatigué mais heureusement il n’avait aucun contrôle prévu. Aucun besoin de s’inquiéter dans ce cas. Oui, pas grave.

Crac. Le planché se manifesta. Il fronça les sourcils sans pour autant sortir de cette espèce d’état second. Jusqu’à ce qu’il entende d’autres petits bruits. Qu’était-ce ? Que se passait-il ? Il se frotta énergiquement les yeux avant de les ouvrir. Personne ? Son imagination lui jouait surement d’autres tours et il décida de refermer les yeux. Mais un nouveau craquement l’obligea à se redresser immédiatement, et par réflexe, il dégaina sa baguette qu’il pointa droit sur l’inconnu qui osait le perturbait. Tiens, c’est le gamin bizarre. Il soupira, soulagé d’avoir à faire à un autre élève, et reposa sa baguette. Il devait être très tard, qu’est-ce qu’il faisait debout ? Enfin, il se posait sans doute exactement la même question à son propos. En regardant sur l’horloge, Yan s’étonna de l’heure. Quatre heures du matin. Non vraiment, un petit mec comme lui n’avait rien à faire hors de sa chambre aussi tard. Il passa sa main dans ses cheveux bien en désordre, avant de reporter son attention sur le nouvel arrivant. Un long soupir s’échappa d’entre ses lèvres. « Est-ce que tu as vu l’heure qu’il est ? Retourne dans ta chambre. » A cela, ajouter ce regard qui en dit en généralement long sur ce que Yan pense. Cet air agacé, froid, et hautain à la fois. Ce côté snob qu’on lui déteste mais qui lui va si bien en même temps. Puis il ne pouvait rien y faire, il s’agissait là de sa face naturelle. Il avait bien remarqué que cela perturbait le garçon, alors pour ne pas trop l’effrayer, il fit semblant de retourner à ses révisions. Il allait bien finir par s’en aller.
Quelques minutes s’écoulèrent. Yan sentait toujours sa présence. Il n’avait pas levé les yeux pour vérifier mais il ne doutait pas que s’il venait à le faire, il le verrait planté devant lui. Il secoua la tête, et soupira une nouvelle fois, montrant ainsi son agacement dans l’unique espoir que cela fasse fuir le plus jeune. Cela ne changea rien. Alors il risqua un coup d’œil discret, et à plusieurs reprises. Ce mec avait peut être un problème avec lui, ou alors il se payait littéralement de la tête mais ce n’était pas la première fois qu’il le trouvait louche. Quand il le croisait dans les couloirs, il arrivait qu’il lui lâche un sourire sans raison. Yan n’avait pas de problème avec lui. Ils s’étaient déjà adressé la parole à plusieurs reprises, des échanges courtois, mais encore une fois bizarres. Il bégayait, à croire qu’il le craignait. En gros, l’ainé muneo ne savait pas trop comment réagir devant lui. Un peu paumé par tant d’étrangetés, il se demandait ce qui ne tournait pas rond chez le plus jeune.
Comme Yan n’était pas vraiment du genre bavard, ou amical, il estima que si l’autre ne partait pas c’était à lui de partir. Il rassembla ses affaires calmement, glissa ses orteils au chaud dans ses chaussons, et il allait se lever quand un vent venu de nulle-part souffla ses bougies. Quand on vit dans une telle école, quand on est sorcier de sang-pur, il y a des choses qui n’étonnent plus et qu’on ne cherche plus à comprendre. Il les ralluma aussitôt, peut être que le morveux avait envie de rester ici. Mais comme il ne bougeait pas, Yan s’inquiéta un peu. Il passa sa main devant son visage pour le faire redescendre sur terre avant de lui demander très franchement : « Si tu as un soucis avec moi, tu peux me le dire. Je ne te mangerai pas. » Il haussa les épaules et chercha le regard du blond qui lui au contraire, avait l’air de vouloir éviter de croiser le sien. D’ailleurs, Yan ne comprenait pas pourquoi. Il était peut être juste timide. Ouais, il n’y avait peut être pas à chercher plus loin que cela. Pourquoi se casser la tête après tout.
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Ahn Daniel
Ahn Daniel
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MessageSujet: Re: as the moon shines on.   as the moon shines on. EmptyVen 1 Mar - 17:15

« Tu ne connais pas cette légende ? » Daniel secoua vivement la tête de gauche à droite. Et pourtant, il était au taquet sur ce qui concernait ce domaine et les stupides superstitions qui rôdaient autour de l'école. C'était une première pour lui, une première de ne rien savoir à propos de n'importe quoi. Le truc le plus fou était que le blond avait tendance à croire à ses âneries, un vrai gosse. Beaucoup le connaissait pour ça, pour sa naïveté aveugle en n'importe quoi et ils s'amusaient tous de la situation. Une légende par là, puis une légende par là-bas, juste pour voir jusqu'à où il pourrait aller. Il pouvait aller loin, beaucoup le savait. Il porta sa sucette à la fraise à ses lèvres sans pour autant la sucer, il la tournait contre ses lèvres en détaillant ses deux camarades, la jeune fille avait de longs cheveux noirs, il ne se souvenait plus trop de son prénom mais, il savait qu'elle avait un succès fou auprès des garçons, sa maison était yongwang. Pour ce qui concerne le garçon il était ineo et malgré ce qu'il pouvait bien dire à son sujet, Daniel n'avait jamais rien entendu à son sujet ou peut-être avait-il oublié. En tout cas, il ne le craignait pas. La jeune fille rit doucement et chuchota quelque chose à l'oreille de son ami, puis ils rirent à l'unisson. Trop naïf, il ne se doutait même pas qu'il se jouait de lui, pour lui tout roulait comme sur des roulettes, rien de bien suspect. Comment c'était-il retrouvé à écouter les sornettes de ses deux camarades ? Il ne s'en souvient plus exactement, il venait d'oublier. Il avait peut-être eu soif ou peut-être tout simplement qu'il n'arrivait pas à dormir. Dans tous les cas, il les avait croisés dans le couloir et ils l'avaient gentiment invité à prendre place dans la salle commune des rouges. Daniel avait prit une sucrerie histoire de se détendre et il les avait écoutés se raconter des histoires sans intervenir et au moment où il avait décidé de rejoindre sa chambre, ils avaient abordé le sujet de cette fameuse légende. Un chasseur ? Cette légende il ne l'avait jamais entendu pour tout vous dire. « Tu sais on dit que le chasseur traverse la salle muneo, lorsqu'il fait très sombre. Tu devrais aller jeter un coup d'oeil qu'es que tu en dis ? » proposa le ineo ce sourire mesquin sur les lèvres. Les yeux de Daniel s'illuminèrent, lui si intelligent ne se posa même pas la question du comment et du pourquoi il savait ça. Un simple « Tu l'as déjà vu ? » sortit d'entre ses lèvres, il avait l'air surexcité à l'idée de pouvoir apercevoir le chasseur qu'il le cria presque. La jaune écrasa sa main contre sa bouche, les sourcils bien froncés et le ineo hocha de la tête comme pour lui confirmer qu'il avait déjà vu.

Le bleu se leva rapidement, il bloqua le bout de sucre entre ses dents et s'en alla de ce pas. Il veillerait toute la nuit pour pouvoir apercevoir le chasseur. Il l'écrirait maintes fois pour qu'il ne puisse jamais oublier! Il allait rencontrer un fantôme, une légende, quelque chose que pas tout le monde avait l'habitude de voir même en étant sorcier. Il passa dans sa chambre prendre de quoi lire en attendant le chasseur, il se munit aussi de son petit carnet mémo et se dirigea sur la pointe des pieds vers sa salle commune. Pendant tout le trajet il n'avait pas cessé de chantonner les choses qu'il s'apprêtait à faire : lire, attendre le chasseur et terminer sa sucette, il en avait même fait une chanson. C'était sa seule manière de bien retenir les événements. En arrivant dans la pièce, il y vit un peu de lumière et son cœur s'affola d'un coup, le chasseur était déjà au rendez-vous ? Il referma la porte derrière lui, le calme avait gagné la grande pièce, c'était agréable. Il s'avança doucement vers la lumière et fut surpris de le voir là, il pointait sa baguette en sa direction, le visage toujours aussi dur. Sous la panique le blond fit tomber l'intégralité des bouquins qu'il avait en main. Pas malin du tout. Il venait de faire un boucan pas possible, il allait le détester pour de bon. . « Est-ce que tu as vu l'heure qu'il est ? Retourne dans ta chambre. » L'heure ? Non, il n'y avait pas fait attention. En vrai, il avait oublié. « Ah ? Ah oui monsieur ! » s'exclama-t-il fortement alors qu'il ramassait ses livres et essayait de calmer ses tremblements. Ça n'est que lorsqu'il se rendit compte de ses paroles qu'il se tapa violemment la cuisse. Qu'es qu'il devait penser de lui, non mais vraiment. Il venait de l'énerver en si peu de temps, il était vraiment maladroit, il aurait voulu s'excuser mais aucun mot ne sortait de sa bouche. Sans voix, voilà ce qu'il était face au garçon. Il déposa ses affaires sur l'un des nombreux meubles de la salle et s'attarda sur l'horloge de la pièce. Il avait raison, il se faisait tard, mais il ne pouvait pas aller dormir tout de suite. Il avait envie de l'apercevoir. Par où pourrait-il bien passer ? Il chercha des yeux un semblant de cachette pour fantôme mais hormis la cheminée éteinte, il n'y avait rien. Il fit un pas, puis un second oubliant presque la présence du plus grand. Il bougeait certains objets, le remettait en place, regardait sous les meubles comme pour y trouver un indice, mais rien. Il se figea comme si de rien était, les mains dans les poches de son gros sweat à capuche, la sucette toujours dans la bouche. Il comptait partir ? Il le dérangeait ? Il aurait voulu lui parler aussi, lui demander s'il avait vu quelque chose avant qu'il arrive. Il se maudissait d'être aussi timide, d'être aussi peureux envers autrui. Il devait agacé avec ses manies et son air innocent, non ? Il baissa les yeux à cette idée, c'était peut-être ce que tout le monde pensait au final. Il eut un mouvement de recul en le voyant agiter sa main devant son visage et il baissa automatiquement les yeux. « Si tu as un soucis avec moi, tu peux me le dire. Je ne te mangerai pas. » Il avait pourtant l'impression qu'il le boufferait s'il osait le regarder dans les yeux, mais ça n'était qu'une impression. Il joua un moment avec sa sucette, puis il la retira de bouche. « C'est pas ça. C'est ju-juste que...hm. Tu. Je suis désolé. » Désolé de quoi Daniel ? Il écarquilla les yeux, non mais quel idiot ! Quel idiot ! Il avait envie de se battre à mort ! Il ne faisait que s'enfoncer. « Non ! J'veux dire que je n'ai pas de problème avec toi. C'est juste que. » Il baissa la tête au plus bas et murmura de la voix la plus basse. « Que tu m'intimides beaucoup. » Voilà, c'était dit. Il fit un autre pas en arrière. Il était en train d'étudier, la tonne de bouquin qu'il avait dans les mains le prouvait. « Je suis désolé de te déranger dans tes révisions. »
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Zheng Yan
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MessageSujet: Re: as the moon shines on.   as the moon shines on. EmptySam 2 Mar - 11:43

Le bras tendu et ferme, la baguette parfaitement droite ayant précédemment fendu l’air dans un léger bruit significatif, il se dressait face à Daniel, raide et bien ancré au sol. Il n’était pas l’un des meilleurs en duels pour rien. Même à moitié endormi il faisait preuve d’une réactivité hors du commun et plutôt effrayante dans le cas présent. Puis, que s’était-il imaginé en plus ? Qui d’autre qu’un élève aurait pu venir ici en plein milieu de la nuit ? L’école était bien trop sécurisée pour qu’une quelconque créature maléfique ne parvienne jusqu’aux manoirs où les élèves dorment paisiblement et qui plus est à poings fermés. Soulagé que ce ne soit que ce petit mec, il allait ranger sa baguette dans la seconde mais juste avant il eut le temps d’admirer l’atterrissage brutal des livres du plus jeune contre le parquet. Un fracas immense qui le fit grimacer et prendre un air sévère. « Tu as donc l’intention de réveiller toute notre maison ? » Chuchota-t-il sur un ton légèrement autoritaire. Il aurait pu faire attention, puis il ne lui avait pas fait aussi peur que ça, ce n’était même pas dans son intention de base. Il l’avait à peine pointé de sa baguette. Il aurait aussi bien pu lui jeter un sort, qu’il s’estime heureux. Yan leva les yeux au ciel, agacé par tant de maladresse, et tendit l’oreille pour s’assurer que le silence redevenait ce qu’il était avant que le malheureux ne fasse tomber tous ses livres. Bon, apparemment il n’avait réveillé personne. Par conséquent ils restaient les deux seuls imbéciles debout à cette heure fortement indécente, par insomnie pour l’un et on ne sait quoi pour l’autre. Car tout de même, cela n’était pas une heure pour trainer hors de son lit. Qu’est-ce qu’il pouvait bien être venu faire ? Yan lui, avait une parfaite excuse. Il n’arrivait pas à dormir et en plus il avait rêvé d’un truc plutôt bizarre. Bon d’accord, peut être bien que son camarade muneo se trouvait dans la même situation que lui et alors ? Il aurait pu se rendre dans un autre endroit que la salle commune. Aux toilettes par exemple. Ah, ce sentiment. Quand on est agacé on pense et on réfléchit n’importe comment. C’est dramatique. Un peu à bout, Yan lui ordonna de retourner se coucher, sans véritable droit de le faire si ce n’est la responsabilité d’un ainé à son cadet. « Ah ? Ah oui monsieur ! » Yan faillit pouffer de rire parce qu’il venait de lui dire ‘monsieur’ mais il n’en fut rien. A la place, il leva les deux sourcils en même temps dans une expression qui illustrait plutôt bien son faux étonnement, lui d’ordinaire tellement blasé.
Décidemment, il n’était plus possible de travailler en paix. Yan reprit place dans son fauteuil et retourna malgré tout à ses devoirs, juste pour montrer à l’autre muneo qu’il était occupé avant qu’il vienne et qu’il l’avait dérangé. Mais même après un bon petit moment, il sentait encore sa présence dans la pièce. Il ne se sentait donc vraiment pas de trop ? Yan risqua quelques coups d’œil, et cela ne fit que l’inquiéter encore plus, même si le verbe ‘inquiéter’ ne correspond pas vraiment à la situation. Disons qu’il se posait mille questions concernant l’état mental de Daniel. « Je peux savoir ce que tu cherches ? » Non, parce que bon, il le voyait fouiller et mettre son nez un peu partout, peut être était-ce simplement qu’il avait perdu quelque chose. Mais finalement, il s’en fichait. Il ne lui restait plus qu’à prendre ses affaires pour foutre le camp et retourner dans sa chambre avec l’espoir de s’endormir rapidement.

Yan ne connaissait pas vraiment Daniel. Bon, Yan ne connaissait réellement pas grand monde. Il ne parlait qu’à très peu de personnes, et entretenait une amitié avec uniquement quelques petits privilégiés. D’autres élèves lui avaient déjà parlé de son camarade, mais il ne les avait écoutés qu’à moitié. D’une manière générale, il préférait se faire son propre opinion sur les autres. L’idée qu’il avait de Daniel était la suivante : ce mec a soit un sérieux souci ou alors il se fout littéralement de ma gueule. Pourquoi ? Parce qu’un jour il bégaye et fuit son regard, puis le suivant il lui adresse un sourire immense. Puis pour être honnête, y a pas beaucoup de gens qui se sentent en mesure de sourire à Yan. Vu qu’il tire la gueule tous les jours, pourquoi lui sourire à celui-là ? Du coup, forcément ça le choque venant de Daniel. D’un autre côté, il imagine mal un petit mec comme lui se moquer. Il n’oserait pas. Il avait l’air trop timide, trop enfantin, enfin, pas de taille quoi. Comment devait-il interpréter ça dans ce cas ? De la simple sympathie à son égard, mouais. Ou il devait juste essayer d’être gentil. Malheureusement Yan ne se montrait pas vraiment sensible à cela. Histoire d’en avoir le cœur net et d’enfin avoir une réponse, il lui posa carrément la question, le tirant dans un même temps de ses rêveries. « C'est pas ça. C'est ju-juste que...hm. Tu. Je suis désolé. » Désolé ? Croyait-il avoir à faire au pire des loups-garous ? Enfin voyons, il ne serait même pas capable d’arracher un cheveu au chaperon rouge. Il n’avait pas été dans la violence. Certes, il se montrait extrêmement froid et hautain, mais cela ne voulait absolument pas dire qu’il était du genre à se battre et à chercher la bagarre pour un rien. Yan fronça les sourcils parce que le plus jeune évitait à nouveau son regard. Il ne lui mentait pas, il n’avait vraiment pas du l’intention de le manger. Yan n’était pas un cannibale. « C’est juste que quoi ? Dis-moi tout, je t’écoute. » Il emprunta la voix la plus douce dont il était capable afin de l’encourager à lui en dire un peu plus, à l’éclairer sur le sujet, à se dévoiler. Enfin, vous avez saisi l’idée. « Non ! J'veux dire que je n'ai pas de problème avec toi. C'est juste que. » Bon là, il allait finir par lui courir sur le haricot s’il n’accouchait pas bientôt. Yan souffla, et de son index, il frôla le menton du plus jeune, pour l’inviter à enfin le regarder droit dans les yeux. « Que tu m'intimides beaucoup. » C’était donc ça, juste ça. Yan s’attendait à tellement plus ou du moins une raison autre que celle-ci. Il avait plutôt l’habitude d’intimider. Un grand blond qui ne sourit jamais, c’est sur que ça rien de bien chaleureux. Puis cela l’arrangeait. Il éloignait ainsi les plus faibles, et seuls ceux qui sont assez culotés osent venir lui parler en le regardant au fond des yeux. Daniel ne faisait évidemment pas partie de cette catégorie là. Yan ne s’était jamais montré particulièrement méchant envers lui, ils ne s’étaient parlé que quelques fois et le temps d’échanger à peine quelques mots. Tout ceci n’expliquait pas vraiment le comportement étrange du plus jeune. « Cela ne m’éclaire par sur les sourires que tu me lances dans le couloir. Tu ne te moquerais pas de moi par hasard ? » Enfin, pourquoi en faire tout un plat. Il n’avait qu’à se payer de sa tête si ça lui plaisait. Cela ne regardait que lui, Yan s’en fichait. Même si visiblement pas tant que cela puisqu’il cherchait à comprendre le pourquoi du comment.
« Je suis désolé de te déranger dans tes révisions. » Ah ça pour le déranger, il l’avait bien dérangé et pas qu’un peu en plus. Il venait tout juste de trouver le sommeil quand il est arrivé, et maintenant, il savait que sa nuit était totalement foutu. Il allait regagner sa chambre et fixer le plafond jusqu’à ce que le soleil se lève. Le pire étant qu’après il allait devoir lutter toute la journée pour garder les yeux ouverts et prendre ses cours correctement. « Tu peux l’être, grâce à toi je suis sur de ne plus fermer l’œil de la nuit. »
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Ahn Daniel
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MessageSujet: Re: as the moon shines on.   as the moon shines on. EmptyDim 3 Mar - 2:56

Sa phrase le réveilla l'arracha de sa songerie, il s'accroupit dans le but de ramasser les bouquins qu'il avait laissés tomber, il était là mais ailleurs à la fois. Le beau maladroit, il n'est pas futé notre muneo, il pouvait même exaspérer ou faire pitié et ceci l'énervait. Son propre caractère le rendait malade, le fait qu'on puisse lui marcher sur les pieds le rendait fou, mais il n'osait pas ouvrir la bouche pour se défendre. De quoi avait-il peur au juste ? Des coups qu'il pourrait recevoir sur la tête ? Ça ne fait pas si mal que ça mon garçon, la douleur tu l'as ressentira après t'être défendu et elle ne durera que quelques jours, une semaine même pas si ça n'est pas très grave, lui répétait cette petite voix dans sa tête. Mais ça n'était pas dans les habitudes de Daniel, se battre était une chose qu'il détestait, ça faisait partie de son caractère, cette âme pure et non-violence. C'est peut-être ça que personne n'ose faire ami-ami avec lui, il est beaucoup trop gentil, il sourit et baisse souvent les yeux lorsqu'on lui adresse la parole, il prend ses distances et bégaye. C'est d'un ridicule. Il n'est pas comme les autres, il agit de manière différente, disait certains de ses camarades pour se moquer. Combien de temps lui restait-il avant de pouvoir être diplômer d'Akiwa? Il a tellement hâte d'en finir. Il posa sa pile de bouquin sur un meuble tout en soupirant, il était sûr que là il ne les ferait plus tomber. Il défiait même les fantômes qui pouvaient rôder autour de la pièce. Il leva les yeux au plafond essayant de le détailler à l'aide de ses petits yeux, sa sucrerie toujours dans la bouche. Il baissa rapidement la tête en l'entendant lui parler à nouveau, s'il se faisait tard ? Possible, il ne s'en souvenait plus. Il ne se souvenait même plus de ce qu'il avait pu faire avant de rencontrer le rouge et la jaune, c'était flou, extrêmement flou. Il répondit avec hâte aux paroles du garçon, il lui donna même l'étiquette du « monsieur » pour tout vous dire, pour vous montrer à quel point il peut être stressé. Il se tapa fortement la cuisse et ramassa un film de polaroïd qui comptait se faire la malle, il le rangea dans son cahier mémo et fit un peu le tour des lieux, d'abord du regard, puis il se déplaça en douceur dans la pièce, à gauche, puis à droite, au milieu et puis il revenait au point de départ. « Je peux savoir ce que tu cherches ? » Qu'es qu'il cherchait ? Le chasseur, chantonnait cette petite voix dans sa tête. Oui, c'était bien le chasseur qu'il cherchait, il ne devait pas l'oublier. Il sortit un stylo de sa poche, son carnet mémo, il y inscrit la date, puis l'heure et nota précisément ce qu'il cherchait pour ne pas oublier. Il avait la mémoire courte, mais lorsqu'il était aussi tard c'était encore pire. « Le chasseur ! » dit-il de façon très naturelle, c'était comme s'il oubliait à qui il adressait la parole. Il zieuta avec attention les multiples recoins de la salle. Où est-ce qu'il pouvait bien se cacher ? Qu'es qu'il chassait exactement ? Les sorciers curieux ? Les crétins ? Quel genre de personne ? L'ineo lui avait doucement murmuré que lorsqu'il avait faim il arrachait le coeur du premier venu. Est-ce qu'il disait ça pour lui faire peur ? Daniel tu y crois vraiment ?

Il reposa les objets qu'il avait en main sur la grande table de la pièce et il rangea rapidement ses mains dans les poches de son sweat en regardant le plus grand. Il s'était levé et était beaucoup plus proche de lui. Qu'es qu'il le faisait tant flipper chez le garçon ? Un peu de tout : Sa grande taille, le fait qu'il puisse regarder de cette façon et qu'il soit froid dans sa façon de parler. Même les traits de son visage arrivait à le glacer d'un coup, il lui arrivait même de le craindre. Yan était vraiment quelqu'un de spécial. Une partie de lui n'avait pas cette envie de le connaître plus et l'autre en demandait en quémandait un peu. Plus proche de lui, il agita sa main devant son visage et Daniel recula d'un pas. Un problème avec lui ? C'était si flagrant que ça ? Et voilà qu'il se mettait à bégayait dans l'espoir de le contredire. Les mots ne sortaient pas, il avait beau vouloir lui expliquer la seule chose qu'il fit fut se s'excuser comme un crétin et pour rien du tout. « C'est juste que quoi ? Dis-moi tout, je t'écoute. » Daniel n'osait pas le regarder dans les yeux, il faisait tout pour le fuir et le fait qu'il s'adoucisse n'arrangeait pas les choses. Il se mordit les ongles et sursauta lorsqu'il l'insista à relever la tête pour pouvoir enfin croiser son regard. Voilà, il l'intimidait. C'était dit, c'était fait. Il avait juste envie de mourir. Maintenant comment réagirait-il ? « Cela ne m'éclaire par sur les sourires que tu me lances dans le couloir. Tu ne te moquerais pas de moi par hasard ? » Il a vu la vierge ou quoi ? Daniel ne put s'empêcher de pouffer de rire, chose qu'il dissimula comme une toux, il s'éclaircit la gorge, son regard dans celui du plus vieux. Non mais sérieusement...« Des sourires ? Mais de quoi tu parles ? » Vraiment, il ne voyait pas où il voulait en venir. Il le craignait comme la peste, jamais il n'aurait pu lui sourire. Il avait trop peur de s'en prendre une et pourtant ce que Yan racontait était bien vrai, ce genre de moment ne se produisait que lorsqu'il oubliait de feuilletait son carnet avant de commencer la journée. Il y jeta même un coup d'oeil pour vérifier les dires du garçon, mais malheureusement pour lui, il n'y avait rien. Peut-être qu'il se foutait de lui ? Est-ce qu'il pouvait se permettre de lui dire ça ? Il le tuerait n'est-ce pas ? Daniel n'en était pas sûr non, il en était persuadé. Déjà est-ce qu'il le tuerait pour l'avoir perturber dans ses révisions ? Peut-être qui sait. Rha, qu'es qu'il était sévère. « Tu peux l'être, grâce à toi je suis sur de ne plus fermer l'oeil de la nuit. » Et il devait se douter que demain était une journée de cours. A cause de lui il dormirait sur son pupitre, il s'en voulait beaucoup. Il ne pouvait pas le faire dormir à coup de berceuse, quoique elles étaient bien emmerdantes, peut-être que ça le ferait dormir. Mais bon, chanter devant lui ça le faisait moyen. « Tu peux rester avec moi. » Il fendit en deux la boule en sucre qu'il avait dans la bouche, ses yeux fixaient le sol, c'était automatique. « Est-ce que tu connais la légende du chasseur ? On raconte qu'il traverse la salle commune de notre maison pour pouvoir se cacher la journée. Tu le savais ? Est-ce que tu l'as déjà vu ? » Daniel ou comment se faire passer pour le plus gros con naïf du monde.
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Zheng Yan
Zheng Yan
« don't talk to strangers; »

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i'm right here : c'est mon histoire mais tu peux entrer dans ma vie si tu veux. huang yue me prend la tête. daniel m'empêche de dormir. feng ge m'a démasqué.
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capitaine et gardien de l'équipe de quidditich muneo; grand blond hautain et peu souriant; en septième année; rat de bibliothèque; homosexuel refoulé; maître d'un beau spitz finlandais répondant au nom de mozart.


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MessageSujet: Re: as the moon shines on.   as the moon shines on. EmptyMer 6 Mar - 20:22

« Le chasseur ! » Pardon ? Avait-il bien entendu ce que le plus jeune venait de lui dire ? Il lui avait bien répondu qu’il cherchait un chasseur, on est d’accord hein. Mais que diable lui racontait-il ? Qu’est-ce que cela signifiait ? Peut être que ce n’était qu’un code, peut être qu’il avait mal saisi la chose. En tout cas, Yan ne comprenait vraiment pas et ne parvenait pas à savoir de qui - ou quoi - parlait Daniel. Cela se lisait d’ailleurs parfaitement sur son visage, car à cet instant précis la tête du jeune capitaine muneo devait être plutôt comique à voir, et même hilarante en fait. Ses sourcils s’étaient d’abord levés d’un seul coup, puis il avait cligné des yeux plusieurs fois avant de les ouvrir aussi grand que deux billes. Il se mit donc à réfléchir et pensa d’abord qu’il avait mal entendu, car après tout, il ne voyait pas de chasseur ici, pourquoi devrait-il y en avoir un ? Cela n’avait aucun sens. Peut être s’agissait-il d’une blague qu’il lui avait échappé, ou bien Daniel était tout simplement en train de se payer de sa tête mais il remarqua que l’autre blond présent dans la pièce ne paraissait pas véritablement d’humeur moqueuse. Au contraire ! Il avait l’air très sérieux et ce qu’il venait de lui dire devait lui sembler totalement banal, justifié, normal quoi. Seulement voilà, cela n’était pas aussi évident pour quelqu’un comme Yan. Mais comme Yan n’était pas spécialement quelqu’un de curieux, il ne se lança pas à la recherche de plus d’explication. Il ne fit que secouer la tête comme si Daniel venait de parler du père noël. Vraiment, le bon Dieu lui envoyait un message du genre : retourne au lit, tu vas perdre ton temps avec ce petit mec. Alors en bon garçon obéissant, il commença à ranger ses affaires sans plus se soucier du jeune homme. S’il ne pouvait plus travailler tranquillement il n’y avait aucune raison de rester ici, autant retourner dans sa chambre pour retrouver la chaleur de ses couvertures.
Yan, cet homme grand et impressionnant, avait bien évidemment conscience de l’effet qu’il produisait. Il intimidait les plus faibles, intriguait les autres, et attirait les demoiselles en quête d’une histoire romantique impossible. Il représentait l’intouchable ou encore l’inatteignable. Il ne voyait pas en quoi cela plaisait tant. A leurs places, il se serait lassé assez rapidement. En même temps, il n’était pas vraiment du genre à courir après les autres. Néanmoins, tout ceci n’était pas intentionnel. Une fois de plus, cela provenait de la façon dont il avait été éduqué. Ce mec fier et snob, ce sont ses parents qui l’ont façonné. Alors méchant non, mais hautain oui et re-oui. Il tentait malgré tout de faire des efforts lorsqu’il se tenait face à des élèves de sa maison. En tant que capitaine de l’équipe de quidditch, il se sentait obligé d’inspirer confiance et d’être un modèle. Du coup, autant que possible, il se montrait aimable. Les rares fois où il avait adressé la parole à Daniel - en dehors de celle-ci bien sur - c’était toujours par simple courtoisie : pour lui indiquer ceci, pour faire passer un message, pour l’aider pour cela. Rien de bien excitant. Toutes ces fois, le jeune homme bégayait et évitait carrément son regard. Il avait toujours l’impression de le terroriser, et quelques fois, dès le lendemain, il le croisait dans le couloir et avait le droit à un sourire. Il se questionnait donc sur la santé mentale de ce type mais surtout il espérait qu’il ne se moquait pas de lui auquel cas il risquait gros. Du coup, il lui demanda franchement de quoi il en retournait et sans grand surprise, après l’avoir un peu poussé, Daniel lui répondit qu’il l’intimidait. Bon, un de plus. Mais pourquoi lui sourire alors ? Yan n’était pas franchement le mec qui donne envie de sourire. Lui-même ne souriait pour ainsi dire jamais. En l’entendant pouffer de rire, Yan ne put s’empêcher lui, de froncer les sourcils et de prendre son air de grand méchant loup ou bien celui d’un professeur prêt à tirer les oreilles du cancre de la classe, tout dépend du point de vue et objectivement cela revenait presque à la même chose. « Des sourires ? Mais de quoi tu parles ? » Et en plus il osait jouer l’innocent. Yan n’en revenait pas. Un son produit du fond de sa gorge, comme un grognement, manifesta son agacement de plus en plus important et l’envie grandissante qu’il avait de secouer le garçon. « Ne joue pas au plus malin. » Commença-t-il en élevant légèrement le ton mais toujours en chuchotant. « Quand on se croise, tu me dédies un sourire dépourvu d’intelligence que je n’explique pas. » Mais apparemment, la lumière ne se faisait toujours pas dans le cerveau du plus jeune et pour dire vrai il avait l’impression de parler à un mur ou bien à un attardé. Yan se massa une de ses tempes, avant de faire un signe de la main qui voulait dire : laisse tomber, cette discussion me fait chier.

Il lui tourna le dos, le temps de se calmer un peu et d’observer les moindres recoins de la pièce. Il repensa au fameux chasseur que Daniel avait mentionné. S’agissait-il d’un véritable chasseur ou bien d’un fantôme, un esprit, quelque chose de ce genre là quoi. Mais qu’est-ce que cela pouvait lui faire en fait ? Pourquoi était-il encore là ? Il devrait avoir regagné sa chambre depuis longtemps. Ce mec était en train de lui voler les précieuses secondes de sommeils qu’il lui restait. Il secoua la tête comme pour remettre ses idées en place. Oui, il allait retourner dans sa chambre et essayer de dormir. « Tu peux rester avec moi. » Le grand muneo pouffa. Bah bien sur, et passer une nuit entière d’insomnie à juste papoter d’un foutu chasseur qui n’existe même pas ? Plutôt avoir à subir la compagnie d’un geobuk débile. « Et pourquoi resterais-je avec moi ? Donne-moi une bonne raison. » Et je reste, faillit-il ajouter, mais il ne voulait pas paraître trop gentil non plus sinon Daniel allait penser qu’il l’apprécier et pour le moment il lui tapait surtout sur le système. Pourtant il posa quand même ses affaires, et s’assit à nouveau dans le fauteuil. Etait-il tout de même prêt à sacrifier un peu de son temps pour l’autre blond ?
« Est-ce que tu connais la légende du chasseur ? On raconte qu'il traverse la salle commune de notre maison pour pouvoir se cacher la journée. Tu le savais ? Est-ce que tu l'as déjà vu ? » On rembobine s’il vous plait. Le muneo en face de lui était en train de lui raconter n’importe quoi, ou plutôt il lui rapportait une histoire de fantôme - sans doute inventée pour effrayer les premières années - et avec tout le sérieux du monde en plus. Cela n’avait pas du tout l’air de le choquer. Il ne pouvait tout de même pas y croire ? Quoiqu’il avait l’air d’être encore assez naïf pour son âge. Un ineo plus malin avait dû lui parler de cette légende juste pour lui jouer un vilain petit tour. Rien de bien méchant en soit, mais Yan s’étonnait tout de même de voir combien Daniel y croyait. Enfin, dans tout ça, que devait-il faire lui ? Casser son mythe ou l’enfoncer dedans. La tentation de rajouter une couche était grande, puis cela serait tout de même vraiment drôle de le voir foncer les yeux fermés. Qu’est-ce que c’est mal Yan, mais bon, il l’avait perturbé dans ses révisions, il méritait une toute petite correction. « Il paraît qu’il n’apparaît que les soirs de pleine lune. » Il marqua une pause, joignant ses mains et s’efforçant de prendre un air très mystérieux et savant à la fois. « Il n’accepte la compagnie que des élèves les plus sages et intelligents. » Là-dessus, il lui adressa un clin d’œil. « Mais en digne muneo, c’est ce que tu es, pas vrai ? » Il pencha la tête sur le côté, tout en arquant un sourcil. Discrètement, il saisit sa baguette, et pour rajouter à sa mise en scène, d’un petit mouvement de poignet, il fit souffler un coup de vent immense qui balaya la pièce et souffla toutes les bougies. « C’est peut être lui ! » Il abusait, il le savait, mais il était lancé et c’était terriblement drôle. « Est-ce que tu crois qu’il est méchant ? » Non, le seul méchant ici, c’était Yan.
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