♣ akiwa ; the next generation.
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 here we are, finally.

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Jung Ly Na
Jung Ly Na
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here we are, finally. _
MessageSujet: here we are, finally.   here we are, finally. EmptyMar 12 Mar - 17:44

Le mouvement de ses lèvres étaient en parfaite harmonie avec le bruit de l’aiguille de l’horloge qui tournait en rond, encore et encore depuis quelques temps. Une dizaine, une vingtaine, une trentaine de minutes, elle ne savait pas trop, tout ce qu’elle savait c’est qu’elle était couchée là, depuis un moment, depuis un bien trop long moment. Mais à chaque fois qu’elle prenait son courage à deux mains pour se relever, une nouvelle idée lui traversait l’esprit, l’entrainant de nouveau dans d’intense réflexion. Lyna qui réfléchissait, ça pouvait paraitre surprenant n’est-ce pas, elle qui était si agitée et dissipée, il était difficile de l’imaginer calme et posée pendant quelques temps, mais disons qu’elle avait parfois aussi besoin de ses moments-là pour se poser ; une pile électrique doit aussi prendre le temps se recharger. Des questions bêtes, aux plus pertinentes, tout y passait. D’ailleurs elle se demandait depuis quand elle avait réussi à entrer aussi bien dans le moule d’akiwa. Regardez-là avec cet uniforme, qu’elle n’affectionnait pourtant pas au départ, « atteinte à l’expression de mon unicité, je ne suis pas un mouton » se plaisait-elle à dire. Ils se ressemblaient tous, et il était difficile de sortir du lot à travers sa tenue, tout ce que la jeune femme détestait. Mais plus le temps passait, et plus elle s’accommodait de cette petite robe jaune et de son petit chemisier. Ça ne voulait pas dire qu’elle renonçait à ses principes, juste qu’elle commençait à s’assagir et qu’elle comprenait enfin ce que faire des compromis voulaient dire.

Enfin, à vrai dire, il y avait autre chose de plus important qui la préoccupait, et qui la mettait dans un état pareil. Cela faisait déjà quelques jours qu’elle n’avait pas vu son muneo, et ça l’intriguait. Son muneo, ça faisait un peu bizarre dit comme ça, mais c’est comme ça qu’elle se plaisait à l’appeler quand l’envie lui prenait. Jung Ly Na, une des personnes les plus fière et prétentieuse en ce bas monde, qui possédait une haute estime d’elle-même et se retrouvait à courir derrière un homme, alors que l’inverse est beaucoup plus courant. Mais c’était plus fort qu’elle, il l’intriguait. Quel genre d’homme pouvait avoir l’audace de la refouler ainsi, alors qu’elle avait soigneusement entreprit de faire usage de tous ses charmes ? Elle ne comprenait pas. La coréenne ignorait depuis combien de temps elle l’avait abordé, et surtout depuis combien de temps ce petit manège durait, et elle s’étonnait du fait qu’il ne soit pas encore allé se plaindre de son acharnement ou bien qu’il n’est pas concocté une potion ou un sort destiné à l’éloigner, lui qui était si bon en magie. Parce qu’il fallait avouer que Lyna pouvait se montrer très pesante quand elle le voulait ; depuis le début, il lui arrive de le suivre, et de l’observer. Elle s’est même renseignée sur lui auprès d’autres élèves afin d’en savoir un peu plus. Mais bien loin de se cacher derrière un buisson ou une colonne pour ne pas se faire remarquer, la jeune fille se plait à l’importuner de temps à autres pour le tester et expérimenter ses réactions, et ça l’amuse bien. Un jeu ou une réelle occupation, elle ne saurait vous dire ce que c’est réellement, mais il est clair que durant ces derniers jours, elle n’avait pas eût sa dose. La faute à qui, la faute à quoi, allez savoir.

Doucement, elle sentit les dents de son ouistiti lui traverser la peau de la paume ; le fourbe l’avait mordu. Maloe adorait faire ça quand il voyait sa maitresse l’ignorer, c’était sa façon spéciale de lui rappeler qu’il existait, et elle détestait ça. « tu sais être chiant quand tu veux toi.» La douleur n’était pas très vive étant donné la taille de ses dents, mais ce n’était pas plaisant non plus. Elle finit par se relever, et tapoter le ouistiti qui savait comment la titiller avec son côté farceur, mais d’un côté n’était-ce pas le trait qui caractérisait principalement ce type d’animal ? Il valait mieux qu’elle sorte s’aérer un peu, sinon elle finirait par s’entretuer avec sa petite bête qu’elle aimait tant. Sans trop attendre, elle sortit de sa chambre, avant de passer par la salle commune des yongwang, endroit souvent très bruyant où le chahut régnait. Elle fut étonnée de voir quelques personnes à cette heure-là, mais leur présence était tout aussi légitime que la sienne, alors elle ne se posa pas vraiment de question et continua son chemin jusqu’à sortir du manoir qui leur était réservé, et, après avoir un peu marché, arriver dans l’enceinte du château, au rez-de-chaussée. Ils étaient nombreux à aimer cette étage, elle la première, car il n’y avait ni salle de classe, ni salle de réunion, ni bibliothèque, ce qui était synonyme de non prise de tête.

Son idée première était d’aller à l’infirmerie, pour voir si l’infirmière n’avait pas quelque chose pour soulager la petite plaie au creux de sa paume, mais quand dans le vaste hall elle crut apercevoir Eoghan, ses plans changèrent totalement. Elle ne s’attendait pas du tout à le croiser là, et sans trop réfléchir, se cacha discrètement derrière une des colonnes. Sur le coup, elle ne savait pas trop quoi faire, aller l’aborder de suite, ou attendre un peu, elle n’avait pas d’idée précise en tête, et comptait un peu agir au feeling, comme elle en avait l’habitude. Lyna fut cependant prise de cours lorsqu’elle vit le muneo se diriger vers la porte qui menait aux escaliers qui permettait d’accéder au sous-sol. Etonnée, elle ne prit même pas la peine de réfléchir, et en prenant la précaution de laisser un peu de temps après son passage, décida d’emprunter le même chemin que lui. C’était étrange de le voir se diriger vers un tel endroit, et sa curiosité était telle qu’elle n’hésita même pas. Les escaliers étaient sombres et humides, et bien que très aventurière, la jeune yongwang n’était pas du tout à son aise. Néanmoins, elle n’était pas prête de faire demi-tour tant qu’elle n’aurait pas réponse à ses questions, et tant pis si de mauvaises surprises l’y attendent. Au bout de l’escalier l’attendait une espèce de couloir où l’on pouvait voir des différentes portes. Ce n’était pas un lieu qui lui était inconnu, Lyna a déjà été collée en salle de retenue à plusieurs reprises, mais disons que l’ambiance était différente, et qu’elle ne s’y est jamais rendue seule. Soupirant, la jeune fille continua son chemin tout en faisant attention de rester discrète; à force, elle avait l’habitude. Elle fut plus qu’étonnée quand elle vit qu’il poussa la porte de la salle de torture. mais qu’est-ce qu’il fou… Les questions se bousculaient dans sa tête, franchement, ce n’était pas un lieu anodin, et ce n’est pas le genre de lieu où vous vous rendez seule. Avait-il rendez-vous avec une fille ? Rien qu’à l’évocation de cette idée, elle fronça les sourcils. De toute façon, si elle voulait des réponses à ses questions, elle n’avait pas trente-six solutions ; elle devait y entrer, ce qu’elle y découvrirait ne serait pas pire que le sentiment d’inconnu qui l’habitait et la curiosité croissante qui montait en elle. Sans plus attendre, elle poussa la dite porte et entra dans la salle, et constata avec joie qu’il était seul. « Alors c’est ici que les muneos se cachent pendant leur temps libre.» La jeune femme affichait un petit sourire en coin, signe de son autosatisfaction. « Je ne savais pas que tu aimais ce genre d’endroit, tu m’étonnes de jour en jour. » elle ne pensait même pas à s’excuser l’avoir suivi, car en y repensant bien, elle n’avait rien à faire là, mais à vrai dire pour elle c’était presque… normal ? « Je suis sûre que je t'ai manquée, avoue. »
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Jang Eoghan
Jang Eoghan
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spellbook : ✝️ annimagus, j'ai bossé d'arrache pied pour devenir un animal élégant qui me caractériserait à merveille, reflétant la noirceur de mon être, mais la seule chose que j'ai réussis à obtenir c'est cette apparence de bébé fennec, horriblement adorable et presque gerbant.
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✝️ jang candice. ma soeur jumelle. ying&yang. nous ne nous ressemblons guère pourtant nous nous aimons plus que tout. c'est d'ailleurs la seule femme pour qui j'ai réellement du respect. mais voilà elle ne m'écoute guère, n'en fait qu'à sa tête, persuadé de prendre les bonnes décisions. elle fait partie de ces filles qui courent après les hommes populaires, après ces badass à deux balles d'ineo, ce genre de fille que je ne pourrais supporter si elle n'était guère ma soeur.
✝️ je suis le fils de jang rebecca & kwon ho young, deux ineo que le destin à scellé à la fin de leurs études au sein d'akiwa. becca aurait été la lumière qui aurait sauvé hoyoung de sa noirceur et hoyoung aurait été le pansement qui aurait pansé la plaie qu'avait becca au coeur. Depuis ils n'ont jamais cessé de s'aimer. Et je dois avouer que mon père et le seul et unique homme qui me fasse peur, le sadisme à l'état pur et sans user de magie noir brrrrr.


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MessageSujet: Re: here we are, finally.   here we are, finally. EmptyMer 13 Mar - 0:03

Il était rare pour ce jeune muneo de ne pas réviser et de ne guère ressentir le besoin de s’instruire. Cela ne lui arrivait que très peu souvent, mais voilà qu’aujourd’hui, il ne se sentait pas d’humeur studieuse, il avait besoin de se divertir autrement. Même la pratique de la magie noire lui paraissait fade en ce jour d’hiver. Allongé sur les couettes de son lit, il fit claquer sa langue contre son palais, les yeux rivés sur le plafond de sa chambre commune. Il pouvait faire maintes et maintes choses, aller voir sa jumelle, l’ennuyer, lui faire écouter cette chanson qu’elle ne supportait pas et la regarder rager face à l’admiration qu’éprouvaient certaines de ses amies. Mais elle avait cours, il le savait parfaitement bien pour avoir retenus son emploi du temps dans les moindres détails. Il n’était guère parano ou obsédé par sa jumelle, disons qu’il retenait rapidement certains détails. De toute manière il valait mieux pour sa sœur qu’il ne la trouve pas ailleurs qu’en cours, au risque de devoir lui faire la leçon. Qui pouvait-il ennuyer d’autre ? Arff, il n’en avait strictement aucune idée, Candice était généralement la seule personne qu’il se permettait d’ennuyer pour la simple et bonne raison qu’elle était la seule qui ne serait pas étonné de le voir se comporter tel un gamin. L’image qu’avait autrui du jeune homme était souvent très éloignée de l’homme qu’il était réellement. Il laissait certes relativement souvent cette image de jeune homme froid et mystérieux à qui l’on avait la plupart l’impression de faire chier, pourtant il n’était pas réellement comme ça pas avec les gens qui le connaissaient réellement et qu’il connaissait tout aussi bien. Eoghan restait toujours discret dans ses relations avec autrui mais ce qu’il entretenait avec ses personnes auxquelles il tenait était relativement fort. Qui aurait cru que ce « faux muneo » pouvait se comporter de manière aussi infantile, à sauter partout tout en rappant mélangeant ses deux langues maternels et paternels. Cela été réellement dommage de savoir qu’il ne se comportait ainsi qu’avec ses amis, peut-être aurait-il attiré plus de personnes qui il s’était comporté ainsi en public. Mais agir ainsi en public reviendrait à montrer à autrui ses faiblesses et ainsi leur donner le pouvoir de le blesser à volonté. Expirant bruyamment, il roula sur son lit avant de ne se relever subitement, le regard vide. Il beuguait, il ne faisait que ça depuis au moins une heure et bien que jusque-là cela ne l’ai guère dérangé, il en venait à présent à vouloir s’auto-frapper. Secouant la tête, il se passa les mains sur le visage afin de se réveiller avant de se relever et se diriger vers la salle de bain. Il commença par remettre correctement son uniforme, resserrant délicatement sa cravate avant de ne s’attaquer à sa chevelure broussailleuse. Eoghan aimait prendre soin de son apparence, non pour plaire à la gente féminine mais plus pour se sentir bien dans sa peau et se détacher un peu de ce stéréotype de l’intello à lunette qu’il était. Retirant ses lunettes, il les rangea dans son étui avant de ne s’emparer de sa petite boite de lentilles de vue. Une lentille puis une seconde et le tour était joué. Aujourd’hui il ne s’embarrasserait pas de ses lunettes qui lui donnaient un air si coincé, de toute manière il n’en avait pas besoin puisqu’il ne comptait qu’aller faire un tour histoire de se dégourdir les jambes.

S’emparant de sa baguette, le jeune homme la glissa un des poches de son pantalon avant de ne quitter le manoir des muneo sans réellement savoir où il se rendait. Les couloirs n’étaient pas aussi bruyants qui avait pu l’imaginer et c’est donc délicatement qu’il s’y engouffra, sifflotant tout en observant les environs. Si seulement il pouvait apercevoir la petite touffe rousse de la jeune lyna. Ce n’est pas qu’elle lui manquait réellement... Enfin si. Il avait pris l’habitude de la voir le suivre sans qu’elle ne s’imagine un instant qu’il le savait, ou encore lorsqu’elle lui faisait clairement comprendre qu’il finirait par craquer pour elle, ou que certains de ses camarades venaient lui dire que la jeune yongwang se renseignait sur lui. Trois, quatre jours ou peut-être cinq, qu’il ne l’avait pas vu, ni entendu parler d’elle. Peut-être avait-elle finit par baisser les bras, abandonner l’idée de faire craquer cet intello qui semblait s’en moquer royalement de ses jolis yeux en amande. A cette idée, le jeune rouge afficha une moue de mécontentement. Il avait légèrement commencé à s’attacher à la jeune femme, peut-être pas au point de craquer comme elle semblait le désirer mais il appréciait sa présence bien que cela ressemblait plus à du harcèlement qu’à autre chose. Mais il était rare que l’on s’intéresse à lui avec autant d’acharnement et il aimait cela. Traversant le grand hall, le muneo sentit son cœur se serrer à la vue de cette tignasse qui lui avait tant manqué néanmoins il tourna immédiatement la tête dans le sens opposé. Réflexe ? Allez savoir. Sans même savoir si la jeune étudiante l’avait entre aperçu, il prit la direction des sous-sols. Si elle ne l’avait pas vu cela lui ferait une petite promenade à la découverte de ces lieux sombres et si elle l’avait vu, il ne lui restait plus qu’à décider comment ils allaient pouvoir se divertir dans la salle de torture. Franchissant la porte menant aux sous-sols, il lança le sortilège lumnos afin de se diriger dans l’obscurité, prêtant une oreille attentive à la porte, qui ne tarderait pas à claquer de nouveau si la jeune femme l’avait bel et bien suivi. Ce qui ne tarda guère à manquer. Un claquement de porte et le voici qui souriait à pleine dents. Une personne saine d’esprit ne l’aurait jamais suivi dans un tel endroit, ce n’était pas sûr, il n’y avait que peu de surveillance de la part des professeurs et il était aisé d’y faire à peu près tout ce que l’on voulait. Poussant la porte de la salle de torture, il y pénétra avant de ne venir s’adosser à un mur, annulant son sortilège tout en rangeant sa baguette dans l’une des poches de son jean. La salle était suffisamment éclairée pour qu’il ne nécessite pas l’utilisation de sa baguette. « Alors c’est ici que les muneos se cachent pendant leur temps libre. » Un sourire se dessina sur son doux visage tandis qu’elle pénétrait dans la pièce, sans n’éprouver la moindre gêne à l’idée de l’avoir suivis dans un tel lieu. « Je suis sûre que je t’ai manqué, avoue. » Jackpot. Si seulement elle se doutait ne serait-ce qu’un instant que ce qu’elle disait était vrai. Se détachant du mur, le jeune homme vînt croiser ses bras contre son torse, observant délicatement la jeune femme. Toujours aussi mignonne. « Je n’aurais jamais imaginé que tu oserais me suivre dans un tel lieu. Je dois vraiment te plaire pour que tu prennes autant de risques. » Un petit clin d’œil et le voici qui se rapprochait délicatement de la jeune femme, le sourire aux lèvres. Jusque-là, il s’était constamment contenté de la renvoyer paître sans réellement chercher à lui laisser la possibilité de le connaître plus ou même de la laisser faire ses preuves. Aujourd’hui c’était différent, il s’ennuyait et voulait en savoir plus, en connaître plus sur elle mais surtout testé l’attirance qu’éprouvait la jeune femme envers lui. N’était-ce qu’une simple question de fierté parce qu’il n’avait pas craqué pour elle, ou était-elle réellement attiré par lui ? S’approchant d’elle, il s’emparant délicatement d’une de ses mèches de cheveux qu’il fit rouler entre ses doigts. « Mmh si tu m’as manqué ? Probablement. Mais je suis prêt à parier que je t’ai affreusement manqué, au point même que tu as du rêver de moi au moins deux fois cette semaine, je me trompe ? » Un petit rire cristallin s’échappa d’entre ses lèvres tandis qu’il se détachait de la jeune femme, se dirigeant vers les outils de torture. Il ne pensait en rien le fait qu’elle ait pu rêver de lui, il n’avait pas la prétention d’affirmer cela, disons juste qu’il avait envie de la taquiner au lieu de la renvoyer bouler comme il l’avait si souvent fait. « Pas mal cette pièce, qu’en penses-tu ? Il y a peut-être moyen de s’amuser maintenant que je ne suis plus seul. » La phrase aurait pu être légèrement flippante si seulement il avait su la prononcer sans sourire. Sourire qui montrait que trop bien sa joie, un peu trop d’ailleurs. Elle finirait par le prendre pour un lunatique si il continuait.
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Jung Ly Na
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MessageSujet: Re: here we are, finally.   here we are, finally. EmptyJeu 14 Mar - 16:25

« Je n’aurais jamais imaginé que tu oserais me suivre dans un tel lieu. Je dois vraiment te plaire pour que tu prennes autant de risque. » Inconsciemment, la jeune femme ne pouvait qu’acquiescer. Si on lui avait dit il y a quelques heures qu’elle se retrouvait là, avec le muneo, elle n’y aurait jamais cru, et pourtant c’était bien ce qu’il se passait. Bien que la décision de le suivre fût prise de manière totalement impulsive, Lyna ne le regrettait pas du tout, et si elle avait pris quelques minutes en plus pour y réfléchir, son action aurait été la même. Lui plaire… est-ce qu’il lui plaisait ? La jeune femme ne pouvait pas vraiment répondre à la question ; tout ce qu’elle pouvait affirmer pour le moment, c’est qu’il ne la laissait pas indifférente, sinon pourquoi aurait-elle consacré autant de temps à l’observer et se renseigner sur lui ? Certes, au début elle cherchait à le faire craquer par pur orgueil, n’acceptant pas du tout de se faire refouler de cette manière, mais disons que maintenant, son but n’était plus tout à fait le même. Néanmoins, la coréenne avait du mal à réaliser la véracité de la situation actuelle ; il se comportait si... différemment. Elle avait fini par s’habituer à la froideur et au cynisme auxquels il faisait preuve envers elle, et pourtant, là, il avait l’air beaucoup moins froid, même chaleureux, et il lui adressait même un sourire. Délirant, et ce n’était qu’un début. De nombreux frissons parcouraient son corps lorsqu’Eoghan se mit à jouer avec une de ses mèches de cheveux ; c’était si inhabituel, mais pas déplaisant du tout, au contraire. « Mmh si tu m’as manqué ? Probablement. Mais je suis prêt à parier que je t’ai affreusement manqué, au point même que tu as du rêver de moi au moins deux fois cette semaine, je me trompe ? » Lyna ne put s’empêcher de rire. Donc il insinuait qu’il lui avait manqué plus qu’elle ne lui avait manqué. Il avait l’air bien sûr de lui… d’un côté il avait raison, il lui avait manqué, et elle ne s’en cachait pas. Mais ce qui avait le plus retenu son attention était le ‘probablement’, qui était sans aucun doute un oui déguisé. Rien qu’à l’évocation de cette pensée, la yongwang jubilait intérieurement. Tous ses efforts finissaient donc par payer. « Si j’ai rêvé de toi au moins deux fois cette semaine, j’imagine que toi, c’est encore deux fois plus. »

Elle finit enfin par s’attarder sur le décor de la pièce, qui était sans aucun doute très… spéciale. L’état des murs en disait long sur tous les changements que la salle ait pu subir, ainsi que ce qui avait pu s’y passer. Outre les murs, ce qui retint le plus son attention étaient tous les outils qui y étaient entreposés. Des vestiges de chevalets, des aiguilles, quelques armes dont des dagues, des roues disposées un peu partout, des tables en bois, et encore une multitude d’autres instruments qui pouvaient donner froid dans le dos. Même si ceux-ci devaient surement avoir un passé lourd, Lyna se disait qu’il y avait surement une possibilité pour s’amuser un peu. D’ordinaire, la jeune fille faisait preuve de beaucoup d’imagination, et cette situation n’y ferait pas exception. Après tout, ce serait regrettable que pour une fois elle ait son muneo à disposition et qu’elle ne puisse pas en profiter pleinement. Si elle s’était demander pourquoi un tel changement de situation ? Pas vraiment, non. Lyna était ce genre de fille tellement insouciante et entière que quand les choses allaient dans son sens, elle ne cherchait pas à aller plus loin. Pourquoi le ferait-elle ? Selon elle, il ne servait à rien de se prendre la tête pour rien, pourquoi se préoccuper des causes, alors qu’il était plus plaisant de se réjouir des conséquences ? Il lui arrivait de penser rédiger quelques papiers sur sa philosophie, mais bref, là n’était pas le sujet. Lyna fit quelques pas avant de se diriger vers le mur qui se trouvait à sa gauche. Il y avait une espèce de roue qui y était accrochée, et il était de plus, possible de tourner celle-ci, et afin de réguler chaque tour et d’arrêter le mouvement de l’objet, un bâtonnet fixé au-dessus de celle-ci permettait de la stopper, en fonction de l’intensité de la force de celui l’avait tourné. Le dit objet était partagé en douze compartiments par des piques de deux couleurs ; un marron assez clair qui provenait surement de la rouille de l’objet, et un gris pâle. A la vue de cette objet pourtant si simple, mais bien complexe à décrire, une idée vint à l’esprit de la demoiselle. Comme à chaque fois où elle avait une trouvaille, ses yeux brillaient. « On pourrait faire pas mal de choses avec ça. » En y repensant, bien qu’elle le ‘stalkait’ depuis pas mal de temps, elle ne connaissait pas grand-chose de lui. Enfin, bien qu’elle ait pu glaner quelques informations par-ci, par-là, ce n’était que des choses en surface, et elle ne pouvait se fier complètement à ce que lui disaient les gens, et de sa part, elle n’a jamais rien obtenu. Etait-il joueur ? Au vu de sa dernière réflexion, elle commençait à penser que oui.

La roue a surement dû avoir un usage beaucoup plus sinistre que celui que Lyna lui réservait. Elle servait surement à soumette au hasard le sort de ces personnes à qui on infligeait les tortures. Se dire que la manière par laquelle on souffrirait ou mourrait résulterait d’un coup du sort… « Et si on laissait le hasard décider ? » Faisant mine de vouloir la tourner, effleurant les guidons placés aux extrémités de la roue, Lyna se réjouissait intérieurement de ce qu’elle lui réservait. Le principe de ce qu’elle avait préparé était très simple. Un tour de roue, une couleur désignée, un choix. Le choix du ‘gagnant’ d’imposer ce qu’il voulait à l’autre. Tout en prenant soin de tout montrer sur la dite roue, elle s’adonna à son explication. « Gris, je gagne, et je t’impose tout ce que je veux, autrement, c’est toi. »

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